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Channel: Blog de l'ESME - Ecole des ingénieurs de l'innovation responsable
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« Dans la recherche, il n'y a pas de frontière »

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« In research, there are no boundarie » (Read the article in french)

As part of its Visiting Professor program, the ESME Sudria welcomed Cesar de Prada Moraga, professor and director of the laboratory of engineering systems and automatic control at the University of Valladolid - School of Industrial Engineering. After giving four lectures to the students of Master 1 and Master 2 during his stay, he took the opportunity to share his opinion about the school and about the relationship between Spain and France regarding industrial engineering.

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Did you know ESME Sudria before you came here?
I have known Roger Ceschi (Executive Director of the school) for about 15 to 20 years and, so I had heard of ESME Sudria. What is interesting is how the teaching programmes open the minds of students. In addition to the theoretical aspects of engineering, the idea is to awaken students to the economy, industry, and generally to the reality of the world around them.

What are the topics on which your research is focused?
My research focuses on process optimization in industry. It is to analyze and solve problems that involve determining the best part of a whole.

How important is Spain globally in industrial engineering?
The country has a good momentum of research in industrial engineering but also a strong links and agreements with its European neighbors. We need, of course, to stay informed of technological advances and research projects all over Europe. As in research, there are no boundarie.

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Do France and Spain regularly collaborate in this area?
Yes, this is part of the « European collaborative network. » For my part, I have been able to work with several French schools and institutions: the process continues.

How was this week at the ESME Sudria and how did you perceive the reception from students?
I was really delighted with this week; it was really a great experience. Students and teachers were very receptive to me throughout this trip and the four lectures I have given went really well.


About Cesar de Prada Moraga
Professor and director of engineering laboratory systems and automatic control at the University of Valladolid - School of Industrial Engineering, Cesar Prada Moragao has participated in over 70 projects of industrial research, published over 100 articles, contributed to over 200 international conferences and supervised more than 20 doctoral theses. At the head of the Spanish Committee on Automatic engineering, member of the Spanish national organization IFAC, he is also a leading member of the European Union Control Association (EUCA), a member of the Technical Committee IFAC on chemical procedures controls, of the Society for Computer Simulation International (SCS) and of the International Society of Automation (ISA). He was awarded the ISA Spain 2008 in the category "best professional".


« Dans la recherche, il n'y a pas de frontière »


Dans le cadre de son programme Visiting Professor, l'ESME Sudria a reçu Cesar de Prada Moraga, professeur et directeur du laboratoire d'ingénierie des systèmes et contrôle automatique à l'Université de Valladolid - Ecole d'ingénierie industrielle. Auteur de quatre conférences à destination des M1 et M2 lors de son séjour, il en profite pour donner son sentiment vis-à-vis de l'école et sur les relations qu'entretiennent l'Espagne et la France quant à l'ingénierie industrielle.

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Connaissiez-vous l'ESME Sudria avant de vous y rendre ?
Je connais Roger Ceschi (directeur général de l'école) depuis 15-20 ans et, du coup, par extension, je connaissais l'ESME Sudria. Ce qui y est intéressant, c'est la manière dont les enseignements ouvrent l'esprit des étudiants. En plus de l'aspect théorique de l'ingénierie, l'idée est d'éveiller les étudiants sur l'économie, sur l'industrie, et de manière générale sur la réalité du monde qui les entoure.

De quoi traitent vos recherches ?
Mes recherches portent sur l'optimisation des processus dans l'industrie. Il s'agit d'analyser et de résoudre des problèmes qui consistent à déterminer le meilleur élément d'un ensemble.

Quelle place occupe l'Espagne au niveau mondial en matière d'ingénierie industrielle ?
Le pays a une bonne dynamique de recherche en matière d'ingénierie industrielle mais aussi une bonne connexion et entente avec ses voisins européens. Il faut bien sûr se tenir informé des avancées techniques et des projets de recherche menés un peu partout en Europe. Car dans la recherche, il n'y a pas de frontière.

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Est-ce que la France et l'Espagne collaborent régulièrement dans ce domaine ?
Oui, cela fait partie du « réseau collaboratif européen ». Pour ma part, J'ai notamment pu collaborer avec plusieurs établissements et institutions françaises : le processus perdure.

Comment s'est passée cette semaine à l'ESME Sudria et comment avez-vous perçu l'accueil des étudiants ?
J'ai vraiment été enchanté de cette semaine ; c'était vraiment une belle expérience. Les étudiants et les professeurs m'ont très bien accueilli tout au long de ce séjour et les quatre conférences que j'ai données se sont très bien passées.


A propos de Cesar de Prada Moraga
Professeur et directeur du laboratoire d'ingénierie des systèmes et contrôle automatique à l'Université de Valladolid - Ecole d'ingénierie industrielle, Cesar de Prada Moragao a participé à plus de 70 projets de recherche industriel, publié plus de 100 articles, contribué à plus de 200 conférences internationales et supervisé plus de 20 thèses de doctorat. A la tête du Comité espagnol sur l'automatique, membre de l'organisation nationale espagnole IFAC, il est également membre de la direction de l'European Union Control Association (EUCA), du Comité technique de l'IFAC sur le contrôle des procédures chimiques, de la Society for Computer Simulation International (SCS) et de l'International Society of Automation (ISA). Il a reçu le prix ISA-Espagne 2008 du meilleur professionnel.


Lancement de Moda Domani Institute

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IONIS Education Group en partenariat avec l'ISG annoncent le lancement d'une nouvelle Business school spécialisée dans les nouveaux mondes du luxe, de la mode et du design et leurs nouveaux territoires d'expression : Moda Domani Institute.

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Une école différente qui allie stratégie, créativité et numérique

L'école est centrée sur une triple sensibilité alliant stratégie, créativité et numérique.

  • Stratégie : appréhender les évolutions socioculturelles des consommateurs, maîtriser le pilotage des marques, définir les positionnements des marques, intégrer les enjeux internationaux...
  • Créativité : analyser les tendances, développer l'audace créative, s'investir dans des projets, connaître toutes les composantes du processus créatif...
  • Numérique : comprendre l'importance et le fonctionnement des nouveaux outils numériques: big data, cloud, CRM, e-réputation, m-commerce...

Elle se différencie des écoles de commerce généralistes par son caractère spécialisé, son lien très fort avec ses domaines, une pédagogie très actuelle, une orientation très internationale et un véritable « incubateur de passions ».

Un cursus basé sur l'initiative et les projets, en lien avec les professionnels

Les trois premières années généralistes du cursus allient savoirs fondamentaux, projets, workshops (18 sur les trois ans), séminaires internationaux (Londres et Milan) et une expérience dans une université partenaire (États-Unis, Chine, Italie, Royaume-Uni). Un cycle expertise de deux ans d'acquisition de compétences globales et d'expertises spécifiques avec trois domaines au choix : Fashion business et e-business, Luxury business et e-business et Design projects et innovation.

Des rencontres avec des professionnels, parties prenantes de la pédagogie, permettront aux étudiants d'être confronter au quotidien de ces experts et de se constituer un réseau. L'école est dotée d'un comité de perfectionnement composé d'une vingtaine de professionnels de ces secteurs : dirigeants au sein de grandes marques, entrepreneurs, journalistes, bloggeurs, artistes, créatifs, représentants d'institutions professionnelles, spécialistes de la presse.

Enfin, l'école accueillera et soutiendra tous les projets des étudiants, qu'ils soient intégrés au cursus, des initiatives personnelles ou émanant de la vie associative : défilés, collections, sites, start-ups, événements, blogs.

Un réseau, une implantation et des débouchés nombreux

Le nom de l'école est une référence à Moda Domani, le concours annuel des créateurs de demain, mis en place depuis plus de 20 ans par l'ISG et son association étudiante éponyme. Ce choix symbolise l'engagement historique de l'école dans les domaines du luxe, de la mode et du design.

Au-delà de la proximité permanente avec l'ISG, l'école s'appuie d'ores et déjà sur un partenariat pédagogique avec SUP'Internet, l'école supérieure des métiers de l'internet, et e-artsup, l'école de la passion créative, toutes deux membres de IONIS Education Group.

Une large ouverture professionnelle est proposée aux étudiants, avec plus de 30 métiers référencés parmi lesquels, chasseur de tendances, chef de projet événementiel, directeur commercial et réseau, entrepreneur, manager d'enseigne, responsable relations publiques ou spécialiste du merchandising digital...

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Moda Domani Institute accueillera ses premiers étudiants en septembre 2014 dans de nouveaux locaux de l'ISG situés rue Saint Marc, à Paris dans le 2e arrondissement à deux pas des vitrines du faubourg Saint Honoré, de la place des Victoires, du Marais, des quartiers historiques majeurs et des lieux qui créent les tendances, en parfait accord avec les univers de l'école.


Marc Sellam, président-directeur général de IONIS Education Group :
« La création de Moda Domani Institute est une nouvelle expérience pour nous. Vingtième école de IONIS Education Group, elle est originale tout en étant légitime. Légitime : son nom et ses univers font partie de l'histoire de l'ISG depuis des années ; originale car elle propose aux étudiants passionnés un cursus en cinq ans qui va leur permettre de découvrir ces domaines de façon moderne et complète. Moda Domani Institute a pour vocation de former les experts du luxe, de la mode et du design de demain. Entrepreneurs dans l'âme ou futurs collaborateurs de marques prestigieuses, les étudiants auront cinq ans pour acquérir tous les savoirs nécessaires et développer leur personnalité, transformant ainsi leur passion en une carrière riche et intense. »

Marc Drillech, directeur général de IONIS Education Group :
« Nous avons construit la pédagogie de Moda Domani Institute en pensant à des étudiants qui souhaitent appréhender et comprendre les nouvelles technologies, les nouveaux marchés, les nouveaux usages, les nouvelles tendances, les nouveaux modes de consommation des univers du luxe, de la mode et du design. Les projets personnels, le travail en équipe et les passions seront encouragés, l'International y sera fondamental, le numérique omniprésent. Le lien avec les entreprises phare de ces univers, que ce soit des marques historiques qui ont fait la réputation mondiale de Paris et de la France, des nouveaux acteurs innovants -notamment sur Internet - ou des tendances émergentes comme les usages collaboratifs de vestiaires ou le m-commerce sera permanent. C'est une école profondément en phase avec les mutations de ces univers.»

www.modadomani.fr

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Intégrer une grande école d'ingénieurs avec Advance

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Le Concours Advance offre 880 places dans trois écoles d'ingénieurs dynamiques comptant pour un seul et même choix durant la procédure APB : l'ESME Sudria, l'IPSA et l'EPITA.
logo-concours-advance.jpgSur le site www.concours-advance.fr, vous pouvez non seulement vous inscrire aux journées de préparation mais aussi vous entraîner en ligne, télécharger les annales et recevoir des conseils afin d'optimiser vos chances de succès.

L'inscription à ce concours commun s'effectuant jusqu'au 20 mars, les trois établissements organisent régulièrement des chats pour répondre aux nombreuses questions des futurs bacheliers. Voici une sélection des derniers échanges pour ceux qui se posaient des questions et n'étaient pas présents devant leurs écrans à cette occasion.

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Je suis en Terminale STI2D et voudrais savoir la date des épreuves, le nombre d'épreuves et le tarif pour l'admission en première année. (Hamza)
Tous ces renseignements figurent sur le site du Concours Advance : http://www.ecole-ingenieurs.com/concours-terminales-sti.aspx. Les frais de scolarité pour la 1re année varient entre 6638 euros et 6980 euros selon l'école.

Quels sont les principaux secteurs de débouchés des jeunes diplômés sortant des trois écoles du concours Advance ? (Joseph)
Les principaux secteurs sont : l'informatique (SSII, Conseil, éditeurs de logiciel) pour l'EPITA, l'aéronautique, le spatial et les transports pour l'IPSA, et une répartition plus homogène sur l'ESME Sudria (BTP Génie électrique, NTIC, transport, énergie, Télecoms...).

Quels sont les prérequis pour intégrer l'ESME Sudria de Lyon et s'il y a un concours afin de savoir comment s'y inscrire ? (Morad)
Si vous être en terminale S ou STI2D dans un lycée français, vous devez passer le Concours Advance et sélectionner l'école de votre choix, ici l'ESME Sudria Lyon, sur le portail APB.

Comment bien se préparer au concours d'entrée et bien réussir l'entretien avec l'école ? (Georges Alexandre)
Pour préparer le Concours Advance, plusieurs moyens s'offrent à vous : bien réviser le programme du bac, notamment en mathématiques, physique et anglais ; des annales du concours sont disponibles en téléchargement sur le site, et en mode interactif ; et enfin, les journées de préparation au concours, qui ont lieu tous les samedis jusqu'à fin mars, constituent une bonne préparation. Vous pouvez vous y inscrire via le site du concours.

Comment peut-on se préparer pour l'oral ? (Anna)
Vous pouvez vous abonner aux mails de conseil Advance pour recevoir des conseils avant les épreuves. Essayez de réfléchir aux motifs de votre candidature, entraînez-vous en faisant des exposés en classe si vous en avez la possibilité.

J'ai un bac pro Services et souhaite effectuer une formation chez vous : est-ce possible ? Quelles conditions demandez-vous pour être formé chez vous ? (Anis)
Nous n'acceptons au niveau de la 1re année que les baccalauréats S et STI2D. Après l'obtention d'un diplôme bac +3 dans les disciplines liées à nos écoles, vous pourrez tenter votre chance en admission parallèle.

En général, les femmes trouvent-elles un emploi assez rapidement après l'obtention du diplôme en informatique ? (Caroline)
Oui, les femmes comme les hommes ont 100% d'embauche dès l'obtention du diplôme.

Actuellement en 2de générale, je m'intéresse beaucoup au secteur de l'informatique. Cependant, mes résultats scolaires sont juste dans les matières scientifiques pour passer en 1re S. Me conseillez-vous de tenter une 1re S , quitte à avoir un bac S sans mention « très bien », ou alors de me diriger vers une filière technologique STI2D ? Si je choisis ce dernier, sera-t-il possible de suivre une formation d'ingénieur à l'EPITA ou est-ce que mes chances d'y rentrer seront infimes ? (Raphaël)
D'après ce que vous écrivez, vos résultats semblent convenables, mais leur évaluation dépend aussi de votre situation par rapport à la moyenne de la classe et du niveau de votre lycée. Ce sont vos professeurs qui seront le plus à même de vous conseiller sur votre orientation à ce niveau. Que vous choisissiez la voie S ou STI2D, le Concours Advance vous est ouvert. Avoir la mention « très bien » au bac n'est pas nécessaire pour le réussir.

Pour l'oral d'anglais, vos mails conseillent une « préparation sur un thème de notre choix ». Est-ce que cela signifie qu'on peut arriver à l'oral et faire une présentation pendant X minutes sur n'importe quel sujet, sans contraintes ni obligations de l'examinateur ? (Alfred)
Pendant cet oral, vous pourrez choisir de discuter, après quelques instants de préparation, sur un thème général ou un texte que vous proposera l'examinateur. Si vous avez préparé en avance votre présentation sur un thème général, cela vous facilitera l'épreuve.

Retrouvez les autres questions du chat ici : http://www.ecole-ingenieurs.com/chat-live-concours-advance.aspx

Olivier Terrien : l'électronique au coeur de l'Histoire

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Le 4 février, dans le cadre de son cycle de conférences Les Mardis de l'ingénieur, l'ESME Sudria Paris accueillait Olivier Terrien, auteur du livre « Les 36 stratagèmes de la guerre électronique ». Le public a ainsi pu se familiariser à l'électronique grâce à l'approche didactique que proposait cet invité membre de l'Association française de guerre électronique (Guerrelec) et auditeur de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN).

Mardis-Terrien-02.jpgIngénieur en systèmes électroniques pour la Défense, Olivier Terrien est un homme passionné. Féru d'histoire, il transmet sa passion au plus grand nombre au travers de nombreux exemples choisis dans les cent ans d'existence de l'électronique. Auteur de nombreuses publications dans la presse internationale sur la stratégie et l'histoire militaire, il rend accessible le monde électronique et compréhensible son influence dans les conflits du XXe siècle comme en témoigne le livre pour lequel il était invité. S'il souhaite ouvrir ce domaine aux néophytes, il n'en oublie pas moins les aspirants ingénieurs présents dans la salle, ceux-là même qui penseront l'électronique de demain. « Venir devant les futurs ingénieurs de l'ESME Sudria répond à une conviction personnelle, explique-t-il. Quand j'étais moi-même en école d'ingénieurs, j'ai eu la chance de vivre ces rencontres, d'écouter des gens passionnés nous raconter leur métier et nous inciter à réfléchir. C'est ce que je trouve intéressant de reconduire pour les nouvelles générations d'élèves. Et ces conférences sont de véritables déclencheurs d'échanges. Les retours sont toujours très riches avec les étudiants. Au-delà de la conviction de l'utilité de cette démarche, c'est donc avant tout ce plaisir qui me motive ».

Mardis-Terrien-01.jpgQuel a été votre but en écrivant « Les 36 stratagèmes de la guerre électronique » ?
Ce livre était en fait mon quatrième projet en tant qu'auteur et mon premier comme éditeur. L'idée de ces projets est toujours la même : aller au devant de personnes qui ne connaissent pas ou peu des domaines techniques et susciter leur intérêt pour ces sujets au départ abscons. Le monde technique est extrêmement intéressant et passionnant - j'adore ça - mais est souvent difficile à aborder pour des personnes qui ne baignent pas dedans. Pour y parvenir, mon approche utilise l'Histoire : je démarre du besoin initial - la raison pour laquelle existent tel ou tel métier, tel ou tel produit, etc - et progressivement j'introduis des évolutions en les reliant à des événements que connaissent les gens. Les images des matériels de la Seconde Guerre mondiale, des avions de la guerre du Vietnam ou encore des opérations du Golfe appartiennent à notre mémoire collective. En utilisant ces souvenirs, je conserve l'attention du public. En y brodant des éléments électroniques, je suscite autant l'intérêt que la compréhension du sujet évoqué. Mes « 36 Stratagèmes » partent de cette même idée : grâce à 36 situations classiques et connues, j'introduis 36 aperçus didactiques de ce qu'est l'électronique des radars, radios, téléphones, ordinateurs, virus, etc.

Est-ce qu'on peut dire que la guerre électronique est une guerre sans fin ?
Quelque part, la guerre électronique est la reproduction de ce que l'Homme fait depuis des siècles : une envie de dominer à laquelle s'oppose celle de se défendre. L'imagination humaine étant sans limite, cette opposition des volontés se renouvelle sans cesse pour dominer ou pour se protéger de l'autre. C'est ainsi qu'à toute mesure existera ensuite une contre-mesure, qui elle-même sera dépassée par une contre-contre-mesure, etc. Derrière ces termes modernes, c'est une notion très simple : la reproduction dans un environnement électronique du conflit éternel entre le glaive et le bouclier, entre l'épée et la cuirasse.

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Qu'est-ce qu'être ingénieur à vos yeux en 2014 ?
Pour moi, l'ingénieur est une personne qui, dans un environnement complexe et face à une multitude d'informations, de données et de contraintes, doit proposer une solution techniquement viable et financièrement acceptable dans des délais compatibles des besoins d'un client ou d'un utilisateur. La difficulté de ce métier est dès lors d'appréhender différentes techniques et de fédérer diverses disciplines pour apporter de la valeur à toutes les parties prenantes. C'est pourquoi l'aspect humain du métier est essentiel. L'apport technique en est d'autant amplifié ou réduit. Les décisions en sont renforcées ou fragilisées. Les convictions défendues ou abandonnées. C'est ça pour moi être ingénieur aujourd'hui.

L'ingénieur est-il alors une sorte de « guerrier 2.0 » ?
L'expression « guerrier 2.0 » est sans doute un peu exagérée. Néanmoins elle traduit une question importante pour nos sociétés modernes. A toute avancée humaine ses forces et ses faiblesses, ses avantages et ses inconvénients. Il me semble donc indispensable de faire réfléchir les aspirants étudiants au monde qu'ils vont créer. S'ils prennent pour argent comptant les gains d'une nouvelle technique, d'un 2.0, d'un 2.1 ou d'3.0, ils risquent d'oublier qu'il existera toujours quelqu'un qui cherchera à s'introduire dans leurs systèmes, à prendre la main sur leurs équipements ou à espionner leurs solutions. Pour l'ingénieur, il est extrêmement important de réfléchir au fait que chaque nouveauté apporte ses gains indéniables mais aussi de nouvelles vulnérabilités et de nouvelles faiblesses.


« Les 36 stratagèmes de la guerre électronique » (Éditions JePublie).
Des extraits du livre d'Olivier Terrien sont téléchargeables sur le site www.36stratagemes.fr


Les Mardis de l'ingénieur sont un cycle de conférence à destination des futurs ingénieurs formés par l'ESME Sudria. L'école accueille une personnalité importante notamment dans les champs scientifique, économique ou managérial. Ces échanges sont l'occasion pour les étudiants de mieux appréhender la place qu'ils occuperont dans les entreprises, où dynamisme et innovation sont de mise.

Vincent Bouatou : l'importance de la recherche en entreprise

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Mardi 3 décembre, dans le cadre de son cycle de conférences des Mardis de l'ingénieur, l'ESME Sudria accueillait Vincent Bouatou dans ses locaux de Paris-Montparnasse. Directeur adjoint de la division recherche et technologie au sein de la société Morpho (filiale du Groupe Safran), il venait présenter le rôle et l'importance de l'ingénieur en recherche et développement (R&D) au sein des entreprises technologiques. La conférence était modérée par Elodie Roullot, directrice de la recherche de l'ESME Sudria.


L'innovation au cœur de l'entreprise : l'exemple de Morpho

Le groupe Safran investit chaque année environ 1,6 milliards d'euros dans la R&D, soit 12 % de son chiffre d'affaires et mobilise 21 % de ses effectifs dans ce domaine. C'est un des seuls grands groupes au monde à engager autant de moyen dans la recherche. « Il s'agit d'un véritable positionnement stratégique, affirme Vincent Bouatou. Le niveau technique déployé dans chacun des secteurs du Groupe est énorme, pour la simple et bonne raison que si nous livrons des produits ou services défaillants, d'une manière ou d'une autre, cela va entraîner la mort de personnes quelque part dans le monde : parce qu'un moteur d'avion fonctionnera mal ; parce qu'une transmission radio n'aura pas été claire... Il y a donc impératif à mobiliser toutes les compétences possibles pour réduire le risque à zéro. C'est le rôle de l'ingénieur en R&D.»

Vincent Bouatou est alors revenu sur cinq points essentiels de l'innovation dans la R&D à travers l'histoire de Morpho :

  • Trouver un marché permettant un développement susceptible d'intéresser le plus grand nombre, soutenable par des institutions ou des Etats.
  • Nouer des partenariats stratégiques : les petites structures ont certes pour elles la souplesse et la réactivité, mais les moyens humains ou économiques leurs font rapidement défaut ; en s'associant à un grand groupe - par exemple - elles peuvent continuer à développer leur activité.
  • Préserver une recherche de rupture : l'innovation n'est pas éternelle, il faut constamment anticiper la nouveauté.
  • S'adapter au marché et aux attentes : encore une fois, il s'agit d'anticiper les tendances et de comprendre les besoins du public. Innover pour l'innovation n'a pas de sens ; il faut qu'in fine, le public s'y retrouve.
  • Avoir un impact sociétal : tant pour l'image publique que pour les équipes de R&D, il faut que l'innovation ait un sens et serve le plus grand nombre.

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Elodie Roullot et Vincent Bouatou

L'ingénieur en R&D, un acteur social

« Pour toutes ces raisons, l'ingénieur en R&D doit être au fait de toute l'innovation technologique qui l'entoure, poursuit Vincent Bouatou. Il faut qu'il comprenne comment une nouveauté peut-être monétisée. Il faut qu'il tienne une veille technique précise et anticiper les changements de paradigmes. Il faut qu'il puisse travailler avec les startups et comprenne leur écosystème. Surtout, il faut qu'il comprenne que tout est possible : les seules limites existantes sont celles que l'on s'impose ; l'innovation est avant tout une question de force de la pensée de capacité à distordre la réalité.»

Il a terminé son intervention en précisant trois points essentiels pour travailler dans la R&D :

  • Avoir des connaissances techniques poussées.
  • Maîtriser un tant soit peu l'anglais.
  • Travailler sur un sujet passionnant.

Si l'ensemble des étudiants présents dans l'amphithéâtre (ainsi que sur les sites d'Ivry-sur-Seine, Lille et Lyon grâce à la retransmission vidéo) ne seront pas tous ingénieurs en R&D, gageons que la présentation de Vincent Bouatou aura éclairci certains points et, pourquoi pas, créé des vocations.

Hervé Guillou, invité des Mardis de l'Ingénieur

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Après Olivier Terrien et la « guerre électronique », l'ESME Sudria reçoit Hervé Guillou le 4 mars dans le cadre des Mardis de l'Ingénieur pour aborder « La cyber-sécurité au cœur des préoccupations du monde globalisé ».

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Un spécialiste de haute volée
Qui d'autre que Hervé Guillou pouvait être le plus à même de parler des nouvelles menaces du cyberespace et des enjeux ayant attrait à la protection contre les cyberattaques ? Ancien élève de l'Ecole Polytechnique, ingénieur Général de l'Armement (2S), diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées (ENSTA), de l'Institut National Supérieur des Techniques Nucléaires (INSTN) et de l'Institut européen d'administration des affaires (INSEAD), l'invité de l'ESME Sudria ce 4 mars a une très bonne connaissance sur tout ce qui touche de près ou de loin à la Défense et un CV aussi long qu'un A320. Pas étonnant pour quelqu'un qui cumule aujourd'hui les casquettes de président du Comité des industries de la confiance et de la sécurité (CICS) et de corporate executive / senior Advisor Defense & Security pour le groupe Airbus.

Un thème d'actualité majeur
« J'ai eu l'occasion d'assister à une conférence donné par Hervé Guillou au sein de la Fondation de la France Libre et il m'avait impressionné », explique le président de l'association Junior Sudria, Jordi Treluyer (ESME Sudria promo 2015), à l'origine de l'invitation de Hervé Guillou à cette nouvelle édition des Mardis de l'Ingénieur. Pour Jordi, il s'agit de la personne adéquate pour sensibiliser les futurs ingénieurs de l'ESME Sudria à la cyber-sécurité, un secteur en plein essor et qui manque de compétences : « C'est un thème tout à fait d'actualité et il est intéressant que les étudiants de l'ESME Sudria, futurs ingénieurs, puissent élargir leurs domaines de compétences et se tenir informés des technologies déployées ».


Les Mardis de l'ingénieur avec Hervé Guillou, présenté par Jordi Treluyer
Thématique : « La cyber-sécurité au cœur des préoccupations du monde globalisé »
Le 4 mars à 18 h à l'ESME Sudria - Paris-Montparnasse.
40-42 rue du Docteur Roux
75015 Paris
Pour vous inscrire, merci de remplir le formulaire en ligne
Contacts : communication@esme.fr - 01.56.20.62.48


Junior_Sudria_4mars.jpgA propos de la Junior Sudria
La Junior Sudria est la Junior Entreprise de l'ESME Sudria. Elle propose de suivre des formations pour devenir un véritable entrepreneur, et permet aux étudiants d'enrichir leur formation d'ingénieur et cela dans une ambiance conviviale. La Junior Sudria fait partie de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises.



Les Mardis de l'ingénieur sont un cycle de conférence à destination des futurs ingénieurs formés par l'ESME Sudria. L'école accueille une personnalité importante notamment dans les champs scientifique, économique ou managérial. Ces échanges sont l'occasion pour les étudiants de mieux appréhender la place qu'ils occuperont dans les entreprises, où dynamisme et innovation sont de mise.

Forum Entreprises du campus de Lille : une réussite !

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Pour la première fois, l'ensemble des écoles lilloises de IONIS Education Group organisaient conjointement un grand Forum Entreprises le 19 février. En attirant plus d'une soixantaine d'entreprises régionales et nationales, l'événement prouve le dynamisme et l'esprit de corps qui animent le campus de Lille.

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A la recherche de l'étudiant parfait
Il ne manquait personne au 60 boulevard de la Liberté en cette matinée de février. En effet, les écoles ISEG Business & Finance School, ISEG Marketing & Communication School, ISEFAC BachelorESME SudriaEpiteche-artsup et ISEFAC Alternanceétaient toutes réunies pour permettre aux 500 étudiants du campus lillois de dénicher le stage parfait. « Tous nos étudiants, quelle que soit l'école où ils sont, doivent faire un stage à la fin de l'année : ça fait partie de notre pédagogie, explique Anastasia Tourillon, responsable du développement régional et des admissions de l'ESME Sudria Lille. Le but d'un Forum Entreprises est de faire venir des entreprises pour qu'elles proposent des offres de stages auxquelles les étudiants peuvent postuler directement tout en tissant un premier lien avec les recruteurs. »

De ce fait, en réunissant « tous les contacts et partenariats entreprises de chacune des écoles », cette première grande édition réunissait une impressionnante quantité de professionnels à l'affût d'une ou plusieurs perles rares. « Si des forums ont lieux chaque année, on a voulu taper plus fort cette fois en incluant toutes les écoles, souligne Laura Mangelaire, responsable du développement régional à e-artsup Lille. On a eu des réunions au fil des mois avant l'évènement. Chaque école avait pour mission d'informer les entreprises, de s'occuper des inscriptions et d'aider à l'installation de ce forum. On y a travaillé avec une belle énergie sans relâche ! »

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Des entreprises de tous secteurs
L'organisation très réussie d'Audrey Valentin, responsable relations entreprises, stages et anciens de l'ISEG Group - Campus de Lille et les efforts communs des équipes de chaque école ont payé. Ils ont permis de réunir 67 entreprises sur trois étages de 9 h à midi. « On retrouvait de très belles enseignes régionales et nationales sur le campus pour nos étudiants », comme l'explique Anastasia Tourillon. Parmi toutes ces sociétés, Auchan International, Nestlé, La Voix du Nord, Darty, Foncia, Le Printemps ou encore la Société Généraleétaient venues profiter de l'aubaine que représente une telle initiative. « L'avantage pour eux : rencontrer différents profils le même jour. Des ingénieurs, des communicants, des commerciaux, des experts en informatique, des spécialistes de la création numérique... toutes les spécificités de nos écoles ! »

« Outre le fait de se trouver un stage - élément majeur dans la pédagogie de notre école - ce forum était l'occasion rêvée pour nos étudiants de constituer leur réseauprofessionnel, note Anne Hervo, directrice déléguée d'ISEFAC Bachelor Lille. Pour ce faire des graphistes et des spécialistes du recrutement les ont coachés lors de la semaine professionnelle organisée par l'école la semaine dernière. » « Pour les entreprises c'est l'occasion de faire naître des besoins et de créer des opportunités de part et d'autre », souligne Guillaume Fourtaux, directeur pédagogique régional d'Epitech Lille.

En complément de cette manifestation, les étudiants ont assisté à une conférence présentant l'importance du réseau professionnel donnée par Magali Fosse, déléguée générale de Place de la Communication, l'association des professionnels de la communication du Nord-Pas-de-Calais. « Le bilan est très positif, se réjouit Laura Mangelaire. Les étudiants étaient prêts : ils avaient leur CV, leur lettre de motivation et aussi une bonne présentation vestimentaire. Ceux d'e-artsup étaient également venus avec un book pour présenter leurs travaux à toutes les entreprises, pas uniquement pour les agences de communication ou les agences publicitaires. » « De très nombreuses entreprises ont promis d'être de nouveau présentes l'an prochain », conclut Audrey Valentin. Rendez-vous pris.

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Une solidarité qui se cultive
Si ce grand Forum Entreprises était le premier du genre, les écoles de Lille avaient déjà uni leurs forces pour une autre bonne cause :la semaine de lutte contre le sida en novembre 2013. Et vu l'engouement suscité par l'un et l'autre, de futurs évènements inter-campus devraient encore voir le jour. « On essaye au maximum de développer des projets communs inter-écoles, assure Anastasia Tourillon. C'est un réel plaisir de travailler ensemble, d'autant que ça marche très bien et que les étudiants en redemandent. »

Vidéo : Mardi de l'Ingénieur avec Alain Souchier

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L'ESME Sudria accueillait dans ses locaux de Paris-Montparnasse Alain Souchier, président de l'association Planète Mars et ancien ingénieur en propulsion moteurs-fusées à la Snecma, le 5 novembre pour son cycle de conférences des Mardis de l'Ingénieur. A cette occasion, il est revenu sur les enjeux de l'exploration spatiale et martienne dans le contexte global de l'ingénierie. La conférence était également retransmise sur les Campus de Lyon et Lille.

Mars, la nouvelle frontière à conquérir

L'exploration martienne est motivée par quatre axes clés :

  • La recherche scientifique : compréhension de la formation des planètes et recherche des conditions ayant pu entraîner la vie sur cette planète.
  • Le progrès technique : les missions spatiales impliquent une innovation constante dans les secteurs de l'énergie, du recyclage ou de la robotique.
  • La coopération internationale : à l'instar de la mise en place de la station spatiale internationale, une mission martienne impliquerait la collaboration de nombreux pays et entreprises, constituant de fait un réseau.
  • Le rêve : à une époque où les ressources s'amoindrissent, se dire que Mars représente une possibilité est facteur d'espoir.

Pour toutes ces raisons, les ingénieurs, toutes disciplines confondues (aérospatial évidemment, mais aussi robotique, environnement, informatique, réseaux, matériaux...) ont tout intérêt à se pencher sur les opportunités que pourrait offrir cette nouvelle aventure spatiale.

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De nouveaux défis pour l'ingénieur

Avec le lancement des sondes (Mars compte actuellement trois satellites envoyés depuis la Terre autour de son orbite) et de véhicules d'exploration et d'analyse (Opportunity et Curiosity), l'homme a prouvé qu'il pouvait envoyer des appareils de plusieurs tonnes sur la surface de la planète rouge. Cependant, pour pouvoir espérer effectuer des missions habitées martiennes, les ingénieurs vont devoir surmonter quelques difficultés encore majeures, notamment en propulsion et gestion énergétique.

En 60 années de fuséologies (depuis Von Braun qui, en 1950, voulait faire décoller des appareils de 37 000 tonnes à des modules de vie martienne d'une masse estimée de 400 tonnes), la propulsion a connu beaucoup de progrès. Cependant, les propulseurs actuels peuvent transporter des charges estimées d'un peu moins de 150 tonnes. Plusieurs options sont donc à l'étude :

  • Propulsion chimique et création du carburant nécessaire au retour sur place : c'est l'option la plus plausible aujourd'hui, explorée par le projet Mars Direct. Un premier module de synthèse du CO2 martien en méthane exploitable serait envoyé. Deux ans plus tard, un vol habité, apportant également un module de synthèse de secours, viendrait effectuer sa mission scientifique.
  • Propulsion nucléothermique : cette piste est envisagée par le projet DRA 5.0 de la Nasa. Un réacteur nucléaire entraînerait la combustion d'hydrogène qui propulserait l'appareil. Cependant, il demanderait un système de refroidissement gigantesque.
  • Propulsion nucléoélectrique : pour l'heure, une telle entreprise est quasiment impossible, les systèmes d'alimentation électrique (panneaux solaire, moteurs ioniques ou autres) étant trop lourds pour être efficaces.

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Outre ces questions d'ordre énergétique, les ingénieurs auront également à se poser des questions quant aux matériaux (un aller vers Mars dure en moyenne six mois, durant lesquels des éruptions solaires hautement radioactives peuvent avoir lieu), à la mécanique (conception de véhicules adaptés au terrain martien) ou en systèmes de mesure pour les différents équipements de recherche.

Actuellement, les perspectives d'un premier voyage habité (en orbite seulement) vers Mars serait prévu d'ici 2030, pour des missions humaines sur le sol de la planète rouge aux alentours de 2035. A n'en pas douter, les ingénieurs qui concevront les véhicules de ces missions (voire qui seront à leur bord) sont déjà nés. Il ne tient qu'à vous de prendre part à l'aventure !


« La ligne Maginot est tombée en informatique »

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Le 4 mars, l'ESME Sudria recevait Hervé Guillou pour un Mardi de l'Ingénieur consacré à « La cyber-sécurité au cœur des préoccupations du monde globalisé ». Cette conférence a été organisée à l'initiative del'association Junior Sudria, la Junior Entreprise de l'ESME Sudria.

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Hervé Guillou

Président du Comité des industries de la confiance et de la sécurité (CICS), corporate executive / senior Advisor Defense & Security pour le groupe Airbus et ingénieur chevronné, Hervé Guillou a participé à la création de la filière cyber-sécurité de EADS parce qu'il nourrit depuis longtemps« une vision industrielle et de politique nationale ». Pour l'observateur, le problème de la cyber-sécurité touche une multitude de domaines. De « l'informatique de tous les jours »à« l'informatique industrielle » en passant par « les réseaux électriques, les feux rouges, les réseaux de gaz ou encore l'alimentation en eau », les risques n'ont jamais été aussi présents à ses yeux.« Toutes les normes qui ont construit ces systèmes-là ouvraient à la communication par défaut, explique-t-il. D'où la problématique des systèmes d'informations : il faut désormais créer des systèmes techniques qui puissent résister aux intrusions malveillantes. »

Hackers et flibustiers, même combat ?
Guillou établit un parallèle pertinent entre la situation actuelle et celle liée à période correspondant à « l'ouverture de la mer ». « Dans le cyberespace, on retrouve la piraterie à travers des actions criminelles - trafics de données personnelles, fraudes, marché noir, etc. -, des corsaires - l'espionnage, les phénomènes d'influence, l'implication des états - et une marine de guerre. » Selon l'expert, ce postulat devrait encore perdurer pour une raison très simple : il n'y a pratiquement « pas de loi » sur le Web. Et sans une concertation effective des pays sur cette question, il n'y a pas d'équilibre possible entre« le bon et le mauvais côté de la force », d'autant qu'il n'y a pas non plus de barrière d'entrée économique.« Il est moins coûteux de se payer 200 hackers que de développer un char ou un navire de guerre. N'importe qui peut se doter d'une force de frappe et les attaquants ont un don d'ubiquité - on loue pour 1 000 dollars un serveur sur une journée pour créer des millions d'offensives - et impunité quasi totales. Cela fait longtemps que la ligne Maginot est tombée en informatique, les voleurs sachant comment ne pas se faire prendre. » L'augmentation du nombre de points d'entrée de ces dernières (avec, par exemple, l'avènement de plus en plus d'objets connectés), la dématérialisation progressive (mobilité des SI, smartphones, cloud) et l'explosion des richesses circulant sur le Net (propriété intellectuelle, e-commerce, informations personnelles) accentuent également les risques.

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Vincent Fortineau et Jordi Treluyer, respectivement président et consultant présidence de Junior Sudria


L'hygiène informatique et les futurs ingénieurs : deux motifs d'espoir
Si le tableau est sombre, l'intervenant insiste aussi sur le fait que le « monde occidental est en train de se réveiller » et sur l'importance d'une prise de conscience de« tous les acteurs de l'économie » et de« monsieur tout le monde ». « Il faut d'abord se laver les mains et apprendre l'hygiène informatique dès l'école primaire, assure-t-il avant de rappeler certaines règles de base. Il faut faire attention à ses affaires, ne pas laisser trainer ses PC portables ou encore protéger dès l'achat ses machines car, sinon, elles sont contaminées en 3 minutes. L'essentiels des attaques sont d'abord dues à de l'ignorance et de l'inadvertance... La plupart des entreprises ne font pas de formation à l'hygiène ! » Hervé Guillou n'oublie pas le rôle capital que joueront les ingénieurs de demain face à grand défi et interpelle les étudiants de l'ESME Sudria : « Notre survie dépend du bon fonctionnement quotidien de nos SI. Votre mission, c'est d'arriver à développer des moyens permettant de maitriser ces attaques et de se protéger. Ces menaces sont donc une chance formidable. D'autant que la France est particulièrement bien placée car l'éducation des ingénieurs français est réellement pertinente : nous avons un background technologique formidable et une approche particulière. Grace à une hygiène correcte et des infrastructures bien protégées, les investisseurs viendront chez nous en priorité ».

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Quelques chiffres marquants :
26 millions de nouvelles souches de malwares créées en 2011
26 000 nouvelles menaces chaque jour
40 % des ordinateurs infectés
20 % des pages Web infectées
93 % des grandes entreprises attaquées
87 % des PME attaquées, pour du vol d'information mais aussi de la gêne opérationnelle
556 millions d'individus victimes d'une attaque en 2012 selon Norton AntiVirus
400 milliards de dollars, soit le coût financier annuel lié au cyber-crime, près de quatre fois le coût du trafic de drogues
416 jours avant de se découvrir d'une attaque sophistiquée


A propos de la Junior Sudria
La Junior Sudria est la Junior Entreprise de l'ESME Sudria. Elle propose de suivre des formations pour devenir un véritable entrepreneur, et permet aux étudiants d'enrichir leur formation d'ingénieur et cela dans une ambiance conviviale. La Junior Sudria fait partie de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises.


Les Mardis de l'ingénieur sont un cycle de conférence à destination des futurs ingénieurs formés par l'ESME Sudria. L'école accueille une personnalité importante notamment dans les champs scientifique, économique ou managérial. Ces échanges sont l'occasion pour les étudiants de mieux appréhender la place qu'ils occuperont dans les entreprises, où dynamisme et innovation sont de mise.

 

Les ingés font du ski

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Les étudiants de l'ESME Sudria reviennent d'une semaine à la montagne organisée par Trace Directe Organisation (TDO)l'association étudiante des mordus de poudreuse. Un voyage destiné à souder les liens des différentes promotions, entre descentes de pistes et dégustation de tartiflette.

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Chaque année, l'association TDO attend impatiemment l'arrivée du mois de février pour assouvir et partager ses trois passions : le ski, le ski, et encore le ski. « Notre évènement majeur, c'est l'organisation de cette semaine à la montagne, explique Luc Janiaud (ESME Sudria promo 2015), président de l'association. Tout au long de l'année, notre équipe organise le voyage et en fait la promotion auprès des étudiants pour attirer un maximum de participants afin de pouvoir partir en groupe dans les meilleures conditions possibles. » Les efforts de Luc et de ses dix acolytes de TDO ont encore été récompensés en 2014 puisque 145 participants ont foulé avec eux les pistes de la station étudiante de Risoul dans les Hautes-Alpes. Logique car, en plus de proposer la pratique du ski à prix réduit, ce séjour permet aux étudiants à se connaître : « Cette année, il n'y a pas eu de week-end / voyage d'intégration en septembre. Du coup, cet évènement fut le premier qui permit aux étudiants de se retrouver hors contexte études ! »

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Des Sussus dans les airs
Si chaque étudiant pouvait« vivre sa semaine de ski comme il le voulait » en passant simplement la semaine « avec sa bande de potes », le TDO et les autres associations présentes avaient également prévu un tas d'activités sur et en dehors des pistes pour amuser et souder les « Sussus » (alias les étudiants de l'ESME Sudria) des différentes promotions. « Durant un après-midi, on a privatisé une sorte de gros airbag derrière un tremplin qui nous permettait de faire des sauts qu'on ne pourrait jamais faire en vrai sinon c'est la blessure assurée, sourit Luc. A la base, c'est utilisé par les freestylers quand ils s'entraînent à faire de nouvelles figures. Nous, on l'a vraiment utilisé pour s'amuser car il n'y avait pas de freestylers dans l'équipe, même si quelques-uns ont fait des trucs pas mal. C'était surtout pour avoir un peu la sensation de voler durant 1 à 2 secondes. » Autres moments forts de cette semaine conclue autour d'une tartiflette, les descentes groupées étaient particulièrement spectaculaires cette année, l'une d'entre elles réunissant pas moins de 80 personnes ! « Un record dans l'histoire de l'évènement » dixit le président de TDO. Pour faire mieux, il faudra attendre l'hiver prochain.

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Préparez-vous au Concours Advance les 14, 22 et 29 mars

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Le 20 mars approchant, il ne reste plus quelques jours pour s'inscrire au Concours Advance. Ce dernier offre 940 places dans trois écoles d'ingénieurs dynamiques, réparties dans 7 campus, comptant pour un seul et même choix durant la procédure APB : l'ESME Sudria, l'EPITA et l'IPSA. Pour tous les lycéens inscrits qui veulent se préparer de la meilleure des façons, plusieurs sessions d'entraînements sont organisées à Lille, Lyon et Paris les 14, 22 et 29 mars. Elles concernent les mathématiques, la physique, l'anglais et le français.

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  • Les sessions parisiennes
    Les sessions d'entraînement en mathématiques et physique seront organisées les samedis 22 et 29 mars, de 10 h à 13 h puis de 14 h à 17 h, dans les locaux de l'ESME Sudria Paris-Montparnasse. Toujours dans ces mêmes locaux, une session de préparation au français et à l'anglais se déroulera quant à elle le samedi 29 mars de 14 h à 17 h.

  • Les journées de préparation en régions
    Les lycéens de la région lilloise pourront participer à une session d'entraînement aux exercices de mathématiques, physique et anglais le samedi 29 mars, de 14 h à 18 h 30. Cette session sera organisée dans les locaux de l'ESME Sudria Lille. 
    Quant aux participants de la région lyonnaise, ils pourront participer à une session de préparation en mathématiques et physique le 14 mars, de 9 h à 12 h 30 puis de 14 h à 17 h 30, dans les locaux de l'ESME Sudria Lyon.

  • Modalités d'inscription. La participation aux frais des journées de préparation Advance est de 50 € par session. Le règlement se fait en ligne lors de votre inscription. Inscription et informations complémentaires en ligne sur le site du Concours Advance.

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Si vous recherchez d'autres informations sur le Concours Advance, consultez le site www.concours-advance.fr. Sur celui-ci, vous pouvez vous entraîner en ligne, télécharger les annales et recevoir des conseils afin d'optimiser vos chances de succès. Vous pouvez également retrouvez les questions-réponses des chats organisés.

www.concours-advance.fr

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L'exosquelette Hercule, invité spécial du JT de France 2

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Dans son édition du jeudi 13 mars, le 20 h de France 2 recevait sur son plateau un invité un peu particulier puisqu'il s'agissait d'Hercule, l'exosquelette conçu avec l'ESME Sudria !

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Présenté (et essayé) par le journaliste Nicolas Chateauneuf, Hercule est le premier exosquelette professionnel européen. Destiné à assister l'homme dans ses mouvements, il permet à son porteur de porter une charge de 100 kg en marchant à 5 km/h, pendant une durée de cinq heures. Le projet, financé par la Direction générale de l'armement (DGA) a été élaboré pendant 26 mois par la société française spécialisée dans l'assistance aux gestes, RB3D, en collaboration avec le laboratoire de robotique du commissariat à l'énergie atomique (CEA) et l'ESME Sudria.

Retrouvez l'extrait du JT de France 2 en replay.

Retrouvez ci-dessous la vidéo de l'ESME Sudria consacrée à Hercule.

3 bonnes raisons pour passer le Concours Advance

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Vous n'avez plus que jusqu'au 20 mars pour vous inscrire au Concours Advance. Pour ceux qui n'ont pas encore eu le temps de le faire et ceux qui hésitent encore, voici trois bonnes raisons de ne pas louper le coche.

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  • 1. Visez 3 écoles en 1 seul choix APB.
    Le Concours Advance offre 940 places dans trois écoles d'ingénieurs dynamiques, réparties dans 7 campus, comptant pour un seul et même choix durant la procédure APB : l'EPITA, l'ESME Sudria et l'IPSA.

  • 2. Devenez un professionnel recherché par les entreprises.
    Rejoindre l'une des trois écoles du Concours Advance, c'est la promesse de grands débouchés post-diplômes dans différents domaines : l'informatique (SSII, Conseil, éditeurs de logiciel) pour l'EPITA, l'aéronautique, le spatial et les transports pour l'IPSA, et une répartition plus homogène sur l'ESME Sudria (BTP Génie électrique, NTIC, transport, énergie, Télecoms...).

  • 3. Préparez-vous à une carrière passionnante et importante.
    Face aux défis actuels, qu'ils soient humains, environnementaux, techniques ou informatiques,les ingénieurs possèdent, plus que jamais, un rôle important à jouer : imaginer les transports du futur, soigner de nouvelles maladies, faire baisser la faim dans le monde... autant de défis qui se posent à ceux qui réussiront le Concours Advance !

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Sur le site du concours Advance, vous pouvez non seulement vous inscrire aux journées de préparation mais aussi vous entraîner en ligne, télécharger les annales et recevoir des conseils afin d'optimiser vos chances de succès.

Richard Koehl (ESME Sudria 2013) : 3 clés pour réussir son intégration professionnelle

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Grâce à l'ESME Sudria, Richard Koehl a concrétisé dès son premier emploi sa passion pour l'informatique. Depuis l'obtention de son diplôme en 2013, il travaille ainsi en tant qu'ingénieur de développement au sein de TravelSoft / Orchestra pour de grands groupes. Il revient sur les trois principes qui lui permettent d'évoluer aujourd'hui dans une société qu'il adore.

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  • 1. Se construire un bagage technique généraliste avant de se spécialiser
    Comme beaucoup de lycéens, Richard Koehl ne savait pas quoi faire après son bac. Sa seule certitude ? Une attirance pour l'informatique. « En fait, j'avais peur d'en être dégouté si je rejoignais une école tout informatique, raconte-t-il. Et comme l'électronique et l'énergie m'intéressaient aussi, je me suis dit qu'avoir un bagage technique généraliste pouvait être la solution. » Son choix s'est donc porté sur l'ESME Sudria où il a étudié durant cinq ans. « À partir de la 3e année, suivre le cursus en informatique est devenu une évidence. C'est là où j'ai vraiment pu me démarquer. » Autre moment fort qui a pesé dans la vocation de Richard pour l'informatique et le développement en particulier : un projet réalisé sur 3 mois lors de sa 4e année. « Notre équipe avait décidé de faire une application Androidà destination de l'école pour récupérer ses différents flux RSS sécurisés et ainsi tenir au courant les élèves sur les mises à jour d'emploi du temps, des notes, des documents, etc. Ce développement dans le langage Java m'a vraiment plu. »

  • 2. Toujours évoluer avec la technologie
    Après un stage en 2012 « sur Java » chez SmartCo, une société éditrice de logiciels qui travaille en relation avec les banques pour récupérer des flux bancaires, et un autre en 2013 au sein de Bistri, « une start-up dont le directeur est un ancien de l'ESME », Richard met son CV à jour sur différents plateformes Web et obtient rapidement une touche à TravelSoft. Après plusieurs entretiens, le jeune diplômé ne cache pas sa joie : « C'était exactement ce que je voulais. Les grosses structures et les SSII ne m'intéressaient pas vraiment car je souhaitais travailler dans une ambiance un peu jeune et ne pas juste être un numéro. En plus, comme TravelSoft développe toutes ses plateformes sur du Java et que les chefs de module - qui supervisent les développeurs qui leur sont affectés - sont très forts techniquement, j'étais conforté. L'encadrement, c'est très important. Je savais que j'allais énormément apprendre chez eux. » L'envie d'apprendre est d'ailleurs un critère capital à ses yeux. C'est même le premier conseil qu'il aurait à adresser aux étudiants qui aspirent à faire carrière dans l'informatique. « Il faut toujours apprendre davantage et ne pas louper une occasion de chercher sur Internet ni de faire des projets personnels ! Tout cela vous forme énormément. La technologie évolue toujours, il faut donc évoluer avec elle, sinon on est vite perdu. »

  • 3. Ne jamais faire la même chose
    TravelSoft est l'éditeur de la plateforme Orchestra dédiée au secteur du tourisme : elle permet aux professionnels de produire, administrer, distribuer et gérer une offre loisirs complète sur l'ensemble des canaux de distribution - séjours (packages), nuitées d'hôtels, billets d'avion, package dynamique. « On récupère les informations qu'on fournit aux clients dont de grands comptes comme Carrefour ou Auchan, explique Richard. Par exemple, je travaille actuellement avec Savoy pour gérer la partie FrontOffice de leurs hôtels. On a la plateforme et les produits : il faut ensuite agencer les produits sur l'interface client pour qu'ils puissent être générés du côté backoffice - la plateforme. Moi, je les affiche sur leur première page. »Un challenge stimulant qui lui donne envie de ne pas s'arrêter en si bon chemin sur la route de la connaissance informatique. « C'est une entreprise où je me vois très bien évoluer, dit-il sans hésiter. D'un client à l'autre mes projets sont différents et je ne fais jamais la même chose ! Ça me permet d'en apprendre tous les jours d'un point de vue technique et c'est vraiment important. » Il ne serait donc pas étonnant de voir l'expérience de Richard continuer... à se développer. De quoi donner des idées aux étudiants actuels et futurs de l'ESME Sudria qui, comme lui, souhaitent devenir ingénieurs à travers le cursus Génie Informatique et assouvir leur passion tout en s'épanouissant professionnellement.

Chic et glamour pour les étudiants de l'ESME Sudria

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Le gala de l'ESME Sudria est un moment très attendu par tous les étudiants qui en profitent pour se mettre sur leur 31 et faire la fête dans un cadre d'exception. Le 12 avril, cette soirée distinguée réunira les campus parisiens, lillois et lyonnais de l'école dans les très chics Salons Vianney à Paris. Ludovic Anne (ESME Sudria promotion 2015), président du BDE Amnesia, l'association organisatrice du gala, présente les festivités prévues.

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Quel sera le thème du gala 2014 ?
Ce sera un « casino / gala » cette année : il y aura des tables de jeux avec du blackjack, du poker et une roulette ! Du coup, le dress code, c'est chic et classe : costumes et robes !

Comment se déroulera l'évènement ?
Il commencera par un cocktail dinatoire à 20 h dans une ambiance lounge et décontractée autour des tables de jeux pour tous les étudiants mais aussi les membres de l'administration et les professeurs qui souhaitent venir. On a d'ailleurs également invité d'autres personnes, comme des membres de la Cti (Commission des Titres d'Ingénieur) et de la mairie d'Ivry. À partir de 23 h, une salle supplémentaire sera ouverte avec une piste de danse, un grand écran LED et des DJ's invités pour l'occasion ! Cette année, nous aurons notamment Dimmi, un jeune DJ-producteur français qui a sorti « Promesses EP » en février sur le label Crosswalk Records et dont le titre phare a déjà recueilli plus de 2 millions de vues sur YouTube ! Il sera accompagné de son saxophoniste.


Combien attendez-vous de personnes ?
Pour le cocktail, on prévoit entre 150 et 200 personnes. Pour le gala en lui-même, on en attend entre 1 000 et 1 200 ! C'est la deuxième année seulement que le gala accueille aussi les étudiants des campus de Lille et Lyon en plus de ceux de Paris et d'Ivry. On a donc dû s'associer avec les différents BDE pour organiser tout ça. Et comme on sait qu'il y a d'autres écoles du Groupe IONIS, telles que l'IPSA et Ionis-STM, qui aiment venir à nos galas ; il risque aussi d'y avoir certains de leurs étudiants.

Comment sera organisée la fin de soirée ?
En plus de l'action commune des BDE pour la répartition des places et la promotion de l'évènement, il a aussi fallu prévoir de loger les étudiants des campus de Lille et Lyon qui pourront ainsi dormir au campus de Montparnasse. Et comme la sécurité est très importante pour nous, nous avons également mis en place un partenariat avec la société Chauffeur-Privé : 15 euros seront offerts pour tous les participants du gala grâce à un code spécial à utiliser lors de la commande du chauffeur qui peut se faire via son smartphone !


ESME SUDRIA CASINO GALA 2014
Cocktail : 20 h - 23 h
Soirée : 23 h - 5 h 
Tarifs et réservation : http://casinogala.placeminute.com/
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Les Salons Vianey
98 Quai de la Rapée, 75012 Paris
Métro ligne 5 - Quai de la Rapée
Métro ligne 14 - Gare de Lyon
Bus Lignes 24 / 57 / 61 / 63 / 91 - Pont d'Austerlitz quai de la Rapée


Enseignement en langue étrangère : logic, isn't it ?

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Après le campus de Lyon et ses cours de physique, c'est désormais l'ESME Sudria Lille qui propose aux 2es années un cours de logique combinatoire english only.

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Christophe Derambure est enseignant en mathématiques au campus de Lille. En plus de donner des cours de géométrie analytique aux étudiants, il enseigne également la logique combinatoire - « qui permet notamment de réaliser la schématisation des circuits » - à ceux qui évoluent en 2e année. Pour cette matière, celui-ci a décidé de procéder différemment : les cours se font désormais entièrement en anglais. Et ce, même si mathématiques et anglais ne font pas toujours bon ménage pour les méninges des francophones. « Je me suis aperçu que les mathématiques en anglais avaient un côté un peu artificiel et difficile d'accès, explique-t-il. Cependant, comme la logique combinatoire ne demande pas un niveau très élevé en mathématiques, cela se prête bien à ce type de traitement ! »

Découvrir un vocabulaire utile pour toute sa carrière
Après plusieurs séances, l'enseignant ne s'est visiblement pas trompé : les étudiants adhérent et apprécient l'initiative. « D'autant que, selon le bac qu'ils ont passé, certains connaissent déjà cette matière et en ont déjà fait un peu », assure-t-il.
C'est notamment le cas d'Ayoub Boudebiza (ESME Sudria promo 2017), qui évoluait dans un lycée technique avant de rejoindre l'école. « Cela nous permet de nous familiariser avec le nom des appareils en anglais et surtout de comprendre la logique dans cette langue- ce qui est assez simple en fait, raconte celui qui aspire à devenir ingénieur en aéronautique une fois son diplôme en poche. Le gros changement entre l'anglais et le français réside dans les normes : pour certains appareils, les schémas peuvent énormément changer selon la langue ! » Pour lui, pas question donc de retourner en arrière. La norme anglaise pour les schémas étant « utilisée quasiment partout » et « plus complète » à ses yeux, il serait même bête de ne pas profiter du cours et de s'y investir. « Il faut vraiment essayer de se débrouiller, comme si nous étions déjà dans les conditions des ingénieurs travaillant uniquement en anglais », conclut-il.

4 conseils pour réussir son voyage en Irlande

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A l'ESME Sudria, la tradition veut que les étudiants de 3e année passent un semestre à l'étranger au sein d'une université partenaire. Pour parfaire son anglais et découvrir une autre culture, Kévin Maginot (ESME Sudria promo 2016) a ainsi opté pour l'Irlande et l'Institute of Technology de Sligo au nord du pays. Avant son retour prévu le 3 juin, il livre quatre conseils pour profiter au maximum de cette expérience.

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Choisir le bon mode de transport
Parmi la quarantaine d'étudiants de l'ESME Sudria partis effectuer leur semestre à Sligo cette année, beaucoup ont choisi l'avion pour rejoindre la ville irlandaise. Si ce choix paraît logique pour sa rapidité (environ 1 h 30 de trajet), ce n'est pourtant pas celui qu'a privilégié Kévin. « Contrairement à la plupart des autres étudiants, nous étions sept à avoir choisi de venir en ferry », explique-t-il. Pour lui, cette option a plus d'avantages que d'inconvénients. « Moins cher » que l'avion et durant environ une quinzaine d'heures (le temps pour le ferry d'effectuer le trajet Cherbourg - Rosslare, au sud de l'Irlande), il permet aux étudiants de « commencer en avance leur intégration » mais aussi d'embarquer avec une voiture (pratique une fois sur place) et d'être moins lésé quant au « poids de bagage autorisé ». Une fois arrivé à Rosslare, le périple n'est pas cependant fini : il faut ensuite rallier Sligo par la route ou en train (compter minimum 3 h de trajet).

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Se (re)mettre au sport
Une fois arrivés à Sligo et accueillis par l'université, les étudiants de l'ESME Sudria ont droit à « deux-trois jours d'intégration » où se succèdent les présentations des campus, du partenariat entre les deux écoles, des objectifs du semestre... et des activités sportives ! A croire Kévin, ces dernières permettent de nouer rapidement des liens avec les autres étudiants. « Chaque ami que je connais a pu trouver une activité, raconte-t-il. Il y a toutes sortes de sports, le choix est vraiment large. Moi, par exemple, je fais partie de l'équipe de handball de Sligo. Ça me permet de m'améliorer en anglais avec des termes techniques qui changent de l'anglais couramment parlé. »
L'autre avantage du sport, c'est que cela permet également d'occuper son temps libre: « Il y une salle de sport à côté de notre résidence : nous sommes plusieurs à nous y être inscrits. Ce n'est pas trop cher et on peut y aller tous les jours. J'aime bien aussi courir, surtout avec les paysages qu'on trouve ici. Il y a de très jolis points de vue et des promenades très sympas à faire. »

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Ne pas oublier son parapluie
L'Irlande et la pluie, ce n'est pas qu'une légende. « Le temps est assez humide même quand il fait beau, avertit Kévin. Il y a beaucoup de pluie et du vent tous les jours : à Sligo, sur 365 jours, il y a, en moyenne, 290 jours de pluie ! Cela ne veut pas dire que la pluie ne cesse pas de tomber. Parfois, il ne pleut que 10 minutes dans la journée. » Prévoir dans ses bagages un parapluie et des vêtements appropriés est donc une réelle nécessité.

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Prévoir une voiture
Pour profiter pleinement de l'Irlande, mieux vaut être véhiculé. C'est en tout cas l'avis de Kévin. « Les voitures sont assez rares ici : sur tous les étudiants de la promotion arrivés à Sligo, seulement trois sont venus avec la leur. Du coup, on s'organise pour faire des voyages à cinq dans la voiture, pour rentabiliser au niveau de l'essence ». Les destinations les plus prisées ? Les plages aux alentours (« il y a une très belle plage à 1 h de route ») ou la ville de Galway et sa fameuse région du Connemara (à seulement 3 h de route). Bien sûr, passer un week-end à Dublin est également conseillé, d'autant que le voyage peut cette fois-ci se faire en bus (« C'est 21 euros l'aller-retour pour 4 h de trajet »). Kévin et ses amis garderont d'ailleurs un très bon souvenir de la capitale irlandaise : « On a passé la Saint-Patrick là-bas ! C'était une ambiance de folie : tout le monde était habillé en vert, il y avait de la musiques partout, les lieux étaient ouverts jusqu'à tard le soir, plein de nationalités se mélangeaient dans les rues, etc. On s'en rappellera toute notre vie ! »

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« Être ingénieur, c'est absorber les nouvelles idées »

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Le 4 mars, l'ESME Sudria recevait Hervé Guillou pour un Mardi de l'Ingénieur consacré à « La cyber-sécurité au cœur des préoccupations du monde globalisé ». Cette conférence a été organisée à l'initiative de l'association Junior Sudria, la Junior Entreprise de l'ESME Sudria.

Président du Comité des industries de la confiance et de la sécurité (CICS), corporate executive / senior Advisor Defense & Security pour le groupe Airbus et ingénieur chevronné, Hervé Guillou a participé à la création de la filière cyber-sécurité de EADS parce qu'il nourrit depuis longtemps « une vision industrielle et de politique nationale ». Pour l'observateur, le problème de la cyber-sécurité touche une multitude de domaines. De « l'informatique de tous les jours » à « l'informatique industrielle » en passant par « les réseaux électriques, les feux rouges, les réseaux de gaz ou encore l'alimentation en eau », les risques n'ont jamais été aussi présents à ses yeux. « Toutes les normes qui ont construit ces systèmes-là ouvraient à la communication par défaut, explique-t-il. D'où la problématique des systèmes d'informations : il faut désormais créer des systèmes techniques qui puissent résister aux intrusions malveillantes. »

Hackers et flibustiers, même combat ?
Guillou établit un parallèle pertinent entre la situation actuelle et celle liée à période correspondant à « l'ouverture de la mer ». « Dans le cyberespace, on retrouve la piraterie à travers des actions criminelles - trafics de données personnelles, fraudes, marché noir, etc. -, des corsaires - l'espionnage, les phénomènes d'influence, l'implication des états - et une marine de guerre. » Selon l'expert, ce postulat devrait encore perdurer pour une raison très simple : il n'y a pratiquement « pas de loi » sur le Web. Et sans une concertation effective des pays sur cette question, il n'y a pas d'équilibre possible entre « le bon et le mauvais côté de la force », d'autant qu'il n'y a pas non plus de barrière d'entrée économique. « Il est moins coûteux de se payer 200 hackers que de développer un char ou un navire de guerre. N'importe qui peut se doter d'une force de frappe et les attaquants ont un don d'ubiquité - on loue pour 1 000 dollars un serveur sur une journée pour créer des millions d'offensives - et impunité quasi totales. Cela fait longtemps que la ligne Maginot est tombée en informatique, les voleurs sachant comment ne pas se faire prendre. » L'augmentation du nombre de points d'entrée de ces dernières (avec, par exemple, l'avènement de plus en plus d'objets connectés), la dématérialisation progressive (mobilité des SI, smartphones, cloud) et l'explosion des richesses circulant sur le Net (propriété intellectuelle, e-commerce, informations personnelles) accentuent également les risques.

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Hervé Guillou

L'hygiène informatique et les futurs ingénieurs : deux motifs d'espoir
Si le tableau est sombre, l'intervenant insiste aussi sur le fait que le « monde occidental est en train de se réveiller » et sur l'importance d'une prise de conscience de « tous les acteurs de l'économie » et de « monsieur tout le monde ». « Il faut d'abord se laver les mains et apprendre l'hygiène informatique dès l'école primaire, assure-t-il avant de rappeler certaines règles de base. Il faut faire attention à ses affaires, ne pas laisser trainer ses PC portables ou encore protéger dès l'achat ses machines car, sinon, elles sont contaminées en 3 minutes. L'essentiels des attaques sont d'abord dues à de l'ignorance et de l'inadvertance... La plupart des entreprises ne font pas de formation à l'hygiène ! » Hervé Guillou n'oublie pas le rôle capital que joueront les ingénieurs de demain face à grand défi et interpelle les étudiants de l'ESME Sudria : « Notre survie dépend du bon fonctionnement quotidien de nos SI. Votre mission, c'est d'arriver à développer des moyens permettant de maitriser ces attaques et de se protéger. Ces menaces sont donc une chance formidable. D'autant que la France est particulièrement bien placée car l'éducation des ingénieurs français est réellement pertinente : nous avons un background technologique formidable et une approche particulière. Grace à une hygiène correcte et des infrastructures bien protégées, les investisseurs viendront chez nous en priorité ».

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Vincent Fortineau et Jordi Treluyer, respectivement président et consultant présidence de Junior Sudria

Quelques chiffres marquants :
26 millions de nouvelles souches de malwares créées en 2011
26 000 nouvelles menaces chaque jour
40 % des ordinateurs infectés
20 % des pages Web infectées
93 % des grandes entreprises attaquées
87 % des PME attaquées, pour du vol d'information mais aussi de la gêne opérationnelle
556 millions d'individus victimes d'une attaque en 2012 selon Norton AntiVirus
400 milliards de dollars, soit le coût financier annuel lié au cyber-crime, près de quatre fois le coût du trafic de drogues
416 jours avant de se découvrir d'une attaque sophistiquée


A propos de la Junior Sudria
La Junior Sudria est la Junior Entreprise de l'ESME Sudria. Elle propose de suivre des formations pour devenir un véritable entrepreneur, et permet aux étudiants d'enrichir leur formation d'ingénieur et cela dans une ambiance conviviale. La Junior Sudria fait partie de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises.


Les Mardis de l'ingénieur sont un cycle de conférence à destination des futurs ingénieurs formés par l'ESME Sudria. L'école accueille une personnalité importante notamment dans les champs scientifique, économique ou managérial. Ces échanges sont l'occasion pour les étudiants de mieux appréhender la place qu'ils occuperont dans les entreprises, où dynamisme et innovation sont de mise.

 

Remise des titres de la promotion 2013 de l'ESME Sudria

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La cérémonie de remise des titres de la promotion 2013 de l'ESME Sudria s'est déroulée le 11 avril au sein de la prestigieuse Maison de l'Unesco (Paris 7e) en présence de la direction du Groupe IONIS, des équipes de l'école, des Anciens, et, bien entendu, des diplômés qui étaient célébrés ce jour-là.

remise-diplomes_2014_blog_ionis_02.jpgL'arbre à connaissances porte déjà ses fruits
Entourés de leurs proches, les étudiants de la promotion 2013 de l'ESME Sudria étaient sur leur 31 ce 11 avril. Et pour cause : cette soirée organisée dans le cadre exceptionnel de l'Unesco célébrait la fin de cinq années d'études aussi intensives qu'enrichissantes. Inaugurée par les discours de Marc Sellam et Fabrice Bardèche, respectivement président et vice-président du Groupe IONIS, la cérémonie voyait ensuite Roger Ceschi, directeur général de l'ESME Sudria, prendre la parole pour saluer la réussite de ces étudiants à qui le monde professionnel tend déjà les bras. « La plupart de ces étudiants ont rejoint l'ESME Sudria à la sortie du bac ; on leur a appris des connaissances et puis, par le biais des stages, ils ont acquis des compétences. Aujourd'hui, ils ont déjà tous un emploi en CDI. Cela fait toujours plaisir de voir une promotion sortir avec un diplôme d'ingénieur reconnu, surtout quand on sait que ces étudiants ont déjà tous trouvé un emploi qui les séduits. C'est comme voir un arbre pousser et donner ses fruits. »

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Marc Sellam, président du Groupe IONIS

remise-diplomes_2014_blog_ionis_12.jpgFabrice Bardèche, vice-président du Groupe IONIS

L'ESME Sudria, encore et toujours dynamique
C'était ensuite au tour de Jacques Hardelay, directeur des opérations du Business Hydro chez Alstom et parrain de la promotion 2013, de monter à la tribune. « Je pense que c'est un diplôme qui m'a servi au cours de ma carrière et quand je vois les difficultés et obstacles actuels que peuvent rencontrer les jeunes, je pense que c'était mon devoir de partager avec eux mon expérience », expliqua celui qui sortit de l'ESME Sudria en 1974. A ses yeux, l'école qu'il a connu il y a 40 ans a su évoluer dans le bon sens tout en gardant intactes ses valeurs : « Ce qui m'intéressait dans l'ESME Sudria et ce que je vois toujours, c'est son dynamisme : il y a énormément de spécialisations nouvelles qui sont toujours très proches des besoins des entreprises. L'adaptation à l'évolution du marché dans tous les domaines est une qualité pour une école de ce type-là, d'autant que le monde d'aujourd'hui bouge vite. Et l'avantage de l'ESME Sudria, c'est justement de former des gens qui sont culturellement et techniquement préparés au changement. Et quand on voit que tout ce qui nous entoure aujourd'hui n'est que le résultat du travail des ingénieurs, on se dit que l'avenir leur appartient. »

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Roger Ceschi, directeur général de l'ESME Sudria

remise-diplomes_2014_blog_ionis_06.jpgJacques Hardelay, parrain de la promotion 2013 de l'ESME Sudria

remise-diplomes_2014_blog_ionis_13.jpgDominique Steve, président de l'AIESME

Les étudiants applaudis pour leur réussite
Après ces différentes interventions (ainsi que celle de Dominique Steve, nouveau président de l'AIESME, l'association des Anciens de l'ESME Sudria), les étudiants se sont vus remettre leur diplôme sous les applaudissements de leurs camarades, enseignants et parents. Comme le veut la tradition, ce sont les majors des différentes majeures qui ont d'abord été appelés à la tribune. Jérôme Torquato (Energies et Systèmes), Thomas Scaon (Réseaux et Télécommunications), Vincent Plociennik (Ingénierie des Systèmes de Traitement de l'Information) et Anaëlle Pognot (Electronique des Systèmes Embarqués) ont ainsi eu l'honneur de monter en premier sur la scène. Un grand bravo à eux ainsi qu'à tous les diplômés pour leur réussite !

Olivier Terrien : l'électronique au coeur de l'Histoire

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Le 4 février, dans le cadre de son cycle de conférences Les Mardis de l'ingénieur, l'ESME Sudria Paris accueillait Olivier Terrien, auteur du livre « Les 36 stratagèmes de la guerre électronique ». Le public a ainsi pu se familiariser à l'électronique grâce à l'approche didactique que proposait cet invité membre de l'Association française de guerre électronique (Guerrelec) et auditeur de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN).


Ingénieur en systèmes électroniques pour la Défense, Olivier Terrien est un homme passionné. Féru d'histoire, il transmet sa passion au plus grand nombre au travers de nombreux exemples choisis dans les cent ans d'existence de l'électronique. Auteur de nombreuses publications dans la presse internationale sur la stratégie et l'histoire militaire, il rend accessible le monde électronique et compréhensible son influence dans les conflits du XXe siècle comme en témoigne le livre pour lequel il était invité. S'il souhaite ouvrir ce domaine aux néophytes, il n'en oublie pas moins les aspirants ingénieurs présents dans la salle, ceux-là même qui penseront l'électronique de demain. « Venir devant les futurs ingénieurs de l'ESME Sudria répond à une conviction personnelle, explique-t-il. Quand j'étais moi-même en école d'ingénieurs, j'ai eu la chance de vivre ces rencontres, d'écouter des gens passionnés nous raconter leur métier et nous inciter à réfléchir. C'est ce que je trouve intéressant de reconduire pour les nouvelles générations d'élèves. Et ces conférences sont de véritables déclencheurs d'échanges. Les retours sont toujours très riches avec les étudiants. Au-delà de la conviction de l'utilité de cette démarche, c'est donc avant tout ce plaisir qui me motive ».

Mardis-Terrien-01.jpgQuel a été votre but en écrivant « Les 36 stratagèmes de la guerre électronique » ?
Ce livre était en fait mon quatrième projet en tant qu'auteur et mon premier comme éditeur. L'idée de ces projets est toujours la même : aller au devant de personnes qui ne connaissent pas ou peu des domaines techniques et susciter leur intérêt pour ces sujets au départ abscons. Le monde technique est extrêmement intéressant et passionnant - j'adore ça - mais est souvent difficile à aborder pour des personnes qui ne baignent pas dedans. Pour y parvenir, mon approche utilise l'Histoire : je démarre du besoin initial - la raison pour laquelle existent tel ou tel métier, tel ou tel produit, etc - et progressivement j'introduis des évolutions en les reliant à des événements que connaissent les gens. Les images des matériels de la Seconde Guerre mondiale, des avions de la guerre du Vietnam ou encore des opérations du Golfe appartiennent à notre mémoire collective. En utilisant ces souvenirs, je conserve l'attention du public. En y brodant des éléments électroniques, je suscite autant l'intérêt que la compréhension du sujet évoqué. Mes « 36 Stratagèmes » partent de cette même idée : grâce à 36 situations classiques et connues, j'introduis 36 aperçus didactiques de ce qu'est l'électronique des radars, radios, téléphones, ordinateurs, virus, etc.

Est-ce qu'on peut dire que la guerre électronique est une guerre sans fin ?
Quelque part, la guerre électronique est la reproduction de ce que l'Homme fait depuis des siècles : une envie de dominer à laquelle s'oppose celle de se défendre. L'imagination humaine étant sans limite, cette opposition des volontés se renouvelle sans cesse pour dominer ou pour se protéger de l'autre. C'est ainsi qu'à toute mesure existera ensuite une contre-mesure, qui elle-même sera dépassée par une contre-contre-mesure, etc. Derrière ces termes modernes, c'est une notion très simple : la reproduction dans un environnement électronique du conflit éternel entre le glaive et le bouclier, entre l'épée et la cuirasse.

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Qu'est-ce qu'être ingénieur à vos yeux en 2014 ?
Pour moi, l'ingénieur est une personne qui, dans un environnement complexe et face à une multitude d'informations, de données et de contraintes, doit proposer une solution techniquement viable et financièrement acceptable dans des délais compatibles des besoins d'un client ou d'un utilisateur. La difficulté de ce métier est dès lors d'appréhender différentes techniques et de fédérer diverses disciplines pour apporter de la valeur à toutes les parties prenantes. C'est pourquoi l'aspect humain du métier est essentiel. L'apport technique en est d'autant amplifié ou réduit. Les décisions en sont renforcées ou fragilisées. Les convictions défendues ou abandonnées. C'est ça pour moi être ingénieur aujourd'hui.

L'ingénieur est-il alors une sorte de « guerrier 2.0 » ?
L'expression « guerrier 2.0 » est sans doute un peu exagérée. Néanmoins elle traduit une question importante pour nos sociétés modernes. A toute avancée humaine ses forces et ses faiblesses, ses avantages et ses inconvénients. Il me semble donc indispensable de faire réfléchir les aspirants étudiants au monde qu'ils vont créer. S'ils prennent pour argent comptant les gains d'une nouvelle technique, d'un 2.0, d'un 2.1 ou d'3.0, ils risquent d'oublier qu'il existera toujours quelqu'un qui cherchera à s'introduire dans leurs systèmes, à prendre la main sur leurs équipements ou à espionner leurs solutions. Pour l'ingénieur, il est extrêmement important de réfléchir au fait que chaque nouveauté apporte ses gains indéniables mais aussi de nouvelles vulnérabilités et de nouvelles faiblesses.


« Les 36 stratagèmes de la guerre électronique » (Éditions JePublie).
Des extraits du livre d'Olivier Terrien sont téléchargeables sur le site www.36stratagemes.fr


Les Mardis de l'ingénieur sont un cycle de conférence à destination des futurs ingénieurs formés par l'ESME Sudria. L'école accueille une personnalité importante notamment dans les champs scientifique, économique ou managérial. Ces échanges sont l'occasion pour les étudiants de mieux appréhender la place qu'ils occuperont dans les entreprises, où dynamisme et innovation sont de mise.

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