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Journée Nationale de l'Ingénieur : l'économie circulaire au campus de Lyon

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Le 3 avril avait lieu la Journée Nationale de l'Ingénieur. Pour l'occasion, l'ESME Sudria Lyon hébergeait de nombreux ateliers permettant aux étudiants, mais aussi aux professionnels venus ce jour-là, d'en apprendre davantage sur l'économie circulaire.

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Inscrite dans le cadre du développement durable, l'économie circulaire est une approche qui consiste à limiter la consommation et le gaspillage des matières premières (et des différentes sources d'énergie, spécialement celles non renouvelables) dans un souci de performance et d'écologie. Elle permet aux entreprises d'améliorer leurs rendements tout en pensant à la sauvegarde de l'environnement et a le mérite de proposer de nouvelles pistes de réflexion aux ingénieurs d'aujourd'hui et de demain. C'est justement pour aborder certaines de ses facettes et applications que trois ateliers étaient organisés à l'ESME Sudria Lyon.

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Thibault Ducray (ESME Sudria promo 1996) en plein atelier

Un atelier tenu par un Ancien
En plus de l'atelier de Frédéric Meylan, docteur es-sciences de l'École polytechnique fédérale de Lausanne, qui revenait sur l'intérêt de mettre en œuvre une écologie industrielle, et de celui de Catherine Clauzade, experte industrielle en économie circulaire, qui se concentrait sur le « recyclage » des matières premières dans le cycle de production, Thibault Ducray (ESME Sudria promo 1996) présentait un atelier sur l'apport du smart metering. « Quand j'ai reçu un email de Jean-Jacques Perrier, qui s'occupe de la partie Rhône Alpes des Anciens de l'ESME Sudria, demandant si un Ancien s'y connaissait en smartgrid et smart-metering pour donner un atelier, il était évident qu'il fallait que j'y participe : cela fait 6 ans que je ne fais quasiment que ça dans le monde électrique et gazier, explique celui qui occupe les fonctions d'associé du secteur énergie pour Talan. Le smartgrid est un domaine d'utilisation assez avancé du comptage électrique communicant et le smart metering - comptage intelligent en français - correspond surtout à du comptage commandé à distance. Pour mon intervention, j'ai voulu présenter les principes de maitrise de l'énergie apportée par le smartgrid qui limite la consommation d'énergie fossiles et de combustibles nucléaires. Limiter la consommation de fossile ne crée pas de cycle vertueux mais permet d'éviter les dérives et j'aime bien l'idée qu'une technologie peut limiter ces consommations de manière rentable : je trouve ça sain ! »

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La Journée Nationale de l'Ingénieur, un rendez-vous fait pour durer
Avec près de 3 000 participants dans 28 villes de France, la seconde édition de la Journée Nationale de l'Ingénieur a tenu toutes ses promesses. Lancé en 2013, cet évènement mettant à l'honneur les travaux de nombreux ingénieurs et scientifique français ne va d'ailleurs pas s'arrêter là : une troisième édition est d'ores et déjà annoncée pour le 3 avril 2015 ! A vos agendas !


3 exemples de recherche partenariale à l'ESME Sudria

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Ingénieur-chercheur spécialiste de la télésanté et de la reconnaissance de l'environnement sonore, Dan Istrate a rejoint l'ESME Sudria en mars au poste de directeur de la recherche partenariale. Son arrivée coïncide avec celle de nouveaux projets comme, par exemple, la création de capteurs permettant la surveillance des personnes en détresse. Il nous présente les projets auxquels participe actuellement l'école.

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  • Projet e-SwallHome. 

« Après avoir souffert d'un AVC, 80 % des personnes ont des problèmes de déglutition pouvant être assez graves et mener à la mort. L'idée du projet e-SwallHome est donc de proposer des systèmes étant capables de vérifier l'état du conduit vocal par où passe la déglutition et de participer à des exercices à la maison pour améliorer ces qualités. L'ESME Sudria va travailler sur la partie sonore pour voir ce que l'on peut caractériser par des sons sortant de la personne quand elle déglutit. Ce projet est encore jeune - il a été commencé en janvier 2014 - et devrait durer au moins quatre ans. » En plus de l'ESME Sudria, ce projet réunit d'autres partenaires tels qu'Intrasense, les laboratoires AGIM et GIPSA-lab ou encore les services de neurologie des Centres Hospitaliers de Caen et d'Aix-en-Provence.


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  • Projet e-Monitor'âge.

« Il s'agit d'un projet sur le suivi des personnes âgées des EHPAD (les maisons de retraite médicalisées), commencé en 2012 et transféré récemment à l'ESME Sudria. Cela consiste à développer plusieurs types de capteurs pour arriver à réaliser un rapport journalier en temps réel sur les activités de la personne. Cela permettra aux cadres de santé - qui ne sont pas nombreux - de mieux se répartir entre les différentes chambres. Par exemple, si une personne bouge beaucoup et est en pleine activité, on va lui donner un peu moins d'attention qu'une personne qui ne bouge pas et vers laquelle on enverra automatiquement un membre du personnel si quelque chose se passe. L'autre but de ce projet, c'est de pouvoir détecter des situations de détresse, comme des chutes ou des malaises. Cela a son importance, surtout la nuit : dans les maisons de retraite, il y a une ronde toutes les trois heures, donc si une personne tombe, au pire des cas, elle peut rester trois heures par terre. Pouvoir envoyer une alerte aux infirmières si cela arrive, c'est donc un réel atout. Cette approche se fera à travers différents types de capteurs, dont la grande majorité est proposée par l'entreprise Legrand qui est leader du projet : un capteur de positionnement de la personne dans la pièce, un capteur de la qualité de l'air ou encore un capteur sonore - sur lequel travaillent deux doctorants encadrés par l'ESME Sudria. Ce projet a pour but d'être finalisé à l'horizon 2016 / 2017. » D'autres partenaires participent également au projet comme le Pôle Capteurs de l'Université d'Orléans, l'unité HAVAE (Handicap, Activité, Vieillissement, Autonomie, Environnement) du CHU de Limoges, le Centre d'Ingénierie des Systèmes en Télécommunication, en ÉlectroMagnétisme et en Électronique (Cisteme) ou encore DomusVi, un groupe privé d'accueil et de services aux personnes âgées.


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  • Colloque JETSAN 2014 (Journée d'étude sur la Télésanté) les 25 et 26 juin à l'Université de technologie de Troyes.

« L'évènement a été lancé en 2011, ce sera donc sa 4e édition. Il permet de rassembler des chercheurs, des industriels et des représentants des pouvoirs locaux pour développer au niveau local la télésanté qui correspond à tout ce qui est diagnostic à distance. Par exemple, cela peut être quand un médecin suit un patient à travers un système spécial de visioconférence ou via l'usage d'objets connectés, comme quand on met un capteur sur le cœur d'un patient pour récupérer ses données à distance. On peut aussi penser aux tensiomètres connectés, aux appareils pour mesurer la glycémie, à la téléchirurgie, etc. Il y a vraiment beaucoup d'applications possibles. Cette année, la thématique concerne la domomédecine - déjà fortement implantée en Champagne-Ardenne - et l'ESME Sudria fait partie des quatre organisateurs du colloque au côté de l'Université de technologie de Troyes, l'Université de Reims Champagne-Ardenne et l'Institut Mines-Télécom. »


DanIstrate.jpgA propos de Dan Istrate
Impliqué dans la télésanté depuis sa thèse de doctorat en 2003, Dan Istrate travaille plus particulièrement sur la biométrie (reconnaissance du locuteur), l'utilisation de l'environnement sonore et la fusion de données multimodale (données recueillies par différents types de capteurs) pour détecter des situations de détresse, notamment auprès des personnes âgées seules à la maison. Il a participé à plusieurs projets de recherches européens et nationaux sur cette thématique. Il a également publié plusieurs articles dans des revues nationales et internationales et a participé à plus d'une quarantaine de conférences.

« Quel regard porter sur les bouleversements actuels dans le secteur des télécommunications ? » : Les Mardis de l'Ingénieur invitent Éric Haentjens (Bouygues Telecom) le 6 mai

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Après Hervé Guillou, venu analyser la cyber-sécurité, l'ESME Sudria reçoit Éric Haentjens, directeur général adjoint Finances, RH & Stratégie de Bouygues Telecom, dans le cadre de son cycle de conférence Les Mardis de l'Ingénieur. Cette intervention portera sur le thème « Quel regard porter sur les bouleversements actuels dans le secteur des télécommunications ? » et sera organisée le 6 mai sur le campus de Paris-Montparnasse.

affiche_Mardis-Ingenieur-telecommunication.jpgDu télégraphe de Claude Chape au téléphone d'Antonio Meucci en passant par le World Wide Web de Tim Berners-Lee ou les smartphones à la pomme de Steve Jobs : le monde des télécommunications et réseaux n'a de cesse de muter au gré des nouvelles découvertes technologiques et place l'ingénieur comme l'homme-orchestre de la circulation d'informations. Chaque évolution amenant son lot de changements économiques, sociétaux et sociaux, il peut sembler pertinent de vouloir prendre du recul pour mieux observer ces bouleversements, leurs enjeux, et comprendre quels peuvent en être les conséquences. C'est ce que vous propose l'ESME Sudria le 6 mai en recevant Éric Haentjens dans le cadre des Mardis de l'Ingénieur. Cet invité, spécialiste de ce domaine, donnera ainsi une conférence ayant pour thématique : « Quel regard porter sur les bouleversements actuels dans le secteur des télécommunications ? »


Les Mardis de l'ingénieur avec Éric Haentjens
Thématique : « Quel regard porter sur les bouleversements actuels dans le secteur des télécommunications ? »
Le 6 mai à 18 h à l'ESME Sudria - Paris-Montparnasse.
40-42 rue du Docteur Roux
75015 Paris
Pour vous inscrire, merci de remplir le formulaire en ligne
Contacts : communication@esme.fr - 01.56.20.62.48


Les Mardis de l'ingénieur sont un cycle de conférence à destination des futurs ingénieurs formés par l'ESME Sudria. L'école accueille une personnalité importante notamment dans les champs scientifique, économique ou managérial. Ces échanges sont l'occasion pour les étudiants de mieux appréhender la place qu'ils occuperont dans les entreprises, où dynamisme et innovation sont de mise. Retrouvez les précédentes interventions d'Olivier Terrien sur la « guerre électronique », d'Hervé Guillou sur « la cyber-sécurité », de Vincent Bouatou sur « la place de l'ingénieur dans l'entreprise » et d'Alain Souchier sur « la conquête technologique de mars ».

Le label EUR-ACE récompense la qualité de la formation de l'ESME Sudria au niveau européen

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La CTI (Commission des Titres d'Ingénieur) vient de renouveler l'habilitation de l'ESME Sudria à délivrer le titre d'ingénieur à ses diplômés étudiants et apprentis jusqu'en 2019, titre qu'elle est habilitée à délivrer depuis 1936.

A cette occasion, la CTI a également décerné le label EUR-ACE (pour European Accreditation for Engineering) à l'école. « Une reconnaissance supplémentaire de notre formation au niveau européen » comme l'explique Roger Ceschi, directeur général de l'ESME Sudria.

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Le label EUR-ACE signifie-t-il que les nouveaux diplômés de l'ESME Sudria peuvent désormais postuler à des offres d'emploi d'ingénieur dans n'importe quel pays d'Europe ?
Roger Ceschi : Cela était déjà le cas auparavant car lorsqu'on délivre un diplôme d'ingénieurs, on délivre en plus ce qu'on appelle « le supplément au diplôme ». Ce document détaille en français et en anglais, le parcours académique de l'étudiant dès son entrée dans l'enseignement supérieur. Ce supplément au diplôme a été conçu pour que les ingénieurs diplômés en France puissents'en prévaloir dans une entreprise européenne. Dorénavant, nous rajouterons simplement le label EUR-ACE qui est une reconnaissance au niveau européen.

Ce label n'est donc pas délivré automatiquement par la CTI ?
Non, cela n'est pas systématique. C'est le jugement de la CTI qui autorise ou non une école à utiliser le label EUR-ACE. L'ESME Sudria a donc été récompensée pour la qualité de son enseignement et poursuit sa reconnaissance et son évolution sur l'ouverture internationale.

Outre EUR-ACE, existe-t-il d'autres labels internationaux de ce genre?
Aujourd'hui, cela existe uniquement pour les écoles de commerce - comme l'AACSB ou l'EQUIS - mais pas pour les écoles d'ingénieurs. Le seul qui fait vraiment état de la qualité, c'est celui-là !

Un professeur du MIT en visite à l'ESME Sudria

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Après Cesar de Prada Moraga, l'ESME Sudria accueillera Alan V. Oppenheim dans le cadre de son programme Visiting Professors. Professeur du Department of Electrical Engineering and Computer Science et du Research Laboratory of Electronics (RLE) du MIT (Etats-Unis) et référence internationale en matière de théorie du signal, cet invité aussi prestigieux que rare en France sera présent devant les étudiants du 14 au 16 mai.

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Une référence devant les étudiants de l'ESME Sudria
Des mots de Roger Ceschi, directeur général de l'ESME sudria, le parcours d'Alan V. Oppenheim fait que ce prochain Visiting Professor sera un rendez-vous « exceptionnel » pour les étudiants de 4e année de l'ESME Sudria. « Il a fait toutes ses études au MIT et, après y avoir passé sa thèse en 1964, il y a été embauché comme jeune professeur, raconte justement Roger Ceschi à propos de celui qui enseigne encore aujourd'hui dans la célèbre université de Boston. Il est devenu une référence internationale dans la matière qu'il enseigne, la théorie du signal. Il a également écrit un nombre conséquent d'ouvrages sur le sujet et est Docteur Honoris Causa de très nombreuses universités. Et comme il ne se déplace que très rarement, uniquement quand le jeu en vaut la chandelle, c'est une chance que de l'avoir parmi nous. »

Une conférence et un test spécial au programme
Lors de sa visite, Alan V. Oppenheim aura notamment l'occasion de donner une conférence sur le thème « Oversampled Noise-Shaping » (soit le suréchantillonnage et la mise en forme du bruit) et de faire passer un examen aux étudiants présents avec un sujet qu'il aura lui-même préparé. S'il ne comptera pas dans la moyenne des étudiants (même s'il pourra faire prendre l'objet d'un bonus pour ceux qui brilleront durant sa tenue), ce test unique sera un bon moyen pour les étudiants de l'ESME Sudria de se jauger avec un sujet que le professeur Oppenheim pourrait très bien soumettre à ses propres élèves.

Bangkok-Paris en tandem : le grand voyage d'un diplômé de l'ESME Sudria

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Son stage de fin d'études terminé à l'automne 2013, Victor Liautaud (ESME Sudria promo 2013) s'envolait aussitôt avec un ami pour Mandalay, la deuxième ville la plus importante de Birmanie, afin d'améliorer la vie quotidienne des enfants d'un centre de l'association humanitaire Enfants du Mékong. Six mois après son départ, le duo a décidé de continuer à faire parler de l'association en rentrant en France... en tandem ! Après plus de 1 200 kilomètres parcourus, Victor profite d'une halte au Laos pour nous parler de cette belle aventure, nommée « Tandem Libellule », qui le verra atteindre l'Hexagone en octobre prochain.

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Victor et son ami Timothée

Après avoir enseigné l'anglais et apporté tes connaissances d'ingénieur à l'antenne d'Enfants du Mékong de Mandalay, tu as choisi de poursuivre ta démarche avec le projet Tandem Libellule. Pourquoi ? 
C'est un projet auquel Timothée et moi réfléchissons depuis des années. En fait, quand on est partis pour la Birmanie, on ne savait pas exactement comment on allait rentrer en France. J'étais plus pour faire du stop alors que Timothée voulait rentrer en vélo : le tandem a été un compromis original. En fin de compte, c'est un moyen de locomotion fantastique car cela attire énormément la sympathie des gens que nous croisons. Leur regard est bienveillant et c'est très sympa !

Pourquoi le nom Libellule ?
Tout simplement parce que la Libellule, c'est le symbole de la joie et de l'adaptabilité : deux ingrédients dont on a besoin pour ce voyage ! Tous les jours, il faut s'adapter aux personnes qu'on rencontre ainsi qu'à l'autre avec qui on vit 24 h sur 24 pendant six mois.

Tandem_libellule_02.jpgTandem_libellule_01.jpg
Quel était votre point de départ ?
Bangkok car c'était là-bas où nous nous sommes fait livrer le vélo et le matériel, à la maison des volontaires d'Enfants du Mékong.

Avez-vous des partenaires pour ce projet ?
A la base, nous n'en avons pas et c'est pour cela que Timothée et moi avions économisé avant le départ. Mais maintenant que le projet a démarré et que les retours commencent à arriver, on se permet un peu de démarcher des entreprises. Là, par exemple, on vient de recevoir un sponsoring d'Endomondo, une application pour smartphone qui permet de géolocaliser et d'enregistrer ton signal GPS quand tu fais du sport. Du coup, c'est amusant car les gens peuvent nous suivre à la trace en ayant toutes les statistiques du trajet. Pour autant, cela reste plus un voyage personnel qu'un voyage pour représenter une marque et on en profite bien sûr pour parler d'Enfants du Mékong qui fait de l'éducation dans toute l'Asie du Sud Est. On a d'ailleurs voulu passer par les différents centres de l'association depuis notre départ le 15 avril. On a déjà fait la Thaïlande, le Cambodge, et là, on est en train de traverser le Laos en remontant le Mékong jusqu'en Chine, jusqu'à la province du Yunnan. Là, on va traverser une grosse partie de la Chine pour ensuite arriver au Kazakhstan et « tous les pays en "stan" ». Après cela, on passera par l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Turquie et ensuite le reste de l'Europe jusqu'à la France.

Comment avez-vous préparé votre itinéraire ?
Avec ce type de projet, on est obligé de prévoir car, en six mois, il faut s'organiser pour obtenir les visas, etc. La route principale est tracée mais, au gré des rencontres, on modifie l'itinéraire de quelques kilomètres pour prendre d'autres pistes. Par exemple, l'autre jour, nous avons rencontré sur la route un autre couple de tandémistes français qui, quant à eux, venaient de France et finissait leur trajet à Bangkok. Ils nous avaient conseillé de passer davantage par des petites routes au Laos pour profiter des paysages et parce que, selon eux, passer par la grosse route ne sert pas à grand-chose.

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Pour suivre et soutenir le projet de Victor et Timothée, rendez-vous sur la page Facebook des tandémistes ou sur leur site Internet.

3 enjeux majeurs pour les télécommunications

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Pour son dernier Mardi de l'Ingénieur de la saison 2013-2014, l'ESME Sudria recevait un Ancien de l'école : Éric Haentjens (ESME Sudria promo 1982). Aujourd'hui directeur général adjoint Finances, RH & Stratégie de Bouygues Telecom, cet invité revenait sur les principaux enjeux liés aux bouleversements technologiques qui agitent le secteur des télécommunications. Organisée le 6 mai au campus Paris - Montparnasse et retransmise dans les campus d'Ivry-sur-Seine et de Lille, cette conférence pouvait intéresser les étudiants suivant déjà ou souhaitant suivre la majeure Réseaux et Télécommunications que propose l'école.


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  • 1. Les enjeux « business »
    Les enjeux des télécommunications sont économiques car « le monde est devenu une petite planète Web »« tout est digitalisé » et où « on peut tout trouver en temps réel ». La digitalisation est également à l'origine d'un « nouveau volet de la mondialisation » : elle pousse de plus en plus d'entreprises à sous-traiter des tâches informatiques dans d'autres pays (« IBM a plus de collaborateurs en Inde qu'ailleurs ») et participe « à une augmentation de la migration de la valeur vers l'immatériel » à travers le développement du cloud. Ce changement radical avec les années 50/60, qui plaçaient le hardware en haut de la pyramide des valeurs, est probablement la source d'un « déséquilibre », lui-même « à la base des crises financières » qui font tanguer « le monde depuis 20 ans ».

  • 2. Les enjeux sociétaux
    Les enjeux sont aussi sociétaux car la génération des digital natives pose plusieurs questions capitales. Mais plus encore que « l'inquiétante disparition de l'anonymat », c'est bien la question de l'accès à la connaissance qui interpelle Éric Haentjens : « Comme nous sommes toujours connectés, entre les personnes mais aussi avec Internet, et nous n'avons visiblement plus besoin d'apprendre par cœur car toutes les informations sont accessibles en deux clics. Cela pose donc un problème, celui de l'accès à la connaissance... qui n'est pas l'accès au savoir ! On a besoin d'autres capacités intellectuelles pour interpréter ces connaissances. » La problématique « du savoir du demain pour les jeunes du monde entier » représente donc « un défi » de taille auquel se confronte déjà « l'émergence des MOOC ».

  • 3. Les enjeux nationaux
    Enfin, les enjeux sont également nationaux car l'évolution des télécommunications concerne directement « les États dépassés » face à la dérégulation. Ainsi, si les nations sont organisées sur la question de la régulation « des infrastructures télécom » et « des fréquences utilisées par des réseaux radio » avec des règles de concurrence très strictes, elles semblent désarmées face aux « fameux acteurs Over-the-top » (OTT) que sont Google, Apple, Amazon ou Facebook qui reconstituent « des monopoles à l'échelle mondiale ». « Les États ne peuvent rien, expliquait Éric Haentjens. De gros groupes font fi des fiscalités locales et vendent quand même leurs produits. Il n'y a pas de respect de la souveraineté des États et c'est pareil en ce qui concerne le droit du travail avec les délocalisations offshore. Cela montre qu'Internet est plus puissant que le pouvoir politique. Les jeunes vont être confrontés à ces problèmes de vie en démocratie liés à la technologie et vont devoir les régler. »

mardi_inge_telecom02.jpgOù iront les futurs ingénieurs en télécommunications ?
Face à tous ces bouleversements et aux enjeux capitaux liés aux télécommunications, quid de la place des ingénieurs de demain spécialisés en la matière ? Pour l'invité, ces derniers auront cinq destinations possibles : les infrastructures (« la mise en place de nouvelle technologie tous les 4-5 ans passe forcément par ces dernières »), les opérateurs (« à éviter, vu la crise, mais peut-être que nous nous dirigeons vers des réseaux du futurs, menés par un ou deux opérateurs qui auraient racheté les autres »), les fournisseurs d'équipements (« il faudra pour cela apprendre le mandarin car nous sommes face à un oligopole chinois »), les acteurs OTT (« ils sont peu nombreux mais trustent une partie gigantesque des valeurs échangées sur le Web et seront très difficiles à détrôner ») et les entreprises du Web (« car il reste encore beaucoup à inventer et que des exemples comme Melty montrent qu'il est possible d'avoir une croissance vertigineuse »).


A propos d'Éric Haentjens
De par son parcours, Éric Haentjens est un observateur avisé du monde des télécommunications. Diplômé de l'ESME Sudria en 1982 puis de l'IAE l'année suivante, il rejoint Bouygues en 1985, « séduit par la modernité et l'ambition » affichées par le groupe alors spécialisé dans le BTP. En 1996, il rejoint la jeune filiale Bouygues Telecom (crée deux ans auparavant), l'année de son apparition sur le marché des opérateurs de téléphonie mobile. Depuis, Éric Haentjens suit de près les nombreuses évolutions qui bouleversent le secteur tout comme les habitudes des consommateurs.


Les Mardis de l'ingénieur sont un cycle de conférence à destination des futurs ingénieurs formés par l'ESME Sudria. L'école accueille une personnalité importante notamment dans les champs scientifique, économique ou managérial. Ces échanges sont l'occasion pour les étudiants de mieux appréhender la place qu'ils occuperont dans les entreprises, où dynamisme et innovation sont de mise. Retrouvez les précédentes interventions d'Olivier Terrien sur la « guerre électronique »d'Hervé Guillou sur « la cyber-sécurité »de Vincent Bouatou sur « la place de l'ingénieur dans l'entreprise » et d'Alain Souchier sur « la conquête technologique de mars ».

Allier les domaines de la santé et de l'ingénierie, c'est possible à l'ESME Sudria !

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Etudiant en première année d'études de la santé (PAES), vous souhaitez vous réorienter tout en gardant un pied dans le milieu de la médecine ? Venez découvrir l'ESME Sudria à l'occasion d'une réunion d'information s'adressant spécifiquement à vous. Elle aura lieu mardi 27 mai, de 14 h à 18 h, dans les locaux de l'école à Paris Montparnasse.

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L'ESME Sudria, une école d'ingénieurs au service de la santé
Ecole d'ingénieurs pluridisciplinaire, l'ESME Sudria forme depuis plus d'un siècle celles et ceux qui font l'ingénierie de demain. Sa formation en cinq ans mène à de nombreux domaines d'expertise au cœur des problématiques et défis actuels. Aussi, les étudiants en PAES ont toute leur place au sein de la formation. Outre le fait qu'ils possèdent un bagage scientifique conséquent et qu'ils font preuve d'une force de travail nécessaire pour bien appréhender le cursus proposé par l'ESME Sudria, ils pourront également y mettre en application certains des enseignements spécifiques reçus lors de leur année de médecine, comme la thermodynamique.

L'imagerie médicale, une des spécialités de l'école
Par ailleurs, parmi toutes les voies de spécialisations possibles à l'ESME Sudria, l'école propose dans son cursus Recherche et Innovation une spécialité en Signaux et images en médecine particulièrement adaptée aux étudiants en PAES. Alliant ingénierie et santé, les promotions de la spécialité réunissent futurs ingénieurs et jeunes internes. Cette formation ouvre aux étudiants qui en sortent la possibilité de travailler en laboratoires et centres de recherche pour proposer des méthodes et une instrumentation originales, que ce soit pour améliorer les outils de diagnostic médical ou pour résoudre des problèmes posés par le nombre croissant de disciplines faisant appel à l'imagerie médicale.

Si d'aventure vous souhaitez rejoindre l'école, venez rencontrer l'équipe pédagogique et les étudiants de l'ESME Sudria lors de la réunion d'information à destination des étudiants en PAES organisée le 27 mai de 14 h à 18 h, au 40-42 Rue du Docteur Roux, Paris (15e). Si vous souhaitez y participer, merci de vous y inscrire par mail.


Découvrez le témoignage de Mathieu Ataes (ESME Sudria promotion 2016), ancien étudiant en PAES qui a choisi de se réorienter vers l'ingénierie.


Un étudiant de l'ESME Sudria sur les routes d'Himalaya

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Nils Van Effenterre (ESME Sudria promo 2015), cocréateur de l'association A Broad Trip, profite de son année de césure pour coréaliser le documentaire « L'Himalaya à dos de Panda ».

Himalaya_01.jpgComment est né ce projet ?
L'idée de monter ce projet vient d'un désir de longue date, celui de découvrir le monde avec mes deux amis d'enfance, Colin Vanlaer (Science Po Paris) et Benoît Crouet (INSEEC Paris). Colin est parti faire un trek dans le Nord de l'Inde, au Ladakh, l'été dernier. Sur la route, des panneaux de signalisation estampillés Border Roads Organisation ont attiré son attention. Cette entreprise gouvernementale construit des routes le long de la frontière nord indienne afin de faciliter le mouvement des camions et des militaires le long des frontières indo-pakistanaise et indo-chinoise. En rentrant, il nous a fait part de ce sujet et ça a fait « tilt » immédiatement : « Prenons une année de césure et montons ce projet de documentaire ! » Nous n'avions pas vraiment d'expérience professionnelle dans ce domaine mais on a eu le temps d'apprendre par nous-mêmes certaines méthodes journalistiques et cinématographiques. Par ailleurs, notre alliance de compétences nous permet de nous épanouir respectivement dans la communication et la production pour Benoit, le journalisme pour Colin, et la conduite de projet pour ma part.

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De gauche à droite : Nils Van Effenterre, Benoit Crouet et Colin Vanlaer

Pourquoi s'être intéressé à l'impact de ces routes sur les populations ?
L'idée de départ était d'enquêter sur Border Roads Organisation. On s'est rendus compte qu'enquêter sur une entreprise gouvernementale est quasiment impossible pour un premier documentaire. Nous avons changé de cap pour nous concentrer sur les populations qui côtoient la route tous les jours. Nous sommes allés dans des villages totalement isolés, nécessitant parfois plus de 5 jours de trajet à travers jungle et rizière. Ces tribus se retrouvent du jour au lendemain face à un marché global, à une civilisation. De nouveaux produits, alimentaires notamment, sont acheminés, des écoles publiques sont créées, de nouveaux métiers naissent comme celui de conducteur de Jeep. Le constat que l'on peut faire pour l'instant, c'est que cette modernisation forcée par le biais de la route apporte de nouvelles lois et règles sur des populations qui les avaient justement fuies ; ces peuples ne savent d'ailleurs pas réellement sur quel pied danser entre la satisfaction d'accéder à plus de facilités et la frustration de voir leur tradition se perdre. Par ailleurs, comme symbole du nouveau monde capitaliste qui arrive à eux, la route ne profite pas aux plus démunis ce qui est le sujet d'une de nos interviews avec une fermière du Sikkim.

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Comment produire un documentaire de 52 minutes quand on est étudiant ?
Nous avons commencé par monter une structure pour récolter de l'argent, l'association A Broad Trip. Ensuite, nous avons créé une plaquette commerciale pour démarcher des sponsors. Cela a été difficile à cause de notre inexpérience mais nous avons tout de même décroché une bourse dans notre ville d'origine, Le Plessis-Robinson ; ainsi qu'une subventions de la part de l'INSEEC Paris et un contrat avec Cofely - GDF Suez juste avant le départ. La suite logique a été le crowdfunding via les plateformes de dons en ligne comme KissKissBankBank qui nous a permis de récolter 5000 euros nécessaire à l'achat du matériel audiovisuel.
On a embêté pas mal de monde avec ce projet avant le départ alors, pour les remercier d'avoir rendu notre idée possible, on publie régulièrement du contenu sur notre site Internet : www.lhimalayaadosdepanda.com. On y trouve de mini documentaires réalisés sur place, des carnets de route, des articles d'actualité et des photos. Sur place, nous prenons le maximum d'images possibles de ce qui nous entoure et nous monterons le tout une fois de retour à Paris.

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Quels ont été vos contacts en France et en Inde ? 
Nous avons eu la chance de rencontrer Jeanne Mascolo de Filippis (écrivain, documentariste et spécialiste de l'Inde) qui nous a beaucoup conseillés. Une fois en Inde, nous avons eu tour à tour des rendez-vous avec l'ambassadeur de France à Delhi et avec des journalistes, notamment chez Babel Press. Tous nous ont ouvert leur carnet de contacts qui allaient de fixers locaux (sorte de guide connaissant les traditions, les personnes, et les recoins d'une région à qui l'ont fait appel lors de tournage) à des moudjahidins repentis en passant par des géologues et colonels de l'armée retraités. On a également été contactés par un festival de voyageurs et de documentaires pour une diffusion du film finalisé.

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Qu'est-ce que ce projet vous a apporté personnellement ?
Nous sommes partis sept mois en dehors des sentiers battus. Dans l'Arunachal Pradesh et le Nagaland (Nord-Est de l'Inde), nous n'avons pas rencontré de touristes durant près d'un mois et demi. Nous avons passé beaucoup de temps dans des villages sans eau ni électricité, sans route non plus, mais avec un « roi de village ». Voyager avec ce projet en tête nous a forcés à quitter les voies touristiques et à nous fondre dans ces cultures si différentes. On rencontre des gens aux parcours tellement incroyables que l'on comprend que la vie n'est ni fixée, ni déterminée à partir du moment où l'on quitte les études. Le même métier pendant 30 ans n'est plus l'objectif d'une vie.
Evidemment, voyager c'est grandir, c'est se confronter à ses propres valeurs pour s'en créer de nouvelles. Si j'avais un conseil à donner aux étudiants, j'aimerais leur dire qu'il faut absolument qu'ils découvrent le monde autrement. Notre objectif c'est d'informer via notre documentaire mais aussi de donner envie de voyager, car voyager c'est vivre pleinement chaque instant !


Suivez les aventures de Nils, Colin et Benoît sur Facebook, Twitter, YouTube ou sur leur site Internet.

Le projet Handi'Light remporte le prix de l'Innovation du Défi H

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Trois étudiants de la majeure « Systèmes embarqués et électronique », Henri Buyse, Romain Cancilliere et Julien Carbonnier (ESME Sudria promo 2014) ont reçu le prix de l'Innovation de la 3e édition du Défi H organisé par Sogeti et Le Monde Informatique. Remis par Serge Haroche, le prix Nobel de physique 2012, lors de la cérémonie de clôture du concours le 20 mai, cette distinction récompense l'ingéniosité de leur projet Handi'Light qui utilise la luminothérapie pour aider les personnes atteintes de trouble de la vigilance.

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Des lunettes pour aider les personnes victimes d'un traumatisme crânien
Accompagnées par un coach spécifique d'une entreprise partenaire, les six équipes en lice pour le Défi H avaient six mois pour réaliser un projet contribuant à l'insertion professionnelle des handicapés en association avec un organisme luttant contre un handicap. Handi'Light n'a pas dérogé à la règle. Ainsi lié à l'UEROS (unité d'évaluation, de réentrainement et d'orientation) de l'Hôpital Raymond Poincaré de Garches et coaché par Robert Demaille, directeur de projets à Capgemini / Sogeti, le projet défendu par Henri, Romain et Julien a fortement impressionné le jury de par son idée accrocheuse : créer une paire de lunettes de luminothérapie afin de pallier les problèmes de concentration.
« Un traumatisme crânien peut entraîner des problèmes de synchronisation veille-sommeil, une fatigue importante et des problèmes de concentration, explique Henri. Pour aider ces personnes, il fallait donc utiliser la luminothérapie à travers un traitement basé sur la lumière artificielle. » Davantage éclairés sur la question grâce aux documentations fournies par le docteur Maria-Antonia Quera Salva, chef du service Veille / Sommeil de l'hôpital, le trio a pu mieux définir quelles étaient les lumières à utiliser pour leur mission.

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Toutes les lumières ne se valent pas
Bien que plusieurs études ont démontré que la lumière bleue était très stimulante, les étudiants ont fait le choix de s'en passer pour le projet Handi'Light, craignant à raison certaines conséquences possibles comme la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). « À la place, nous avons préconisé l'usage de deux lumières : la verte et la rouge, souligne Henri. Nous avons travaillé sur deux types de vert - un vert assez proche du bleu et un autre plus proche du jaune - pour améliorer la vigilance de l'usager sans faire du mal à sa rétine. On a ajouté la couleur rouge car, selon les médecins, il s'agit d'une lumière placebo : avec elle, le cerveau travaille plus de lui-même sans qu'il y ait de création de molécules pour améliorer la concentration. »
Ces lunettes permettent au porteur de recevoir directement de la lumière dans les yeux sans pour autant le forcer à interrompre ses activités. « La personne peut, par exemple, continuer à lire en les portant », précise Henri qui, avec Romain et Julien, a testé le concept... en cours ! « Comme cette paire de lunettes est censée améliorer la vigilance des personnes qui les portent, nous les testions nous-même quelques fois, après la pause déjeuner, quand la digestion nous faisait un peu piquer du nez », s'amuse d'ailleurs à raconter l'étudiant.

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Des lunettes qui intéressent également les professionnels
Clairement destinée aux traumatisés crâniens car réalisée à la demande de l'Hôpital de Garches, la paire de lunettes Handi'Light pourra également être utilisée par d'autres malades ayant également des problèmes de concentration mais par certaines professions. « On pourra peut-être les retrouver chez le routier qui fait ses heures de route et commence à fatiguer ou encore chez le médecin qui vient de faire une garde de 24 h », précise ainsi Henri. À l'issue du Défi H (et du Symposium auquel participait également Handi'Light), des professionnels se sont d'ailleurs déjà montrés intéressés par le concept prometteur. Normal qu'un projet avec un tel potentiel leur ait tapé dans l'œil !

Retrouvez Handi'Light sur Facebook et Twitter.

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Le Défi H, un concours étudiant pour l'insertion professionnelle des handicapés
Plus qu'un concours entre grandes écoles et universités, le Défi H repose avant tout sur trois idées fortes : parler et faire parler de l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, encourager l'esprit d'entreprendre et d'innovation des jeunes et promouvoir les filières informatiques et technologiques. Ce défi profondément pédagogique voyait ainsi concourir six équipes préalablement sélectionnées représentant chacune une grande école ou une université.

Forum Entreprises du campus de Lille : une réussite !

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Pour la première fois, l'ensemble des écoles lilloises de IONIS Education Group organisaient conjointement un grand Forum Entreprises le 19 février. En attirant plus d'une soixantaine d'entreprises régionales et nationales, l'événement prouve le dynamisme et l'esprit de corps qui animent le campus de Lille.


A la recherche de l'étudiant parfait
Il ne manquait personne au 60 boulevard de la Liberté en cette matinée de février. En effet, les écoles ISEG Business & Finance School, ISEG Marketing & Communication School, ISEFAC BachelorESME SudriaEpiteche-artsup et ISEFAC Alternanceétaient toutes réunies pour permettre aux 500 étudiants du campus lillois de dénicher le stage parfait. « Tous nos étudiants, quelle que soit l'école où ils sont, doivent faire un stage à la fin de l'année : ça fait partie de notre pédagogie, explique Anastasia Tourillon, responsable du développement régional et des admissions de l'ESME Sudria Lille. Le but d'un Forum Entreprises est de faire venir des entreprises pour qu'elles proposent des offres de stages auxquelles les étudiants peuvent postuler directement tout en tissant un premier lien avec les recruteurs. »

De ce fait, en réunissant « tous les contacts et partenariats entreprises de chacune des écoles », cette première grande édition réunissait une impressionnante quantité de professionnels à l'affût d'une ou plusieurs perles rares. « Si des forums ont lieux chaque année, on a voulu taper plus fort cette fois en incluant toutes les écoles, souligne Laura Mangelaire, responsable du développement régional à e-artsup Lille. On a eu des réunions au fil des mois avant l'évènement. Chaque école avait pour mission d'informer les entreprises, de s'occuper des inscriptions et d'aider à l'installation de ce forum. On y a travaillé avec une belle énergie sans relâche ! »

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Des entreprises de tous secteurs
L'organisation très réussie d'Audrey Valentin, responsable relations entreprises, stages et anciens de l'ISEG Group - Campus de Lille et les efforts communs des équipes de chaque école ont payé. Ils ont permis de réunir 67 entreprises sur trois étages de 9 h à midi. « On retrouvait de très belles enseignes régionales et nationales sur le campus pour nos étudiants », comme l'explique Anastasia Tourillon. Parmi toutes ces sociétés, Auchan International, Nestlé, La Voix du Nord, Darty, Foncia, Le Printemps ou encore la Société Générale étaient venues profiter de l'aubaine que représente une telle initiative. « L'avantage pour eux : rencontrer différents profils le même jour. Des ingénieurs, des communicants, des commerciaux, des experts en informatique, des spécialistes de la création numérique... toutes les spécificités de nos écoles ! »

« Outre le fait de se trouver un stage - élément majeur dans la pédagogie de notre école - ce forum était l'occasion rêvée pour nos étudiants de constituer leur réseau professionnel, note Anne Hervo, directrice déléguée d'ISEFAC Bachelor Lille. Pour ce faire des graphistes et des spécialistes du recrutement les ont coachés lors de la semaine professionnelle organisée par l'école la semaine dernière. » « Pour les entreprises c'est l'occasion de faire naître des besoins et de créer des opportunités de part et d'autre », souligne Guillaume Fourtaux, directeur pédagogique régional d'Epitech Lille.

En complément de cette manifestation, les étudiants ont assisté à une conférence présentant l'importance du réseau professionnel donnée par Magali Fosse, déléguée générale de Place de la Communication, l'association des professionnels de la communication du Nord-Pas-de-Calais. « Le bilan est très positif, se réjouit Laura Mangelaire. Les étudiants étaient prêts : ils avaient leur CV, leur lettre de motivation et aussi une bonne présentation vestimentaire. Ceux d'e-artsup étaient également venus avec un book pour présenter leurs travaux à toutes les entreprises, pas uniquement pour les agences de communication ou les agences publicitaires. » « De très nombreuses entreprises ont promis d'être de nouveau présentes l'an prochain », conclut Audrey Valentin. Rendez-vous pris.

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Une solidarité qui se cultive
Si ce grand Forum Entreprises était le premier du genre, les écoles de Lille avaient déjà uni leurs forces pour une autre bonne cause : la semaine de lutte contre le sida en novembre 2013. Et vu l'engouement suscité par l'un et l'autre, de futurs évènements inter-campus devraient encore voir le jour. « On essaye au maximum de développer des projets communs inter-écoles, assure Anastasia Tourillon. C'est un réel plaisir de travailler ensemble, d'autant que ça marche très bien et que les étudiants en redemandent. »

Les étudiants de l'ESME Sudria en nombre au Challenge du « Monde des Grandes Ecoles et Universités »

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Le 24 mai, les Bureaux des Sports de l'EPITA, l'ESME Sudria, Sup'Biotech et Ionis-STM participaient au Challenge du « Monde des Grandes Ecoles et Universités » (CDMGE), un Forum des métiers atypique créé par six grandes sociétés pour venir à la rencontre de plus de 6 000 étudiants venus de toute l'Europe. L'occasion pour les étudiants des écoles du Groupe IONIS de participer à une compétition sportive des plus festives.

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Guillaume André (ESME Sudria promo 2017), président du Bureau des Sports de l'ESME Sudria :
« Cette année, nous avions deux équipes de football masculin, une dizaine de participants aux épreuves d'athlétisme et une quarantaine d'étudiants de l'école qui sont venus nous supporter toute la journée ! Nous n'avons pas vraiment pu nous entraîner avant la compétition mais nous sommes quand même arrivés jusqu'au 8es de finale en foot. De toute façon, l'essentiel, c'était que les étudiants passent un bon moment et s'amusent, ce qui a été le cas ! La plupart ont participé aux activités présentes, comme le babyfoot géant, ou ont fait des photos sur les stands, notamment celui où on pouvait poser avec R2D2 de Star Wars ! Enfin, il ne faut pas oublier notre mascotte, Krokro le gros ours, qui s'est bien amusée avec ses petits camarades. Il était tout bon, tout fier ! »

La gouvernance européenne de l'Internet en question

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« Quelles pistes développer pour une gouvernance européenne de l'Internet ? » Telle est la question à laquelle tentera de répondre l'ESME Sudria dans le cadre d'une grande conférence organisée les 18 et 19 juin en partenariat avec Forum Atena, Eurolinc et l'ECE. Ouverte à tous (sous réserve d'inscription), une journée d'ateliers-débats se déroulera dans les locaux de l'école à Paris Montparnasse le 19 juin.

conference_gouvernance_internet_esme_sudria2014_04.jpgFace à la place prépondérante des Etats-Unis sur la question de la gouvernance d'Internet, l'Europe doit se positionner et trouver des pistes tangibles. C'est dans cette optique que Forum Atena et Eurolinc organiseront une grande conférence en partenariat avec les écoles ECE et ESME Sudria. Divisée en une table-ronde le 18 juin et une journée d'ateliers-débats le 19 juin, elle rassemblera toutes les composantes de l'excellence française en matière de numérique - créateurs, inventeurs, développeurs, donneurs d'ordre ... - avec pour but d'expliquer les problèmes, de débattre et surtout de proposer des solutions innovantes. Plus de 350 invités sont attendus pour cet événement qui réunira des Internautes, des associations, des acteurs de l'Internet, de grandes entreprises, offreurs de technologies, de services, constructeurs, revendeurs, clients et consultants !

Lors de la journée du 19 juin organisée sur le campus Paris-Montparnasse de l'ESME Sudria, plusieurs sujets et thèmes d'actualité seront abordés : « SmartCities et connectivité des territoires », « Surveillance & sécurité », « Objets connectés », « Économie collaborative et Internet » et « Quelles alternatives construire face à la domination US ? ».

conference_gouvernance_internet_esme_sudria2014_01.jpgConférence « Quelle gouvernance pour quel Internet ? » les 18 et 19 juin.
Evénement organisé par Forum Atena, Eurolinc en partenariat avec l'ECE et l'ESME Sudria.
Inscription obligatoire.

Programme :
Mercredi 18 juin : « Quel Internet, quelle société numérique demain ? »
Table-ronde organisée de 17 h 30 à 21 h 30 au Campus Eiffel de l'ECE.
10 rue Sextius Michel
75015 Paris

Jeudi 19 juin : « Quelles propositions pour demain ? »
Ateliers-débats organisés de 9 h à 16 h 30 au campus Paris-Montparnasse de l'ESME Sudria.
40-42 Rue du Docteur Roux
75015 Paris



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A propos de Forum Atena
Forum Atena a organisé depuis sa création en 2007 plus de 50 grands évènements / conférences, en partenariat avec des écoles d'ingénieurs : à Télécom ParisTech, Télécom SudParis, l'EPITA, EPF, Télécom Lille 1,Mines de Paris, ISEP, par exemple dix évènements en 2013.


conference_gouvernance_internet_esme_sudria2014_02.jpgA propos d'Eurolinc
Eurolinc a été créé en 2002 pour participer aux réunions du SMSI (Sommet Mondial de la Société de l'Information). Ses membres ont participé à toutes les réunions internationales sur le thème de la Gouvernance : FGI (Forum de la Gouvernance d'Internet), AIS (African Internet Summit), Sommet internet de New Delhi... Le Directeur des projets d'Eurolinc est Louis Pouzin, inventeur du datagramme qui a permis le développement de l'Internet et représentant de la Société Civile au High Level Commission.

Revivez en vidéo la cérémonie de remise des titres de la promotion 2013 de l'ESME Sudria

Symposium 2014 : un fauteuil roulant contrôlable par la pensée

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Après Handi'Light, lauréat du prix de l'innovation du Défi H, la présentation des projets du Symposium 2014 se poursuit. Cette fois-ci, retrouvez le projet « NeuroMove » de Pierre Pagliughi, Grégoire Lerondeau et Kevin Martins (ESME Sudria promo 2014), un fauteuil roulant électrique contrôlé par la pensée, actuellement en lice pour le premier prix de la catégorie « émergence » du Concours national de création d'entreprises innovantes 2014.

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À la base du projet « NeuroMove », il y a d'abord une idée, celle de Karim Ait Abderrahim, responsable du laboratoire Energie & Systèmes de l'ESME Sudria. « J'ai eu cette idée l'été passé en tombant sur le MindWave, un casque développé par la société NeuroSky qui capte les ondes du cerveau et réagit également aux clignements des yeux, explique le responsable. Ces ondes sont envoyées à partir d'un module Bluetooth intégré au casque et peuvent donc être captées à partir d'un module récepteur Bluetooth. Du coup, en cherchant comment pouvoir exploiter ce casque, j'ai rapidement pensé au fauteuil roulant car, comme la commande moteur fait partie de nos spécialités au sein de laboratoire et que l'on sait très bien faire de l'électronique, ça me paraissait évident. » Confié en octobre 2013 à Pierre, Grégoire et Kevin dans le cadre de leur projet de fin d'études, le projet se développe ensuite rapidement. « Nous avons d'abord acheté le casque puis, pour valider l'idée, les étudiants ont d'abord développé un prototype à partir d'une petite voiture téléguidée sur laquelle nous avons implanté une première version de la carte électronique afin de tester le système, détaille Karim Ait Abderrahim. Comme le test s'est avéré concluant, nous nous sommes ensuite procurés un fauteuil motorisé. »

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Un fonctionnement simple qui facilitera la vie des personnes handicapées

Désormais équipés du matériel adéquat et conscients du potentiel de leur projet, les trois étudiants passent alors plusieurs mois à développer leur fauteuil et peaufinent son mode de fonctionnement. Grâce à leur ingéniosité et au soutien du laboratoire de l'ESME Sudria, ils réalisent une carte électronique permettant à l'usager du fauteuil, y compris les personnes fortement handicapés physiques, de se déplacer simplement grâce à deux types de signaux : ceux qui proviennent des ondes liées à la concentration et ceux liés aux clignements des yeux. Les premiers sont utilisés par l'usager pour régler la vitesse selon le degré de concentration quand les seconds sont nécessaires pour donner la direction (droite, gauche, avant, arrière) du fauteuil.

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Vers la création d'une start-up ?

Six mois après ses débuts, « NeuroMove » a été sélectionné pour le Symposium 2014 (qui réunit les meilleurs projets de fin d'études des étudiants de l'ESME Sudria) et est toujours en lice pour remporter le premier prix de la catégorie « émergence » du Concours national de création d'entreprises innovantes 2014. « Pendant l'avancée du projet, en février, nous avons rencontré la société Tech2Market, qui aide les projets technologiques innovants et nous a poussés à nous inscrire à ce concours organisé par le ministère de l'éducation supérieure et de la recherche et Bpifrance, raconte Pierre Pagliughi. Nous avons passé un entretien devant un jury début mars pour présenter le projet et notre optique de monter une start-up ensuite. La première étape sera d'ailleurs de rencontrer de potentiels investisseurs, ce qu'on va commencer à faire à partir du mois de juillet, et, bien entendu, de déposer le brevet. Nous comptons monter la société tous les trois en se répartissant les rôles : un s'occuperait de la technique, un autre du marketing et le dernier du business. »

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Un projet inoubliable pour les étudiants

S'il obtient la première place du concours, le trio récoltera près de 45 000 euros pour monter leur structure. En attendant les résultats (prévus pour juillet), il peut déjà se réjouir du travail accompli et des souvenirs que leur laissera ce projet. « Nous avons développé tous les trois une réelle cohésion, un esprit d'équipe et surtout de l'amitié à travers les différentes étapes qu'on a vécues, souligne Pierre. Ce projet a vraiment été enrichissant. Cette dernière année marque le début de nouvelles grandes étapes et c'est vraiment un super lancement. Cela nous a vraiment donné des bases solides pour après continuer dans cette optique-là. »

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Deux étudiants de l'ESME Sudria remportent le Trophée Etudiant FFGolf Société Générale

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Guillaume Dubois (ESME Sudria promo 2017) et Thomas Duforest (Esme Sudria promo 2015) ont remporté la 10e édition du Trophée Etudiant FFGolf Société Générale qui se déroulait les 31 mai et 1er juin.

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Thomas et Guillaume

Guillaume Dubois peut être fier. Après avoir atteint la deuxième place lors de sa première participation l'an dernier, il a finalement rempli son objectif en atteignant la plus haute marche du podium à l'issue de l'édition 2014 du Trophée Etudiant FFGolf Société Générale. Bien aidé par son binôme Thomas Duforest, l'étudiant permet ainsi à l'ESME Sudria de briller sur le green et de remporter sa première coupe dans cette discipline.

Depuis combien de temps pratiques-tu le golf ?
Je suis un joueur de golf depuis maintenant sept ans. Ce qui me plaît dans le golf, c'est que c'est un sport individuel - même si parfois il peut se pratiquer en équipe - qui pousse à toujours vouloir à aller plus loin et être plus précis. Au début, je m'entraînais beaucoup mais, depuis que j'ai commencé mes études, j'ai un peu ralenti le rythme. Par contre, cela fait longtemps que la date de ce Trophée était cerclée sur mon calendrier : je voulais vraiment représenter l'ESME Sudria comme je l'avais déjà fait l'année dernière. Mon seul objectif était d'inscrire le nom de l'école sur la coupe et de la ramener à la maison.

Est-ce le premier trophée de ta « carrière » ?
Non, ce n'est pas le premier mais c'est vraiment un trophée qui me tenait à cœur. D'autant qu'avec Thomas, j'étais persuadé que nous pouvions faire quelque chose de grand... et nous l'avons fait !


Où sera entreposée la coupe ?

Pour le moment, elle est chez Thomas. Je vais ensuite la récupérer puis, d'ici peu de temps, nous la ramènerons à l'école pour l'y exposer. On ne peut la garder qu'un an avant qu'elle soit remise en jeu...

Comptes-tu déjà participer à la prochaine édition pour gagner à nouveau ?
Si je suis sur Paris, bien sûr. En fait, tout dépendra de mes disponibilités car, en 3e année, les étudiants de l'ESME Sudria partent à l'étranger lors du semestre international. Je vais quand même essayer de revenir pour ce week-end-là et de trouver un étudiant de l'école pouvant faire équipe avec moi.

As-tu déjà pensé à créer une association de golf au sein de l'ESME Sudria ?
Oui, ça m'est déjà passé par la tête. Si d'autres golfeurs dans l'école sont motivés, je suis le premier à être partant pour monter une association !

Les étudiants de l'ESME Sudria Lyon à la découverte du Data Center de HP

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Après avoir visité la centrale nucléaire du Bugey (Ain) lors de leur 1re année, les étudiants de 2e année de l'ESME Sudria Lyon ont cette fois-ci eu la chance de pouvoir s'immiscer au cœur d'un centre de données français de classe mondiale : le data center grenoblois de HP, récent partenaire de l'école.

hp_esme_sudria_visite_00.jpgRaphaël Bourguignon (ESME Sudria promo 2017) attendait depuis plusieurs mois ce jour du 20 mai et pour cause : cette journée, prévue de longue date, allait permettre aux étudiants lyonnais de 2e année de visiter le data center de HP situé à Grenoble. « Moi, ça m'intéressait beaucoup car, même si je ne sais pas encore précisément ce que je veux faire plus tard, cela sera sûrement orienté vers l'électronique ou l'informatique, explique ainsi l'étudiant, conscient de la chance d'approcher de plus près un tel lieu. Un data center, cela reste quelque chose qu'on ne connaît pas forcément très bien : comme tout ce qui concerne l'enregistrement de données à grande échelle sur serveurs, cela reste un peu caché. »

hp_esme_sudria_visite_01.jpghp_esme_sudria_visite_02.jpghp_esme_sudria_visite_03.jpg« On peut tout faire dans un data center »
Au programme de cette matinée spéciale : une présentation de HP et ses technologies mais aussi une description plus complète du site de Grenoble. « Cela portait sur l'architecture du complexe, les systèmes de stockage, les systèmes de refroidissement, les salles de serveurs, etc. Ensuite, comme nous faisions les visites en trois petits groupes, nous avons toujours eu un moment pour discuter avec les ingénieurs présents et découvrir les rôles de chacun. » Pour la plupart impressionnés par ces « 800 m² remplis de boxes de près de 2 m de haut sur 1 m de large possédant chacun une trentaine de serveurs », les étudiants ont peut être assisté à la naissance d'une vocation lors de cette excursion technologique. D'autant qu'un data center, pour fonctionner, demande la présence de profils performants et complémentaires comme ceux des ingénieurs formés à l'ESME Sudria. « On peut tout faire dans un data center, conclut Raphaël. On peut aussi travailler dans l'électronique que dans la thermodynamique, l'informatique, la programmation ou la mécanique ! »

Des after works pour les étudiants lyonnais

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Après Paris, c'est au tour de l'ESME Sudria Lyon d'accueillir régulièrement des after works où Anciens, promotions actuelles et membres de l'administration se réunissent. À l'initiative de ces rendez-vous conviviaux se trouve le Club de communication monté par des étudiants du campus lyonnais.

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Jérémie Bartak (ESME Sudria promo 2017) est à l'origine de ces after works qu'il organise avec les autres membres du Club de communication du campus de Lyon. « Etant parisien, je profitais des vacances scolaires pour participer aux after works qu'organisait l'ESME Sudria, explique-t-il. Je trouvais très sympathique le fait de pouvoir rencontrer d'autres étudiants mais aussi des Anciens. L'ESME Sudria est, au-delà d'une école, une grande famille et je voulais que cela se traduise également à Lyon car, en deux ans, nous n'avions finalement pu rencontrer les Anciens qu'à de très rares occasions. Avec une amie, nous avons donc pris la décision d'organiser ces after works dans ce but. » Inspiré par l'organisation des rendez-vous parisiens, Jérémie voulait donc instaurer cette même tradition près de son campus pour renforcer les liens entre les différentes promotions mais aussi permettre aux étudiants de comprendre davantage le rôle des ingénieurs et commencer à tisser leur réseau professionnel dans un contexte plus détendu. « Ces rencontres informelles ont plusieurs avantages, assure Jérémie. On peut y récupérer des contacts utiles mais surtout découvrir les métiers des Anciens. Cela permet de ce que les diplômés font, comment ils ont obtenu leur poste actuel et quels postes ils peuvent atteindre par la suite. Un ingénieur nous a même confié utiliser tous les jours pour son travail une formule apprise à l'ESME Sudria lors de sa 4e année ! » Réunissant à chaque fois plus d'une vingtaine d'étudiants, les after works lyonnais reprendront en septembre au rythme d'un rendez-vous par mois après trois premières éditions réussies en mars, avril et mai.


Découvrez le Club de communication lyonnais
Relié à la communication de l'ESME Sudria Lyon, le Club de communication réunit des étudiants motivés souhaitant participer au rayonnement de l'école. Dépendant de l'administration et placé sous la responsabilité de Marine Inglebert, responsable des admissions et du développement du campus lyonnais, il permet à ses membres de prendre part à plusieurs missions en plus de l'organisation des after works. Les étudiants peuvent ainsi aider les équipes à mettre en place la promotion et la logistique des conférences organisées, que celles-ci se déroulent à l'école ou soient retransmises depuis les campus lillois et parisiens, et participer aux différents salons étudiants.

Symposium 2014 : découvrez les meilleurs projets des étudiants de 5e année

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Dans une école d'ingénieurs comme l'ESME Sudria, la recherche occupe une place fondamentale. Moteur d'innovation, en lien avec le monde de l'entreprise et des institutions publiques, elle constitue un atout pour la renommée de l'école et la formation de ses étudiants.

À ce titre, le Symposium organisé tous les ans est un rendez-vous capital. Il permet aux professionnels, qu'ils soient entrepreneurs ou industriels, de découvrir les meilleurs projets de fin d'études réalisés par les futurs ingénieurs de 5e année à travers les 4 laboratoires de l'école. L'édition 2014 de l'événement, qui a notamment vu les présentations de projets innovants tels que Handi'Light ou NeuroMove, s'est déroulée le 15 mai au campus parisien de l'école. Retrouvez la vidéo réalisée à cette occasion.


Retrouvez les vidéos des précédentes éditions.

13 étudiants de l'ESME Sudria s'apprêtent à s'envoler pour Madagascar afin d'aider la population locale

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L'association IDÉES (Ingénieur pour le Développement et les EchangeS) Madagascar permet à ce pays, et plus particulièrement à la commune d'Alakamisy-Ambohimaha, de se développer. Créée et animée par les étudiants de l'ESME Sudria depuis 20 ans, elle entreprend chaque année un voyage sur place pour mener à bien différents projets. Avant de s'y rendre du 6 juillet au 20 août en compagnie de douze autres étudiants, Julie Labeyrie (ESME Sudria promo 2016), présidente de l'association, explique les objectifs de cette nouvelle excursion qui n'a rien d'une promenade de santé.

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Est-ce la première fois que tu participes au voyage avec l'association ?
Ce sera la première fois en tant que présidente de l'association mais j'étais déjà du voyage l'an dernier en tant que vice-présidente.

Quels sont les projets d'IDÉES cette année ?
La plupart du temps, les projets de l'association consistent en la mise en place de réseaux d'eau potable mais nous avons déjà également réalisé des projets d'écoles et d'électrification. Cette année, il y a trois projets différents : nous allons donner corps à deux réseaux d'eau mais aussi confectionner l'extension d'une école, avec l'ajout de deux nouvelles salles de classe, pour qu'elle puisse accueillir davantage d'élèves.

idees_asso_2014_03.jpgidees_asso_2014_04.jpgEn tant que futurs ingénieurs de l'ESME Sudria, comment organisez-vous vos activités sur place ?
Nous supervisons chaque projet et faisons absolument tous les travaux avec les habitants des villages. Nous ne sommes donc pas juste là pour regarder mais bien pour participer à toutes les étapes ! Pour les réseaux d'eau, nous creusons ainsi les tranchées avec les malgaches, puis nous installons les tuyaux, etc. Le calendrier sur place est très chargé : la plupart du temps, nous travaillons également le week-end.
En dehors de la joie que nous apporte le fait d'aider les habitants de Madagascar, ce voyage nous apprend aussi à mener un projet de A à Z, car nous démarrons sans rien et devons ensuite récolter des dons avant de venir tout préparer sur place ! C'est aussi un très bon moyen d'apprendre à travailler en équipe car, comme nous sommes treize à partir, nous devons apprendre à nous coordonner.

Faites-vous également un suivi de vos précédents projets ?
En fait, dans la commune où nous nous rendons, il y a des centaines de villages. Du coup, comme nous créons un réseau d'eau dans un nouveau village chaque année, nous en profitons également pour aller voir les anciens réseaux déjà réalisés pour en vérifier l'état et éventuellement faire des réparations.

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Vous pouvez suivre IDÉES Madagascar sur Facebook, Vimeo ou sur son site Internet.



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