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Channel: Blog de l'ESME - Ecole des ingénieurs de l'innovation responsable
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L'ingénieur en télécommunication vu par Éric Haentjens (ESME Sudria promo 1982), directeur général adjoint Finances, RH & Stratégie de Bouygues Telecom

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Les récents rachats en France opérés entre opérateurs Internet et mobile prouvent une nouvelle fois que le monde des télécommunications connaît actuellement de nombreux bouleversements. Les enjeux de ce secteur, très importants, représentent un réel défi pour les ingénieurs d'aujourd'hui et de demain. C'est dans ce contexte-là que l'ESME Sudria invitait Éric Haentjens (ESME Sudria promotion 1982) le 6 mai dernier dans ses locaux pour son cycle de conférences Les Mardis de l'Ingénieur. Aujourd'hui directeur général adjoint Finances, RH & Stratégie de Bouygues Telecom, cet invité revenait justement sur ce que représentent les missions des ingénieurs en télécommunications. Un plus pour les professionnels et les étudiants de l'ESME Sudria présents, notamment ceux de la majeure Réseaux et Télécommunications.


Découvrez les dates de rentrée et le calendrier des vacances de l'année 2014-2015 de l'ESME Sudria

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Les vacances, c'est bien et nécessaire. Mais savoir déjà quelles seront les dates de la prochaine rentrée de son école, cela aide encore davantage à en profiter ! Pour ses étudiants actuels et futurs, l'ESME Sudria dévoile donc son calendrier.

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campus-esme-paris_rentree.jpgDates de rentrée campus de Paris Montparnasse et Ivry-sur-Seine :
Apprentissage 1 : lundi 15 septembre à 9 h au campus d'Ivry-sur-Seine
Apprentissage 2 : lundi 8 septembre à 9 h au campus d'Ivry-sur-Seine
Apprentissage 3 : lundi 22 septembre à 9 h au campus d'Ivry-sur-Seine

Bachelor 1 : jeudi 11 septembre à 9 h au campus de Paris-Montparnasse
Bachelor 2 : vendredi 12 septembre à 9 h au campus de Paris-Montparnasse
Bachelor 3 : lundi 1er septembre à 9 h au campus d'Ivry-sur-Seine

Master 1 : lundi 8 septembre à 9 h au campus d'Ivry-sur-Seine
Master 2 : lundi 22 septembre à 9h au campus d'Ivry-sur-Seine



campus-esme-lille_rentree.jpgDates de rentrée campus de Lille :
Bachelor 1 : jeudi 11 septembre à 15 h
Bachelor 2 : jeudi 11 septembre à 9 h
Bachelor 3 : lundi 1er septembre à 9 h



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Dates de rentrée campus de Lyon :
Bachelor 1 : vendredi 12 septembre à 15 h
Bachelor 2 : vendredi 12 septembre à 9 h
Bachelor 3 : Lyon lundi 1er septembre à 9 h




Dates des vacances scolaires de l'année 2014 - 2015

Paris Montparnasse / Ivry-sur-Seine & Lille :
Toussaint (du 26 octobre au 2 novembre inclus), Noël (du 21 décembre au 4 janvier inclus), voyage de l'association Trace directe Organisation (du 24 janvier au 1er février inclus), Hiver (du 22 février au 1er mars inclus) et Printemps (du 26 avril au 3 mai).

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Lyon :
Toussaint (du 26 octobre au 2 novembre inclus), Noël (du 21 décembre au 4 janvier inclus), voyage de l'association Trace directe Organisation (du 24 janvier au 1er février inclus), Hiver (du 15 au 22 février inclus) et Printemps (du 19 au 26 avril inclus).

Le projet NeuroMove de nos étudiants, lauréat du Concours national d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes

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Figurant parmi les projets phares du Symposium 2014, NeuroMove vient d'être récompensé par les jurys nationaux et régionaux de la 16e édition du Concours national d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes, renommée i-LAB cette année. Ce prix « Île-de-France Est » de la catégorie « en émergence » du concours salue ainsi Pierre Pagliughi, Grégoire Lerondeau et Kevin Martins (ESME Sudria promo 2014) pour leur idée de fauteuil roulant électrique contrôlé par le biais des ondes cérébrales. Il est accompagné d'une subvention qui permettra aux trois étudiants de potentiellement lancer leur propre entreprise et continuer à développer leur projet. Bravo à eux !

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Stéphane Herondelle (ESME Sudria promo 2014) a besoin de vous pour son projet de mission humanitaire en Inde

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Stéphane Herondelle (ESME Sudria promo 2014) effectue un double diplôme avec l'ENS Cachan. Une fois son stage de fin d'études terminé, il partira en Inde pour effectuer plusieurs mois durant une mission humanitaire au sein de l'association Développement Sans Frontières auprès des jeunes de l'école du village de Kalkeri. Pour mener à bien cette aventure, cet étudiant au grand cœur sollicite l'aide des internautes à travers une campagne de crowdfunding.

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Établie dans le village du même nom, l'école de Kalkeri a été créée en 2001 par l'association Jeunes Musiciens du Monde en collaboration avec des citoyens indiens, français et canadiens. Le projet initial de l'association était de dispenser gratuitement aux jeunes indiens en difficulté une éducation à la musique indienne. Fort du succès rencontré, l'école propose maintenant une éducation scolaire en plus d'une éducation musicale pour 200 jeunes âgés de 6 à 22 ans et c'est pour participer à ce programme que Stéphane Herondelle souhaite s'envoler pour l'Etat du Karnataka dès novembre 2014. « Cette envie de réaliser une telle mission n'est pas nouvelle, explique ainsi l'étudiant. Dès le début de mes études, je m'étais en effet promis d'accomplir un projet humanitaire après l'obtention de mon diplôme. Sur place, je serai chargé d'enseigner des cours de langues, d'informatique et de faire de l'animation pour les jeunes de l'école. Je devrais également m'assurer que les enfants ayant des problèmes de santé soient référés aux personnes chargées des soins et participer à la vie de la communauté. » Pour financer une partie de ce beau projet et aider à votre tour ces jeunes indiens, Stéphane compte sur le soutien des internautes.

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Quand Stéphane dit qu'il part pour l'Inde, il ne raconte pas des salades


Pour l'aider, il suffit de faire un don sur la page de collecte consacrée à son voyage. Bonne chance à lui !

L'ESME Sudria Lyon inaugure son association avec la Société d'Electriciens et d'Electroniciens

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L'ESME Sudria Lyon hébergeait une conférence sur l'énergie de la Société d'Electriciens et d'Electroniciens (SEE) conduite par Patrick Leclerc, son président. Il s'agissait du premier acte de la collaboration débutée entre l'école d'ingénieurs et cette société savante française reconnue d'utilité publique.

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La SEE entretient des relations avec de nombreuses associations d'ingénieurs partout en France. En région Rhône-Alpes, elle collabore ainsi étroitement avec l'URIS, l'union régionale des ingénieurs et scientifiques et c'est justement à travers celle-ci qu'elle a pu entrer en contact avec l'école. « L'URIS Rhône Alpes a organisé au mois d'avril la Journée Nationale des Ingénieurs dans plusieurs lieux, dont le campus lyonnais de l'ESME Sudria, explique Patrick Leclerc. Suite à cette journée, nous avons organisé une réunion avec Eric Simon, directeur de l'ESME Sudria Lille et Lyon. A l'issue de cette dernière, nous avons conclu que nous étions mutuellement intéressés par le fait de partager nos informations et d'échanger, à Lille comme à Lyon, sur les manifestations que nous sommes capables de mettre en place sur les domaines de l'électricité. » Cet accord passé entre l'ESME Sudria et la SEE permet à cette société savante d'organiser ses futures conférences au sein de l'école. C'est ainsi que le 18 juin se tenait une première conférence au sein du campus lyonnais, devant une trentaine de professionnels et d'étudiants.

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La voiture électrique : une idée à creuser pour la santé et la consommation d'énergie

Cette conférence portait sur l'énergie et faisait directement écho à une des précédentes conférences de la SEE sur l'abandon des centrales nucléaires et la faible part de l'énergie renouvelable en France. « Nous pouvons constater que les 5 dernières générations ont consommé allégrement les réserves accumulées par les 120 000 générations précédentes, annonce Patrick Leclerc. Ce constat met en lumières deux choses : nous avons puisé dans des réserves qui ne sont pas renouvelables à l'échelle de l'homme (le pétrole, le charbon) et, en faisant cela, nous avons créé un système de dégradation de la Terre qui aujourd'hui risque d'être complétement irréversible. » Cette conférence débouchait ensuite sur une des solutions préconisée pour lutter contre cette pollution : la popularisation des véhicules électriques. « Cela permettra d'économiser les ressources en pétrole et d'éviter les émissions de particules et microparticules à l'origine de nombre de maladies et problèmes de santé, note le président de la SEE. La conférence s'est donc terminée sur une présentation des avantages des véhicules électriques mais de ses inconvénients, dont le plus important : la question de la production de l'électricité qui lui est destinée. »

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D'autres événements et échanges à venir

En plus d'organiser ses conférences au sein de l'ESME Sudria Lyon (et peut-être bientôt à l'ESME Sudria Lille), la SEE compte bien décliner l'accord passé avec l'école à travers d'autres opérations. Ainsi, comme le groupe régional Bourgogne de la SEE possède, fait la promotion et gère le Musée Ampère, les 1res années lyonnais seront probablement amenés à visiter cette maison où vécut André-Marie Ampère. « Cette visite serait intéressante puisque cela fait partie intégrante de ce qu'on appelle la "culture électrique" », soutient Patrick Leclerc. Si l'école a également une idée de conférence, la SEE pourra aussi l'accompagner en faisant traiter le sujet par un professionnel reconnu par l'association. Enfin, le réseau d'entreprises de la SEE pour favoriser des échanges entre l'école et des industriels pour des partenariats ou permettre aux étudiants de trouver un stage.

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A propos de la Société d'Electriciens et d'Electroniciens

Plus communément appelée la Société d'Electriciens et d'Electroniciens (SEE), la Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication a plus de 130 ans au compteur. Il s'agit d'une société savante qui a pour objectif de promouvoir et de divulguer la science dans le domaine de l'électrique, l'électricité et les techniques de l'information. Association basée à Paris et tournée vers les industriels, les universités et les grandes écoles, elle accueille plusieurs « clubs techniques » qui gèrent chacun un domaine bien spécifique (électrotechnique, matériel électrique, traitement de l'information, etc.) et réunissent régulièrement des experts d'entreprises qui viennent échanger sans souci de confidentialité ni de concurrence pour faire avancer la science. Ces échanges font l'objet de publications dans la « Revue de l'Electricité et de l'Electronique » (REE). En parallèle, la SEE possède également plusieurs groupes régionaux qui, grâce à un réseau d'experts, diffusent les avancées techniques au niveau local en organisant des conférences, des journées à thème ou encore des visites d'entreprises. La SEE remet aussi chaque fin d'année des diplômes aux industriels particulièrement performants dans l'innovation ou aux universitaires et thésards ayant fait avancer le domaine technique.

Carnet de voyage : Quentin Mercier (ESME Sudria promo 2016), de retour de son semestre international à la Shanghai Jiao Tong University

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Du 23 février au 30 juin, Quentin Mercier (ESME Sudria promo 2016) était en Chine pour effectuer son semestre international de 3e année au sein de la Shanghai Jiao Tong University (SJTU), une université réputée qui fait partie des nombreux établissements partenaires de l'ESME Sudria.

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En fin de 3e année, les étudiants de l'ESME Sudria poursuivent leurs études dans une des universités partenaires de l'école durant six mois. Ce semestre international offre l'opportunité de compléter leur formation tout en s'adaptant à un nouvel environnement culturel, dans la majorité des cas sans surcoût académique. De février à juin, Quentin Mercier a expérimenté ce voyage académique en évoluant dans « une université très bien cotée au niveau mondial » : la Shanghai Jiao Tong University. « J'avais un peu peur en partant, avoue l'étudiant, par ailleurs président de l'association Sudriabotik. C'était l'inconnu : on a entendu beaucoup de choses sur la Chine, des bonnes et des mauvaises... Mais finalement, une fois arrivé sur place, cela s'est super bien passé. »

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Quentin, à gauche, est également un passionné de photographie

Adaptation, installation et administration : les trois premières étapes du semestre international
Comme pour la plupart des étudiants partant étudier à l'étranger, les premiers jours du semestre de Quentin et les autres étudiants de l'ESME Sudria doivent d'abord prendre leurs repères. « L'accueil a été très chaleureux : nous avons été encadrés par des étudiants chinois dès notre arrivée à l'aéroport, raconte Quentin. Ils font partie du programme "Buddy" qui associe à chaque étudiant étranger un étudiant chinois pour nous montrer ce qu'on devait faire, où nous devions aller, etc. Nous avons pu être mis dans le bain petit à petit et, sans cela, nous aurions été complétement paumés vu la taille immense du campus et le nombre de tâches administratives à faire en arrivant. » Ce soutien aux étudiants de l'ESME Sudria fraîchement arrivés est précieux : prévu dans le cadre du partenariat liant l'école à la SJTU, il leur évite d'être dépaysés trop tôt.

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Le défi de la communication à l'étranger
« Pas grand monde ne parle anglais là-bas, détaille Quentin. Il faut donc avoir quelqu'un pour vous accompagner. Nous, nous avons eu cette chance mais c'était plus dur pour les autres personnes sur place qui devaient trouver cela par eux-mêmes. D'autant qu'il faut bien se faire comprendre auprès des équipes administratives du campus afin de signaler correctement notre arrivée, préciser notre date de départ, faire réaliser notre carte d'étudiant, etc. »

Comme le souligne Quentin, et même si les cours suivis par les étudiants de l'ESME Sudria y sont dispensés en anglais, se préparer à vivre un dépaysement linguistique fait aussi partie du voyage. Pour maximiser ses chances de pouvoir communiquer avec les habitants de Shanghai, il faut donc s'investir et ne pas hésiter à dégainer son smartphone en cas de quiproquo. « Avec mon cours de chinois, je sais dire énormément de choses mais sans mon cours, cela reste rudimentaire : je peux demander à manger, à boire, etc. Le principal problème de la langue chinoise, c'est d'arriver à maîtriser les tons - il y a cinq tons différents et, selon l'intonation de la voix, le mot peut avoir un sens différent. Je conseille donc d'utiliser l'application Pleco qui est un très bon dictionnaire anglais-chinois : cela permet de montrer les caractères et d'éviter les incompréhensions. »

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L'opportunité de découvrir le pays hôtes en parallèle aux cours
L'emploi du temps des étudiants lors du semestre international est aussi pensé pour leur permettre de découvrir davantage leur pays d'accueil. « J'avais cours tous les jours de la semaine mais, si je commençais en général à 8 h du matin, je pouvais très bien avoir l'après-midi de libre ou un "gros trou" dans la journée, précise Quentin. Cela nous permettait de sortir régulièrement dans le centre-ville de Shanghai en attendant les autres visites prévues le week-end. La ville est d'ailleurs aussi très active la nuit, avec beaucoup de soirées. » Pendant son séjour, l'étudiant a ainsi fait le plein de souvenirs visuels.

Passé notamment par Pudong, connu pour « sa vue magnifique, avec tous les bâtiments d'affaires sur l'eau », le « Yu Garden », « qui abrite la reconstitution d'une ville chinoise traditionnelle », les monts jaunes, « les célèbres montagnes ayant inspiré le film Avatar », ou encore la province du Sichuan, « pour la vallée de Jiuzhaigou où se trouvent de grands lacs bleus miroitants », Quentin n'a pas de regret, si ce n'est de pas avoir eu le temps de faire un tour au Musée de la Propagande qu'on lui a maintefois conseillé. « Ce semestre m'a ouvert l'esprit, affirme-t-il. J'étais un peu casanier avant de partir et maintenant je me dis qu'il y énormément de pays que j'aimerais visiter, de paysages magnifiques que je voudrais découvrir. Cela m'a donné envie de voyager. »

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Le réseau des diplômés : un atout de plus 2/2

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Depuis cette année, Dominique Steve (ESME Sudria promo 1986) succède à Philippe Deltombes (ESME Sudria promo 1972) à la présidence de l'association Ingénieurs ESME-Sudria. Cet ingénieur est également dirigeant d'Arcenza, sa propre société de conseil en systèmes et logiciels informatiques, qu'il a créé en 2007 après un parcours professionnel riche et varié comme salarié d'entreprises du secteur des logiciels. Dans sa transition du salariat à l'entrepreneuriat, il a bénéficié d'éclairages avisés des diplômés de l'ESME Sudria et revient justement sur son expérience auprès de l'association Ingénieurs ESME-Sudria, ainsi que sur la place de plus en plus importante que prennent les réseaux dans le monde professionnel.

Retrouvez la première partie de notre entretien avec Dominique Steve

association_anciens_ingenieurs_esme_sudria_entretien_president_dominique_steve_01.jpgDurant votre carrière, vous avez respectivement été ingénieur de recherche, ingénieur de développement, Technical Lead puis directeur à différents niveaux en entreprise avant de créer votre société. Au final, qu'est-ce qu'être un ingénieur selon vous ? Est-ce que cela représente un mélange de ces différents profils ou est-ce d'être capable justement de pouvoir se diriger vers d'autres horizons ?
Je pense que le profil d'ingénieur est multiforme et je suis toujours étonné de voir combien nos rôles et nos responsabilités peuvent varier. Mais je crois fondamentalement que le rôle distinctif de l'ingénieur est de faire le lien entre les besoins de la société au sens large - captés par les services marketing de l'entreprise - et les technologies de pointe développées par les experts, qui donnent accès à de nouveaux produits et à de nouvelles capacités d'industrialisation. L'ingénieur est donc un vecteur essentiel d'innovation et de croissance économique.
Il exerce un métier complexe, nécessitant une grande ouverture d'esprit, une capacité à apprendre, à trouver des solutions, à piloter des projets, à manager et à communiquer, mais qui, de par ses caractéristiques, apporte énormément de satisfaction personnelle.
Je considère d'ailleurs que ma propre carrière d'ingénieur reflète bien cette définition. Après l'ESME Sudria, j'ai pris la voie de l'expertise en logiciel d'abord par un DEA en informatique puis en rejoignant un programme de recherche de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) associant des chercheurs et des industriels. J'ai mis à profit cette expérience en recherche en participant, comme ingénieur de développement logiciel et responsable de projets, à l'entreprise qui a essaimé de ce projet. Par la suite, j'ai rejoint d'autres éditeurs de logiciels où j'ai évolué dans l'encadrement technique, l'encadrement humain et enfin l'encadrement d'activités. J'ai ainsi été associé à des aventures industrielles extrêmement motivantes au sein d'équipes internationales, dans des projets à forte composante d'innovation conduisant, dans le cas de l'entreprise Business Objects, à un leader mondial, en relation avec des clients stratégiques en Europe, aux Etats-Unis et au Japon.
La relation à l'international en expatriation ou au travers des filiales, partenaires et clients de l'entreprise est d'ailleurs une composante omniprésente de la fonction d'ingénieur qu'aucun étudiant ne peut se permettre d'ignorer tant sur le plan de la langue, que de la culture, des modes de pensée et de raisonnement, de l'histoire et de l'économie.

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Dominique Steve lors de la cérémonie de remise des titres de la promotion 2013

La création d'entreprise est-elle incontournable pour les ingénieurs ?
L'ingénieur est indispensable à la création d'entreprise et surtout à la création d'entreprise innovante. C'est essentiel pour nos économies occidentales, fortement dépendantes d'activités à forte valeur ajoutée, dans la compétition mondiale. Il est donc important que nos futurs ingénieurs soient confrontés à l'entrepreneuriat durant leur cursus ; d'autant que l'entrepreneuriat s'avère un excellent moyen d'ouvrir l'ingénieur sur les problématiques plus larges du fonctionnement de l'entreprise.
Pour autant, ne faisons pas d'une nécessité économique et d'une valorisation nouvelle de l'entrepreneur dans notre société, l'unique voie pour nos ingénieurs, comme ça l'a été pour les carrières dans les grands groupes industriels lorsque j'ai été diplômé. Tout jeune ingénieur n'est pas prêt ou motivé par la création d'entreprise. Il aura cependant de multiples opportunités de se développer au sein d'entreprises de tailles diverses, y compris des start-ups ou de jeunes entreprises de croissance. Il pourra aussi s'engager dans l'intraprenariat au sein de grands groupes, et éventuellement le moment venu, faire le choix de créer sa propre structure ou de reprendre une entreprise existante.

Le réseau des diplômés : un atout de plus pour les ingénieurs de l'ESME Sudria 1/2

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Depuis cette année, Dominique Steve (ESME Sudria promo 1986) succède à Philippe Deltombes (ESME Sudria promo 1972) à la présidence de l'association Ingénieurs ESME-Sudria. Cet ingénieur est également dirigeant d'Arcenza, sa propre société de conseil en systèmes et logiciels informatiques, qu'il a créé en 2007 après un parcours professionnel riche et varié comme salarié d'entreprises du secteur des logiciels. Dans sa transition du salariat à l'entrepreneuriat, il a bénéficié d'éclairages avisés des diplômés de l'ESME Sudria et revient justement sur son expérience auprès de l'association Ingénieurs ESME-Sudria, ainsi que sur la place de plus en plus importante que prennent les réseaux dans le monde professionnel.

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En quoi cultiver le réseau des diplômés est important pour les étudiants passés, actuels et futurs de l'ESME Sudria ?
Les réseaux professionnels ont toujours joué un rôle clé dans la réussite et le développement de la carrière professionnelle. C'est encore plus vrai aujourd'hui où les secteurs d'activité sont mondialisés, se restructurent fréquemment et où les entreprises sont fortement connectées à leurs clients, leurs partenaires, leurs fournisseurs, voire à leurs concurrents dans des joint-ventures sur certains territoires. Les ingénieurs sont donc naturellement amenés à posséder un réseau de relations au sein de leur entreprise et de ses partenaires. Pourtant, ce n'est pas suffisant : il est nécessaire d'adopter une démarche active et construite de développement et d'entretien de son réseau afin d'y apporter trois composantes essentielles : un réseau de pairs avec qui partager une expertise, des problématiques et valider son expérience professionnelle, un réseau plus éclectique où puiser des solutions innovantes et des idées nouvelles mais aussi un réseau d'amis pour se ressourcer (le fameux « modern posse » introduit par Lynda Gratton de la London Business School). Le réseau Ingénieurs ESME-Sudria, constitué de diplômés aux parcours très différents dans une grande diversité de secteurs professionnels, offre une source incontestable de rencontres et d'échanges dans ces trois dimensions.
C'est en particulier une des rares opportunités ouvertes à celui qui envisage une réorientation de carrière ou une reconversion professionnelle et qui se retrouve impuissant face à son réseau d'entreprise et aux recruteurs qui le confinent tous deux dans son domaine d'expertise et dans la valorisation de son expérience professionnelle acquise.
Personnellement, c'est la richesse que j'ai immédiatement constatée quand j'ai démarré mon projet de création d'entreprise. La création d'entreprise nous confronte à des problématiques qu'on ne peut facilement résoudre sans sortir de l'état d'esprit du salarié. En me rapprochant du réseau des dirigeants et créateurs d'entreprises de mon association de diplômés, et en rencontrant des chefs d'entreprises en activité ou retraités, j'ai obtenu des clés inestimables pour traiter plusieurs sujets sur lesquels je bloquais.

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Le bureau 2014-2015 de l'association Ingénieurs ESME Sudria
De gauche à droite : Michel Mazzella (secrétaire général adjoint), Olivier Destang (vice-président, Carrière), Bernard Vetter (vice-président, Réseau), Dominique Steve (président), Yves Moulin (trésorier), Catherine Gautier de la Plaine (vice-présidente, Communication) et Alain Leloup (secrétaire général, Groupes régionaux et étrangers)

Depuis combien de temps êtes-vous impliqué dans l'association des diplômés ?
Je le suis véritablement depuis 2004. Après mon diplôme en 1986, j'ai suivi le parcours normal d'un ingénieur, si tant est qu'il en existe un, et j'ai été très vite pris, comme la majorité des ingénieurs de l'ESME Sudria, par une vie professionnelle internationale intense. À cette époque, il me semblait que je n'avais pas assez de temps pour l'association et pour son réseau de diplômés. En réalité, j'avais une vision très naïve du réseau et je n'avais pas eu la chance d'être éclairé sur sa valeur et sur la façon de le développer et de l'utiliser. Heureusement, ça n'est plus le cas pour les plus jeunes générations. Quoiqu'il en soit, tout a changé en 2004, quand j'ai commencé à m'intéresser à l'entrepreneuriat. Je recherchais un guide de cuisine, une validation économique de mon projet, mais je souhaitais aussi inconsciemment me conforter dans la légitimité de ma démarche. C'est pourquoi j'ai rapidement ressenti une plus grande proximité avec le service proposé par mon association de diplômés qu'avec les organismes d'aide à la création d'entreprise institutionnels qui m'ont aussi apporté une aide utile. Mon attrait pour l'association est donc d'abord réapparu dans le cadre d'une recherche de service. Mais j'ai ensuite rapidement découvert la richesse, la qualité et la diversité de notre réseau. Et enfin, ce sont les échanges et les relations d'amitié que j'ai noués avec ses nombreux bénévoles qui m'ont durablement lié à l'association.

Retrouvez la deuxième partie de notre entretien avec Dominique Steve


Qu'est-ce qu'un lead planner ? La réponse de Thomas Lorineau (ESME Sudria promo 2012)

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Plusieurs possibilités de carrière s'offrent aux diplômés de l'ESME Sudria qui souhaitent mettre à profit leurs connaissances en ingénierie sans pour autant exercer un métier trop technique à leur goût. Parmi celles-ci, le métier de lead planner qui nécessite également un profil managérial. Consultant chez Eurogiciel depuis février 2013, Thomas Lorineau (ESME Sudria promo 2012) occupe justement ce poste-là pour Amadeus, le leader mondial des solutions de traitement des réservations pour l'industrie du voyage. Il nous dévoile les facettes de ce métier éminemment stratégique pour le bon fonctionnement de l'entreprise.

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Chaque année, certains étudiants de 5e année de l'ESME Sudria décident de réaliser un double cursus en ingénierie et management avec l'ISG. Ce choix, Thomas Lorineau l'a fait en 2012 en effectuant le MBA Conseil en organisation et Gestion du changement proposé par l'école de commerce. « Je n'avais pas spécialement envie de commencer ma vie active dans un métier trop technique, explique Thomas. Je voulais un métier plus fonctionnel, lié à la gestion de projets. Je pensais que le double diplôme avec l'ISG permettrait plus facilement de me faire recruter sur un métier plus axé sur le management... et c'est effectivement ce qui s'est passé ! » Désormais lead planner au sein de la société de logiciels de réservation Amadeus, Thomas évolue ainsi toujours « dans un environnement technique » sans pour autant faire partie des développeurs avec qui il travaille et dialogue fréquemment. « Ce que j'ai particulièrement apprécié à l'ESME Sudria, c'est le fait d'avoir reçu un enseignement généraliste et qu'on nous a aussi appris à apprendre, assure-t-il. Ce bagage me permet de comprendre ce que les développeurs me racontent et de m'adapter : je peux comprendre le monde de l'IT mais aussi celui de télécommunications ou celui des systèmes embarqués. La formation ouvre beaucoup de portes. »

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Quelle est la différence entre un planner et un lead planner ?
Au sein d'Amadeus, le planner est celui qui va implanter des processus de planning et faire du coaching pour que les managers des équipes utilisant le logiciel Microsoft Project puissent comprendre son fonctionnement. Il met ensuite en place des outils de reporting pour, à partir des informations rentrées dans le logiciel, avoir des indicateurs à fournir aux chefs de projets. Le but, c'est de suivre les activités, de s'assurer que les managers des équipes formalisent ces dernières et tiennent les dates. Le tout sans oublier d'identifier - et de comprendre - les retards et les risques.
Le lead planner est quant à lui directement rattaché à un chef de projets. Pour fournir des indicateurs directement aux chefs de projets pour consolider les reportings, il utilise énormément la remontée d'informations : chaque planner fait son travail et ensuite le lead planner va coordonner les activités de planning, vérifier et contrôler la coordination des planners. En gros, le lead planner contrôle le bon travail des planners, consolide ensuite ces informations auprès des chefs de projets pour proposer des améliorations.

Quels sont les principaux défis liés à ce métier ?
Il y a d'abord la gestion du changement. Le lead planner essaye d'implanter des façons de faire, des process, qui ne sont pas forcément dans la culture de l'entreprise. Cela peut correspondre à l'utilisation de plannings, d'outils particuliers, de « feuilles de temps / timesheets », etc. L'idée, c'est d'implémenter et trouver des moyens autour de la gestion du changement pour faire adhérer les managers des équipes.
La volumétrie représente l'autre grand défi ce métier : chaque planner ayant une vingtaine d'équipes à suivre composées d'une dizaine de personnes, on arrive assez rapidement à des nombres importants ! Pour donner une idée, Amadeus emploie près de 5 000 personnes à Nice et 10 000 dans le monde, dont près de 3 500 personnes pour la seule branche R&D dont je fais partie. Et comme l'objectif est que chaque personne ne fasse pas son reporting en local, il faut arriver à uniformiser un peu tout le monde pour que chacun fasse un reporting consolidable à haut niveau afin qu'on puisse en extraire des informations pertinentes et communiquer au top management de l'entreprise.

À quoi ressemble le quotidien d'un lead planner ?
C'est beaucoup de réunions avec les managers des équipes pour leur présenter les process et les faire adhérer. Typiquement, l'apprentissage que j'ai eu lors de mon MBA à l'ISG est très utile au quotidien pour cela : il me permet de savoir comment faire face à des personnes qui sont plutôt réfractaires au changement comme celles qui y sont favorables. D'autant que nous sommes dans une entreprise qui est très internationalisée : nous avons beaucoup de réunions en anglais. Le côté animation de réunions en français et en anglais est aussi très formateur et fait partie des composantes du métier, cela représente près de 35 % de notre temps.

La chaire Big Data HP de l'ESME Sudria tient ses promesses

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Lancée en janvier, la chaire Big Data mise en place par l'ESME Sudria et HP porte déjà ses fruits. Outre le fait d'avoir récemment permis la visite d'un centre de données français de classe mondiale par les 2es années du campus lyonnais, elle est également à l'origine de projets ambitieux et de belles opportunités professionnelles pour les étudiants. En charge de cette chaire et du laboratoire d'ingénierie des Systèmes de Traitement de l'Information (ISTI) de l'école, Sébastien Herry dresse ainsi un bilan plus que positif de cette initiative.

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En un semestre, la chaire Big Data a déjà vu naître trois Proofs of Concept (les fameuses preuves de concept, plus communément appelée POC) menées par les étudiants de 5e année de la filière ISTI dont s'occupe Sébastien Herry. « L'objectif qu'on avait pour cette première année était notamment de commencer à lancer des POC basés sur le Big Data et les outils HP, détaille celui qui enseigne également l'informatique aux différentes années de l'école. Les étudiants ont ainsi pu tester et comparer les solutions HP, plus industrielles, et les solutions open source existantes. »

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La possibilité de travailler sur les différents angles de l'analyse de données
Pouvant être aussi bien « techniques » que ludiques, ces POC ont abordé des thématiques diverses, permettant aux étudiants d'approfondir différents domaines propres au Big Data. Le premier POC consistait ainsi à faire une interface entre Mahout, un système d'analyse de données open source et Vertica, le système de base de données de HP, « afin de confronter les performances de Mahout par rapport à IDOL, le système d'analyse de données de HP ». Le deuxième POC se concentrait quant à lui sur les outils de visualisation des données « pour trouver la meilleure manière de présenter aux utilisateurs des données en fonction de leur nature ». Enfin le troisième POC se basait sur le site IMDb, l'Internet Movie Database. « L'idée était de faire un équivalent du site mettant en place un système de mise en évidence des commentaires laissés - le Big Data permettant de visualiser les mots qui ressortent le plus et ce que pensent donc les gens au travers de leurs avis », détaille Sébastien Herry. Une variante du bien connu nuage de tags visibles sur de nombreux sites Web qui colle parfaitement à l'esprit du Big Data, dont l'intérêt est de pouvoir analyser très rapidement d'importantes quantités de données sous différents angles.

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Déjà des retombées plus qu'intéressantes pour les étudiants
« Le bilan de cette année est assez incroyable puisque pratiquement tous les étudiants, ceux qui ont travaillé sur les POC et d'une manière générale tous ceux de la filière ISTI, ont trouvé très rapidement des stages dans de la filière Big Data et reçu des promesses d'embauches très intéressantes, dont certaines de la part de grandes sociétés, se réjouit ainsi le responsable du laboratoire qui ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. On va bien sûr continuer l'année prochaine et peaufiner tout ça : les enseignements, les projets, etc. Je compte notamment rajouter des cours autour de la modélisation des données - ce qui est vraiment le côté Data scientist de la formation - avec l'appui de chercheurs. Des experts de HP devraient également venir montrer les dernières technologies aux étudiants. » Quoi de plus normal que de voir les choses en grand quand on travaille sur le Big Data avec un partenaire reconnu ?

Quand le labo ISTI s'attaque à la réalité virtuelle

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Chaque année, le laboratoire d'ingénierie et des systèmes de traitement de l'information (ISTI) de l'ESME Sudria travaille sur des projets ambitieux confiés par des entreprises. Sous l'égide de Sébastien Herry, le responsable du laboratoire, les étudiants de 4e et 5e années ont ainsi pu s'occuper de deux projets phares ces derniers mois. Le premier portait sur la réalisation d'un simulateur de réalité virtuelle quand le second abordait la question des modèles d'investissement inspirés des tendances observées par Google.

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La réalité virtuelle pour agrémenter la pratique individuelle du sport en intérieur
Confiée par une start-up prête à déposer le projet pour plus tard l'industrialiser, cette réalisation d'un prototype de simulateur de réalité virtuelle a réuni étudiants de 4e et 5e années de l'école. Si les premiers cités étaient chargés de réaliser une application mobile IOS afin de configurer le simulateur (l'utilisateur pouvant ainsi retrouver sa configuration et lancer la simulation depuis son iPhone), les 5es années participaient directement à la conception du démonstrateur. « Sur ce genre de mission, l'ESME Sudria s'arrête en général à la partie prototype même si nous pouvons parfois faire des recommandations à l'entreprise quand elle souhaite industrialiser le produit, explique Sébastien Herry. Les étudiants ont ainsi aidé à réaliser le prototype, le laboratoire l'a finalisé. » Loin d'être un clone du célèbre Oculus Rift, ce simulateur de réalité virtuelle basé sur la pratique du sport individuel (vélo, course à pied, rameur, etc.) était composé de trois écrans panoramiques d'1 m 20 permettant de recréer un environnement propice à l'immersion.

Google peut-il prédire la finance ? Les étudiants de l'ESME Sudria ont la réponse !

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Chaque année, le laboratoire d'ingénierie et des systèmes de traitement de l'information (ISTI) de l'ESME Sudria travaille sur des projets ambitieux confiés par des entreprises. Sous l'égide de Sébastien Herry, le responsable du laboratoire, les étudiants de 4e et 5e années ont ainsi pu s'occuper de deux projets phares ces derniers mois. Le premier portait sur la réalisation d'un simulateur de réalité virtuelle quand le second abordait la question des modèles d'investissement inspirés des tendances observées par Google.

Supervisé par 42Capital, une société d'investissement / hedge fund basée sur Paris, ce projet réalisé par les étudiants de 5e année consistait à vérifier puis implémenter un modèle d'investissement inspiré d'un article scientifique qui avait fait grand bruit lors de sa parution. « Cet article disait qu'en suivant les informations de flux d'actualité de Google, des flux boursiers et des échanges qu'il pouvait y avoir sur ces flux, on pouvait prédire l'évolution de la bourse, souligne Sébastien Herry. Les étudiants de l'ESME Sudria ont alors implémenté réellement le modèle d'une manière scientifique pour mesurer si cela était vrai. »

finance_google_investissement_laboratoire_isti_esme_sudria_01.jpgModèle d'investissement : Google peut-il vraiment prédire les cours de la bourse ?
Coachés par le responsable R&D de 42Capital, les étudiants ont fait de nombreux benchmarks et ont montré dans quels cas de figure ce modèle utilisant les Google Trends fonctionnait et dans quels cas il ne s'avérait pas probant. « Une société d'investissement cherche justement à trouver les meilleurs modèles pour essayer de faire évoluer les portefeuilles de ses clients et testent donc plein de modèles pour essayer de trouver les stratégies les plus performantes, précise le responsable du laboratoire. La mission de l'ESME était donc d'implémenter ce modèle et de regarder comment il évoluait et s'il atteignait bien les performances définies par l'auteur. En général, quand on fait de la recherche, on ré-implémente ce qui est donné par les auteurs de littérature scientifique et on le vérifie : c'est ce qu'ont fait les étudiants en confrontant différentes données. Au final, sur des données plus d'actualité, le modèle ne se comportait pas vraiment comme pouvait l'expliquer l'auteur de la littérature. Les étudiants ont réussi à déterminer dans quelles portions des cas cela se passait vraiment bien et dans quelles circonstances on pouvait maximiser ses gains. » Ce projet d'analyse des sentiments issus des média-sociaux pour l'aide à l'investissement a d'ailleurs été désigné « meilleur projet » lors du Symposium 2014.

L'ESME Sudria Paris-Montparnasse vous invite en octobre

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L'ESME Sudria, l'école des ingénieurs de tous les possibles, vous invite à découvrir sa formation lors d'une nouvelle Journée Portes Ouvertes ce samedi 11 octobre, de 10 h à 17 h. L'occasion pour vous, lycéens, étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles ou étudiants en licences scientifiques, d'en savoir plus sur notre pédagogie.

esme_sudria_journee_portes_ouvertes_paris_octobre2014-02.jpgLors de cette journée, vous pourrez :


Temps forts de cette journée, la direction de l'ESME Sudria animera deux conférences intitulées « L'ESME Sudria, l'école de tous les possibles » à 11 h et 15 h.

esme_sudria_journee_portes_ouvertes_paris_octobre2014-01.jpgEn outre, vous pourrez participer à une multitude d'ateliers thématiques :

esme_sudria_journee_portes_ouvertes_paris_octobre2014-03.jpgCette Journée Portes Ouvertes se déroulera le 11 octobre, de 10 h à 17 h, dans les locaux de l'ESME Sudria - Paris-Montparnasse. Si vous souhaitez y participer, merci de vous inscrire en remplissant ce formulaire ligne.


ESME Sudria Paris-Montparnasse
40/42 Rue du Docteur Roux
75015 Paris
Téléphone : 01 56 20 62 05
Mail : esme_paris@esme.fr

Un nouvel outil pour les étudiants de l'ESME Sudria !

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Les étudiants de l'ESME Sudria ainsi que ceux qui aspirent à le devenir ont désormais un nouvel outil innovant à leur disposition pour approfondir encore plus leurs connaissances : IONISx ! Partenaire numérique de l'école, cette plateforme développée par le Groupe IONIS propose ainsi des cours exclusifs sous formes de micromodules et de MOOC, réalisés par des experts reconnus, accessibles partout et à n'importe quel moment. Axées sur des thématiques très diverses (design, économie, graphisme, marketing, Big Data, programmation, business, etc.), les leçons de IONISx sont consultables dès maintenant sur son site : ionisx.com !




Vous avez une idée ? Proposez-la à IONISx !
L'équipe de IONISx est à l'écoute des propositions afin d'enrichir son catalogue. Pour cela, son comité de sélection se réunit tous les mois afin d'étudier celles-ci et de les transformer en cours complémentaires, les MiMo : des micromodules, plus souples que les MOOC, qui permettent de traiter un sujet sous un angle spécifique et indépendant, une notion ou un point précis. Ces MiMo peuvent ensuite être intégrés à un parcours pédagogique plus global.

Journée Portes Ouvertes à L'ESME Sudria Lille le 18 octobre !

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Ce samedi 18 octobre, de 10 h à 17 h, le campus ESME Sudria Lille a le plaisir de vous convier à une Journée Portes Ouvertes. Venez découvrir la formation d'ingénieur et partager un moment privilégié avec les étudiants, les enseignants-chercheurs, les équipes encadrantes et les Anciens de l'école.

esme_sudria_journee_portes_ouvertes_lille_octobre2014-02.jpgCette journée sera l'occasion de découvrir les quatre majeures de l'ESME Sudria qui permettront à chacun de construire un parcours personnalisé correspondant à ses objectifs personnels et professionnels :


Cet évènement vous permettra également de vous projeter dans la vie d'un étudiant de l'ESME Sudria : programme pédagogique, projets, recherche, International, intégration professionnelle, réseaux des anciens élèves et associations qui participent à la vie du campus.

esme_sudria_journee_portes_ouvertes_lille_octobre2014-04.jpgCe sera aussi l'occasion d'en savoir plus sur l'e-Smart Lab, le propre laboratoire de conception du campus lillois qui permet aux étudiants de réaliser des projets toujours plus innovants !

Durant cette Journée Portes Ouvertes, vous pourrez participer à des ateliers :


esme_sudria_journee_portes_ouvertes_lille_octobre2014-01.jpgÀ 11 h et 15 h, une conférence intitulée « L'ESME Sudria, l'école de tous les possibles » aura lieu. Elle sera animée par la direction du campus de Lille.

Cette Journée Portes Ouvertes se déroulera le 18 octobre, de 10 h à 17 h, dans les locaux de l'ESME Sudria Lille. Si vous souhaitez y participer,contactez-nous directement par mail à cette adresse en stipulant en objet « Inscription JPO 18 octobre ».

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ESME Sudria Lille
60 Boulevard de la Liberté
59000 Lille
Tel : 03 20 15 84 44


L'ESME Sudria Paris participe à la Fête de la Science 2014 le 30 septembre et le 1er octobre au Conservatoire national des arts et métiers

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Organisée du 27 septembre au 19 octobre 2014 par le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, la nouvelle édition de la Fête de la Science va encore une fois permettre à tous les curieux d'apprendre en s'amusant aux quatre coins de la France. L'ESME Sudria, tout comme deux autres écoles de IONIS Education Group, l'EPITA et l'IPSA, participera également à l'événement autour de la thématique « Sur les traces de l'ingénieur ? ». Deux de ses associations étudiantes animeront ainsi des ateliers à destination des lycéens et des collégiens dans l'enceinte du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam, Paris 3e) le 30 septembre et le 1er octobre.

logo_fete_science_2014_esme_sudria_01.jpgAssociation Sudriabotik : un robot pour remporter la coupe !
Divisée en quatre départements (mécanique, électronique, communication et stratégie), cette association a pour but de réaliser un robot pour participer à la Coupe de France de Robotique qui se déroule tous les ans... et ce fameux robot sera présent lors de l'événement ! Ses membres dévoileront également des vidéos de la Coupe de France de Robotique 2013 à laquelle l'association a vaillamment participé.

logo_fete_science_2014_esme_sudria_sudriabotik_01.jpgAssociation Kiwédia : un beau programme... informatique !
L'association d'informatique et des technologies de l'information de l'ESME Sudria se compose de deux pôles : la formation aux technologies de l'information et toutes les activités vidéo-ludique. Pour l'événement, l'association présentera des programmes informatiques très variés (des jeux, du code professionnel), réalisés par les étudiants, et initiera les lycéens à cette pratique longtemps réservée aux geeks mais qui tend à se démocratiser de plus en plus.


Retrouvez ces deux associations au Cnam le mardi 30 septembre (entre 10 h à 12 h puis 13 h 30 et 16h) ainsi que le mercredi 1er octobre (de 10 h à 12 h).

Le jeudi 2 et vendredi 3 octobre, des speed dating métiers seront également animés auprès du jeune public par des intervenants des écoles participantes.

La Fondation ESME Sudria aide chaque année des étudiants à devenir ingénieurs

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Après notre échange sur l'importance du réseau des diplômés de l'école, Dominique Steve (ESME Sudria promo 1986), le président de l'association Ingénieurs ESME-Sudria, aborde cette fois-ci le rôle de la Fondation ESME Sudria. Créée en 2011, elle a déjà permis d'attribuer quarante quatre bourses aux aspirants ingénieurs sélectionnés.

fondation_esme_sudria_2014_bourses_etudiantes_ingenieurs_01.jpgDans quel but a été créée la Fondation ESME-Sudria ?
Nous partageons les mêmes buts que les autres fondations des grandes écoles : contribuer à la promotion sociale dans notre société, apporter des moyens supplémentaires aux laboratoires de notre école et participer à l'employabilité des diplômés. Il est en effet important que tout étudiant motivé par le métier d'ingénieur ayant satisfait aux critères de sélection de l'ESME Sudria soit en mesure d'accéder à ce cursus et d'en devenir diplômé. C'est pourquoi la Fondation ESME Sudria a mis en place un programme d'aide au financement des études par attribution de bourses pour les étudiants de la 1re à la 4e année. C'est actuellement notre priorité et la destination de l'intégralité des dons que nous recevons des entreprises et des particuliers. Mais les deux autres axes de financement sont aussi déterminants afin que les étudiants les plus méritants bénéficient d'une formation du meilleur niveau et soient préparés au mieux à maitriser les enjeux du métier d'ingénieur et ceux des entreprises.

Quel est le rôle de l'association Ingénieurs ESME-Sudria au sein la Fondation ?
La Fondation ESME Sudria est une organisation indépendante sous l'égide de la Fondation de France. Sa gouvernance est exercée par un comité exécutif composé de représentants des fondateurs, de l'école, des donateurs particuliers et de personnalités qualifiées. Celui-ci décide collégialement des objectifs et de la stratégie de financement, définit les règles d'allocation des fonds et valide notamment les choix d'attribution des bourses. Notre association est membre fondateur au même titre que les sociétés Alstom Transport, Cofely Ineo, Eiffage, et Technip. Elle assure la présidence du comité exécutif, organise l'animation des programmes d'engagement des donateurs et d'attribution des financements, et apporte son soutien logistique.
Le point de vue organisationnel mis à part, il faut mentionner le rôle de notre association dans la genèse de la Fondation. Je veux parler de l'initiative de mon prédécesseur Philippe Deltombes (ESME Sudria promotion 1972). Philippe a su partager sa conviction de la force, pour l'avenir, de la collaboration école-Fondation-réseau des diplômés et fédérer la volonté commune des dirigeants de l'ESME Sudria et d'un groupe d'industriels fortement attachés à celle-ci et ses diplômés, autour de ce projet ambitieux.

Combien d'étudiants sont aidés chaque année grâce à la Fondation ?
Nous attribuons en moyenne une quinzaine de bourses chaque année. Mais ce nombre dépend évidemment de la dotation de notre programme d'aide au financement des études et donc de notre efficacité à engager des donateurs parmi les entreprises et les particuliers au premier rang desquels figurent les diplômés de notre réseau.

Les étudiants boursiers peuvent-ils se voir renouveler l'attribution d'une bourse au fil des années ?
En fonction de la situation personnelle des étudiants demandeurs, une bourse couvrira un quart ou la moitié des frais de scolarité annuels. Elle s'ajoute aux autres aides du CROUS sans que l'obtention d'une bourse du CROUS soit une condition nécessaire d'éligibilité. Nous n'attribuons pas de bourses pluriannuelles. Et nous réévaluons chaque année l'ensemble des demandes qui nous sont adressées. Ainsi tout étudiant des classes de Bachelor ou de la première année de Master répondant aux critères d'éligibilité peut déposer une demande de bourse. Mais jusqu'à présent, les étudiants de 5e année qui effectuent un stage de fin d'études rémunéré en entreprise, ne sont pas éligibles.
Depuis 2011, 77 % des bénéficiaires ont reçu une bourse une année, 20 % des bénéficiaires l'ont reçue deux années consécutives et 3 % des bénéficiaires l'ont reçue trois années consécutives. Après seulement trois exercices de la Fondation, les étudiants qui nous ont adressé des mots de reconnaissance sont un encouragement à continuer à développer notre action et un signe tangible de sa pertinence. Mais notre fondation est récente et nous devons pérenniser son fonctionnement. La mobilisation et la solidarité de notre réseau sont en cela un facteur déterminant.

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Vous souhaitez bénéficier d'une bourse pour rejoindre l'ESME Sudria ? Il est encore temps !
Vous pouvez télécharger les documents nécessaires à la constitution des dossiers en vous rendant sur la page consacrée à la Fondation ESME Sudria. Il ne vous reste plus qu'à envoyer votre dossier dûment complété avant le 30 septembre à l'adresse suivante : Fondation ESME Sudria, 45 rue de Croulebarbe, 75013 Paris.

Carnet de voyage : cet été, l'association IDÉES Madagascar a encore réalisé plusieurs projets pour aider la population locale

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Cet été, treize étudiants de 2e, 3e et 4e années de l'ESME Sudria appartenant à l'association IDÉES (Ingénieur pour le Développement et les EchangeS) Madagascar avaient décidé de se rendre dans ce pays situé dans l'Océan Indien pour aider la population locale. Du 6 juillet au 18 août, ils ont réalisé deux réseaux d'eau potable et permis l'extension d'une école, avec l'ajout de deux nouvelles salles de classe. Une belle expédition, comme la raconte Julie Labeyrie (ESME Sudria promo 2016), présidente de l'association jusqu'à cette rentrée 2014-2015 et dont c'était le dernier voyage avec IDÉES.

idees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_09.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_14.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_17.jpgRéaliser deux réseaux d'eau et agrandir une école, en un mois et demi, ça demande une sacrée organisation et beaucoup d'énergie, non ?
Oui ! D'autant que, si le premier réseau faisait 400 m, le second était bien plus important en faisant 1 300 m ! Nous avons ainsi fait une borne-fontaine pour le premier et quatre autres rien que pour le second. Par contre, ce n'est pas la mise en place de la borne-fontaine qui prend du temps : cela se fait en 3-4 jours parce que c'est juste de la maçonnerie et que seuls les temps de séchage sont assez longs. Ce qui est plus chronophage, c'est le fait de devoir creuser toutes les tranchées où iront les tuyaux, sachant qu'on doit creuser à 80 cm de profondeur. Je peux vous dire que pour le réseau de 1 300 m, cela représente un gros travail ! D'autant, qu'après les tranchées, il reste à creuser les trous de 3 m de profondeur et 3 m de diamètre pour accueillir des citernes de 2 m de hauteur. Cela prend aussi du temps. Mais une fois que tout ça est fait, on n'a plus qu'à installer les tuyaux et à faire les raccords avec quelques travaux de maçonnerie.

Comment se passe la répartition du travail entre les membres d'IDÉES présents sur place ?
En fait, comme il y avait trois chantiers cette année, nous étions répartis en trois équipes composées d'un chef de chantier et de trois autres membres. Le chef de chantier gérait son projet et moi, en tant que présidente, je gérais les trois chantiers. Cela ne m'empêchait pas de mettre aussi la main à la pâte quand j'étais sur un des chantiers même si, la plupart du temps, j'avais pas mal de soucis logistiques à régler.

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Qui étaient les chefs de chantier ? Les étudiants les plus expérimentés de l'association ?
Non, pas forcément. Il s'agit souvent de ceux qui sont le plus investis ou ceux en qui j'avais le plus confiance et que je pensais être capables de gérer une équipe. C'est un 4e année qui a géré le chantier de l'école, une 3e année qui s'est occupée du réseau d'eau de 400 m et un 2e année - qui s'appelle Antoine Manier et va être le futur président de l'association - qui chapeautait celui de 1 300 m.
Cette année, nous avons pas mal d'argent (grâce à des dons de fondations et d'entreprises) pour réaliser de gros projets que nous avons fini dans les temps, ce qui fait que nous sommes plutôt fiers. Construire l'école nous a particulièrement tenus à cœur car c'est seulement la deuxième fois que l'association s'occupe d'un projet de ce genre. Cela représente un défi encore plus grand que pour les réseaux d'eau pour lesquels nous sommes désormais bien rôdés.

Au final, quels sont tes plus beaux souvenirs de ce voyage à Madagascar ?
Les plus beaux souvenirs sont toujours les inaugurations car c'est à ce moment-là qu'on se rend compte du travail accompli, de ce qu'on a pu faire durant toute l'année pour y arriver et qu'on prend conscience que ce qu'on a construit va vraiment servir à quelque chose. Voir l'émotion dans le regard des gens présents, c'est fort. En plus, ils n'ont souvent pas grand-chose mais ils se cotisent quand même pour nous offrir un petit cadeau pour nous remercier à la fin. C'est vraiment très touchant.

idees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_01.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_08.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_02.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_04.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_10.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_11.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_12.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_15.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_16.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_18.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_19.jpgidees_madagascar_retour_carnet_voyage_2014_13.jpg

Avec l'ESME Sudria Lille et e-artsup Lille, découvrez comment le code révolutionne les drones et la création graphique le 11 octobre à l'occasion de la Code Week Dunkerque

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Organisée du 11 au 17 octobre un peu partout en Europe, la Code Week est un événement pensé par The Young Advisors et la Commission européenne pour sensibiliser le grand public sur les possibilités parfois insoupçonnées qu'offre le code informatique. Figurant parmi les déclinaisons françaises officielles de l'évènement, la Code Week Dunkerque accueillera le 11 octobre au Frac (Fond Régional d'Art Contemporain) Nord-Pas-de-Calais les étudiants et enseignants du campus lillois de l'ESME Sudria et d'e-artsup qui s'associent pour montrer une facette plus ludique de la programmation.

e-artsup_esme_sudria_lille_code_week_dunkerque_02.jpgNon seulement le code informatique est accessible à tous mais il peut également être source de créativité ! C'est en tout cas ce que la Code Week Dunkerque va démontrer durant ces quelques jours d'octobre en proposant de nombreuses animations. L'ESME Sudria Lille et e-artsup Lille, déjà proches des hackers / makers du Nord-Pas-de-Calais grâce à l'e-Smart Lab, l'atelier de fabrication numérique commun aux deux écoles, ont logiquement été contactés pour participer à cette java particulière ! Présentes au Frac le vendredi 11 octobre de 14 h à 17 h pour l'ouverture de cette semaine particulière, les écoles ont prévu un programme loin d'être binaire.

esme_sudria_journee_portes_ouvertes_lille_octobre2014-04.jpgDes cartes programmables et un logiciel pour développer la créativité des visiteurs
Les étudiants de l'ESME Sudria Lille vont d'abord animer un atelier Arduino, ces petites cartes programmables qui permettent, par exemple, de fabriquer un piano électronique, de jouer avec la lumière et le son, ou encore de faire fonctionner un robot. En parallèle, un atelier sur le logiciel Processing, cette fois proposé par les étudiants des deux écoles et animé par Sylvain Coste, le responsable pédagogique d'e-artsup Lille, qui donnera également une conférence sur l'utilisation de ce logiciel dans le cadre de la création numérique. « Processing est un logiciel qui, avec l'utilisation du code informatique, permet de réaliser des dessins avec l'ordinateur, explique Johan Verstraete, directeur du campus lillois de l'ESME Sudria. Cela signifie qu'on programme et qu'ensuite l'ordinateur réalise de son côté tout le travail de création de dessins à partir dudit programme établi. »

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Découvrez le Frac Nord-Pas-de-Calais

Un laboratoire de l'ESME Sudria Paris également présent
Le laboratoire d'ingénierie des Systèmes de Traitement de l'Information (ISTI) de l'ESME Sudria Paris sera de la partie. Les étudiants de 4e année de cette filière, accompagnés de Sébastien Herry, le responsable du laboratoire, viendront faire voler un drone pouvant être contrôlé par les mouvements de la main, prouesse qu'ils ont eux-mêmes réalisée en créant un programme à partir d'un logiciel Open Source. « C'est assez spectaculaire mais, pour que cela le soit encore plus, le code informatique sera diffusé sur grand écran pendant cette démonstration en même temps que le retour vidéo du drone, détaille Johan Verstraete. Cela permettra d'observer la réaction du drone avec le code informatique qui défile : c'est une autre façon d'utiliser le code et de voir son application en direct. »

Pour participer à la Code Week Dunkerque, inscrivez-vous ici.
Retrouvez toutes les informations sur la page Facebook de l'événement.

Fête de la Science : les étudiants transmettent leurs passions aux plus jeunes

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Depuis 1992, la Fête de la Science rassemble petits et grands, professionnels, étudiants et novices autour des sciences, des techniques et de la recherche. L'édition 2014 a eu lieu du 27 septembre au 19 octobre dans toute la France. L'EPITA, l'ESME Sudria et l'IPSA ont pris part à l'évènement au Centre National des Arts et Métiers (Cnam) à Paris, en proposant aux collégiens et lycéens de découvrir une partie du travail effectué en école d'ingénieur-e-s. Les étudiants ont ainsi invités les jeunes générations à faire voler des drones, observer une fusée, un robot, faire fonctionner une imprimante 3D ou encore s'initier au code dans l'univers historique et étonnant du musée. Retour sur ces ateliers...

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Atelier Kiwédia

« Nous avons proposé aux élèves des mini-jeux sur le thème de l'informatique ludique tels que le jeu de la dichotomie (un principe mathématique), du codage d'information et du décryptage. Ils ont également découvert des jeux pour smartphone que nous avons conçu nous-mêmes. Nous souhaitions démystifier l'informatique et nous avons été surpris par les très bonnes réflexions et questions des collégiens. Nous voulions leur montrer certaines applications pratiques de la science et pourquoi pas susciter des vocations ! En partant, une jeune fille a dit qu'elle souhaitait coder des jeux vidéo plus tard : c'est très gratifiant ! L'un des enseignants a également émis le souhait de reprendre un des jeux proposés dans sa classe. C'est une belle dynamique pour l'association qui nous permet de nous exprimer en public et de garder un contact avec la jeune génération. » Florian Audinot (ESME Sudria promo 2015)

L'association Kiwédia forme les plus jeunes aux différents langages informatiques. Elle est découpée en trois pôles : gaming, développement (code) et évènements. L'association met à disposition différents logiciels de vidéo et propose des évènements dédiés à la culture pop et geek. (www.kiwedia.org)


Atelier Sudriabotik

« L'atelier met en scène le robot ayant participé à la dernière édition de la Coupe de France de robotique. Il est équipé d'un capteur qui réagit aux mouvements. Nous avons débuté sa construction en septembre pour l'achever en janvier. Cette année nous étions cinq à travailler dessus, certaines années nous sommes quinze. Nous avons eu de bon retours des collégiens comme des lycéens, impressionnés par le robot et ce qu'il était capable de faire. Nous encourageons tout le monde à venir nous voir dans notre local ou même lors de la Coupe de France ! » Quentin Mercier (ESME Sudria promo 2016)

L'association Sudriabotik participe à la Coupe de France de robotique, une compétition qui réunit la plupart des écoles d'ingénieur. Elle construit les robots participants à la compétition, du fonctionnement aux systèmes mécaniques en passant par la modélisation 3D, l'usinage sur une fraiseuse numérique et le montage. Aucune connaissance n'est requise pour intégrer l'association. (sudriabotik.free.fr)



Pour en savoir plus sur les ateliers de l'EPITA

Pour en savoir plus sur les ateliers de l'IPSA


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