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Channel: Blog de l'ESME - Ecole des ingénieurs de l'innovation responsable
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Guy Lacroix et l'ingénieur dans la mondialisation

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Le 30 mai, l'ESME Sudria recevait Guy Lacroix (ESME Sudria promotion 1976), président-directeur général de Cofely Ineo (une société du groupe GDF Suez). Invité à l'occasion du cycle de conférences des Jeudis de l'ingénieur, il est intervenu sur le rôle de l'ingénieur dans un milieu où les entreprises sont de plus en plus mondialisées.

L'ingénieur se doit d'associer deux qualités essentielles : produire des objets et concepts que l'on peut mettre en place rationnellement et avoir le regard porté vers l'avenir, en anticipant les progrès à venir. Grâce aux TICs, les échanges sont instantanés et les innovations circulent à toute vitesse. Le rôle de l'ingénieur, dans cet environnement totalement globalisé, est donc de continuer à se projeter dans le futur, afin d'avoir toujours cette avance sur une concurrence toujours plus internationale.


Les Jeudis de l'ingénieur sont des conférences mensuelles organisées les derniers jeudis de chaque mois sur le campus Paris Montparnasse de l'ESME Sudria, qui accueillent des personnalités marquantes, dans les champs scientifiques, économiques ou managériaux.


Une mission humanitaire après le diplôme

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enfants_mekong01.jpgVictor Liautaud (ESME Sudria promotion 2013) effectue actuellement son stage de fin d'études en tant qu'ingénieur en développement au sein du bureau d'étude allemand de la société Adeneo Embedded. Dans quelques mois, une fois son titre d'ingénieur en poche, il va s'embarquer dans une aventure d'un an qui le mènera en Birmanie, avec l'association Enfants du Mékong.

Peux-tu présenter ton projet humanitaire ?

Le 3 octobre, je m'envole pour une mission humanitaire d'une durée de six mois à Mandalay, la deuxième ville la plus importante de Birmanie. J'animerai la vie quotidienne des enfants d'un centre d'Enfants du Mékong, en leur donnant des cours d'anglais et en organisant des activités extra-scolaires.

J'ai découvert l'association en novembre 2012 par le biais d'un ami, Timothée (qui partira en même temps que moi là-bas, effectuer une mission parallèle à la mienne). Par son intermédiaire, j'ai pu rencontrer Christine Lortholary Nguyen, la présidente d'Enfants du Mékong, à qui j'ai pu montrer mon envie de m'investir dans l'humanitaire et ma volonté d'aider les autres. C'est comme cela que je suis devenu un « bambou » (nom donné aux volontaires partant en mission avec Enfants du Mékong).

Pour envoyer un « bambou » sur le terrain pendant six mois, il faut compter environ 4 200 €, pour assurer les frais de transport, de vaccins, de logement, de nourriture... Pour l'heure, j'ai réuni près de 1 600 €. Il y a ainsi plusieurs façons de soutenir l'association : soit en passant directement par le profil des « bambous » dont on souhaite soutenir la mission ; soit en faisant une donation directe à Enfants du Mékong.

Ce séjour sera l'occasion pour moi de découvrir l'Asie, où je n'ai pour l'instant encore jamais voyagé et m'investir pleinement dans l'humanitaire. C'est la première fois que je participe à une opération de ce type. Mais j'ai une longue expérience du bénévolat associatif (notamment dans le scoutisme) ; je ne pars donc pas complètement désarmé.

Une fois la mission de six mois effectuée, nous avons prévu, avec Timothée, d'effectuer le voyage du retour en stop, à travers l'Eurasie. Notre arrivée en France est prévue pour octobre 2014.

Comment prépares-tu ce voyage un peu particulier ?

D'un point de vue géopolitique, la Birmanie effectue une transition de la dictature militaire vers la démocratie. Elle connaît des changements majeurs : les Birmans commencent à s'émanciper (même si les stigmates de la junte militaire subsistent) et le pays s'ouvre peu à peu au monde (les différents embargos et blocus qu'il subissait se lèvent au fur et à mesure). C'est très prometteur et je me réjouis de pouvoir observer et m'investir dans cette transformation.

En parallèle, on constate par contre de plus en plus de violences à l'encontre des minorités ethniques et/ou religieuses du pays (notamment contre les musulmans).

Afin de mieux appréhender et comprendre ces situations complexes et changeantes, je me documente beaucoup sur le pays, sur ses composantes démographiques et sur les différents conflits existants. Je suis également de près son actualité.

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N'est-il pas paradoxal de s'engager dans l'humanitaire tout de suite après avoir été diplômé ?

J'ai conscience qu'il n'est pas très commun de partir en mission humanitaire à la sortie même d'études d'ingénieur. On aurait plutôt tendance à commencer notre carrière tout de suite. C'est normal. Mais après ces cinq années très enrichissantes, j'ai souhaité faire une pause d'un an pour découvrir et comprendre une autre facette du monde. Cette mission de bénévolat me permet d'associer ma passion pour les voyages et les rencontres tout en essayant d'améliorer la vie de quelques enfants.

J'ai déjà eu l'occasion de m'entretenir avec des recruteurs souhaitant m'engager dans leurs entreprises une fois mon titre d'ingénieur en poche. Quand je leur annonce que je ne serai disponible qu'à partir d'octobre 2014, ils me recommandent de rester en contact. Mon profil et mes compétences resteront intéressantes dans un an, ce qui est assez rassurant. Car même si les technologies peuvent évoluer d'ici un an, ma formation restera d'actualité et je pourrai faire valoir d'une expérience humaine importante. C'est quelque chose de très valorisable auprès des entreprises.

Si vous souhaitez soutenir le projet de Victor, vous pouvez faire un don en se rendant sur son profil « bambou » ici.

Le rôle de l'ingénieur dans la vie publique

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Mercredi 3 juillet, l'ESME Sudria Lyon accueillera Julien Roitman, président national d'Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF), pour une conférence intitulée « L'engagement de l'Ingénieur et du scientifique dans la vie publique».

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De la nécessité de fédérer ingénieurs et scientifiques

Réunissant près de 180 associations d'ingénieurs et de scientifiques (soit environ un million de personnes), l'IESF est un des plus anciens rassemblements professionnels français toujours actifs. L'association a pour objectif de rassembler les ingénieurs et scientifiques de France et de les pousser à collaborer ensemble, de manière transversale, ce pour mieux mettre en valeur l'ingénierie et la recherche scientifique du pays.

A l'occasion de l'assemblée générale de l'Union régionale d'IESFà Lyon, Julien Roitman s'adressera aux ingénieurs et scientifiques de la région. Il interviendra sur le rôle de l'ingénieur et du scientifique dans la vie publique.

La conférence aura lieu dans les locaux de l'ESME Sudria Lyon (86 boulevard Vivier Merle -Lyon), le 3 juillet, à partir de 19 h 15. Si vous souhaitez y participer, merci de vous inscrire en ligne ici.

L'association Ingénieurs et scientifiques de France accueillie à l'ESME Sudria Lyon

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L'assemblée générale de l'Union Régionale d'Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) s'est tenue à l'ESME Sudria Lyon le mercredi 3 juillet. Elle s'est conclue par une conférence de Julien Roitman, le président national de ce rassemblement professionnel, intitulée « l'engagement de l'ingénieur et du scientifique dans la vie publique».

julien_roitman01.jpgDe gauche à droite : Jean-Luc Guyot, Eric Simon (directeur de l'ESME Sudria Lyon) et Julien Roitman

Après avoir fait une brève présentation de l'IESF (qui rassemble environ 1 200 000 adhérents) et dressé ses objectifs au niveau national (mettre en avant les réalisations des ingénieurs français, promouvoir tous les secteurs d'activité, multiplier les collaborations), Julien Roitman a insisté sur le rôle prédominant que l'association a à jouer pour affirmer la reconnaissance du rôle des ingénieurs et des scientifiques dans la société.

Cette affirmation passe par deux axes :

  • Travailler à la notoriété des métiers de l'ingénieur et du scientifique auprès de tous les partenaires extérieurs : institutions publiques, cercles professionnels, entreprises, industries... Dans ce cadre, IESF a émis un livre blanc contenant 40 propositions pour réindustrialiser le pays ;
  • Affirmer et parfaire les compétences des ingénieurs français : le titre d'ingénieur assoit un acquis, mais l'ingénieur se doit de se former continuellement, tout au long de sa carrière. Par ailleurs, ingénieurs et chercheurs doivent approfondir leurs collaborations, les premiers en mettant en application les découvertes, progrès et innovations des seconds.

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Julien Roitman a conclu en rappelant le nécessaire rapprochement entre les différents acteurs de formation en ingénierie.


Jean-Luc Guyot, président de l'Union Régional d'IESF Ain-Rhône : « Nous avons choisi d'organiser notre assemblée générale à l'ESME Sudria Lyon pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que plusieurs membres de l'association sont diplômés de l'école et ont donc pu faire état de la qualité de ses enseignements. Ensuite parce que l'implantation de l'ESME Sudria à Lyon est récente. Nous souhaitions mettre en valeur cette nouvelle école dans notre région, et souligner l'intérêt de la décentralisation des grandes écoles d'ingénieurs. Enfin, l'ESME Sudria Lyon est une école très bien située. Elle se trouve au cœur d'un axe Paris-Lyon-Genève, soit trois pôles d'ingénierie majeurs en Europe. Son positionnement, dans le quartier de la Part-Dieu, est très pratique pour les ingénieurs et les étudiants, qui se doivent aujourd'hui d'être très mobiles et ouverts à l'International.»

Des étudiants solidaires à Madagascar

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Comme chaque année, une délégation d'étudiants de l'ESME Sudria, membres de l'association IDEES Madagascar, est partie à Madagascar pour poursuivre les projets d'aménagements des villages de la région de Haute Matsiatra (dans le Sud du pays). Partis de France début juillet, la dizaine de volontaires a déjà commencé sa mission.

idees_madagascar_mission2013.jpg

Premiers repérages

Ce séjour de deux mois en terre malgache est, pour la plupart des étudiants y participant, une première : « Nous découvrons la vie locale : zébu au déjeuner, un hiver plus chaud que notre printemps et l'activité d'Antananarivo où le marché commence à 3 heures du matin», raconte Romain Moizan (ESME Sudria promotion 2015), président de l'association.

Cette année, les volontaires ont trois objectifs à remplir : créer un réseau d'adduction d'eau potable dans les villages d'Isody et Tambohobe, mettre en place un club d'informatique à Alakamisy-Ambohimaha (le village qui sert de base aux volontaires et avec qui IDEES Madagascar a son partenariat historique) et électrifier plusieurs villages. « Une fois arrivés à Alakamisy-Ambohimaha, nous avons commencé par deux jours de visites de vérification des anciens réseaux installés lors des missions précédentes afin de vérifier leur état et d'effectuer d'éventuelles réparations, explique Romain Moizan. Ces vérifications effectuées, nous nous sommes répartis en trois groupes - un par objectif - et avons commencé les repérages. Les travaux commenceront très bientôt.»

Nous vous tiendrons informés ici-même des avancées de la mission 2013 d'IDEES Madagascar à Alakamisy-Ambohimaha.

Diplômés, rejoignez l'association des Anciens

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Le réseau des diplômés de l'ESME Sudria, Ingénieurs ESME Sudria, parmi les plus actifs de France, se donne pour mission la défense du titre d'ingénieur, métier faisant la passerelle entre les laboratoires de recherche et les entreprises. Aujourd'hui, l'association lance un appel aux contributions.

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13 000 Anciens à travers le monde

Réseau de diplômés de l'école fondé en 1921, l'association Ingénieurs ESME Sudria (connue précédemment sous le nom AIESME) a récemment lancé une nouvelle campagne de recrutement et d'appel à contributions. Premiers intéressés : les futurs-nouveaux Anciens issus de la promotion 2013, qui vont prochainement grossir les rangs des quelques 13 000 diplômés que compte ce réseau.

Promouvoir la qualité du titre d'ingénieur

Philippe Deltombes (ESME Sudria promotion 1973), président de l'association explique la démarche : « Depuis quatre ans, l'association a développé une multitude de nouveaux services : une fondation, une revue trimestrielle, un annuaire régulièrement mis à jour... En outre, nos adhérents bénéficient d'une assurance protection juridique professionnelle et de notre réseau, très dynamique et international.Tout ceci se fait bien évidemment en synergie avec l'école. Aujourd'hui, Ingénieurs ESME Sudria fait partie des associations d'Anciens les plus actives de France. C'est cette énergie qu'il faut maintenir, pour que la qualité du titre d'ingénieur français maintienne sa force et son influence. C'est pourquoi il est important que tous les diplômés de l'école nous rejoignent, afin de faire valoir cette force.»

Les missions de l'association sont diverses : soutien et accompagnement des étudiants de l'école, valorisation de la recherche, organisation événementiel pour diffuser la réputation déjà bien établie de l'ESME Sudria...

Si vous souhaitez rejoindre le réseau, n'hésitez pas à contacter l'association.

Dates de rentrée 2013-2014

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La période des vacances ne doit pas vous faire oublier qu'à partir de septembre, vous devrez (re)prendre le chemin de l'ESME Sudria. A titre indicatif, voici les dates de la rentrée 2013-2014à venir.

esme_rentree_2013-2014.jpg

Nous vous donnons donc rendez-vous aux dates suivantes :

  • Rentrée du Bachelor 3 (promotion 2016) : lundi 2 septembre, à partir de 9 h, sur le campus de Paris - Montparnasse.
  • Rentrée des deuxièmes années en apprentissage (promotion 2015) : lundi 9 septembre, à partir de 9 h, sur le campus de Paris - Ivry.
  • Rentrée du Master 1 (promotion 2015) : lundi 9 septembre, à partir de 14 h, sur le campus de Paris - Ivry.
  • Rentrée du Bachelor 1 de Lille (promotion 2018) : mercredi 11 septembre, à partir de 10 h, sur le campus de Lille.
  • Rentrée du Bachelor 2 de Lille (promotion 2017) : mercredi 11 septembre, à partir de 15 h, sur le campus de Lille.
  • Rentrée du Bachelor 1 de Paris (promotion 2018) : jeudi 12 septembre, à partir de 9 h, sur le campus de Paris - Montparnasse.
  • Rentrée du Bachelor 2 de Paris (promotion 2017) : vendredi 13 septembre, à partir de 9 h, sur le campus de Paris - Montparnasse.
  • Rentrée des premières années en apprentissage (promotion 2016) : lundi 16 septembre, à partir de 9 h, sur le campus d'Ivry-sur-Seine.
  • Rentrée du Bachelor 1 de Lyon (promotion 2018) : lundi 16 septembre, à partir de 10 h, sur le campus de Lyon.
  • Rentrée du Bachelor 2 de Lyon (promotion 2017) : lundi 16 septembre, à partir de 15 h, sur le campus de Lyon.
  • Rentrées des troisièmes années en apprentissage (promotion 2014) et du Master 2 (promotion 2014) : lundi 23 septembre, à partir de 9 h, sur le campus de Paris - Ivry.

Pour toute question ou information complémentaire, vous pouvez contacter l'école par mail.

D'ici là, les équipes pédagogique et encadrante de l'ESME Sudria vous souhaite de passer un excellent été.

La recherche, une place centrale à l'ESME Sudria

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Dans une école d'ingénieurs comme l'ESME Sudria, la recherche occupe une place fondamentale. Elle est moteur d'innovation, en lien avec le monde de l'entreprise et des institutions publiques : elle constitue un atout pour la renommée de l'école. Un projet comme l'exosquelette Hercule reflète bien cet esprit et cette volonté d'innovation des équipes d'enseignants-chercheurs de l'école. Elodie Roullot, directrice de la recherche à l'ESME Sudria, dresse un état des lieux de l'année écoulée et des réalisations à venir.

esme_recherche.jpg

De nouveaux enseignants-chercheurs

Pour compléter ses activités et élargir ses perspectives dans ses différents domaines d'excellence (imagerie médicale et télécommunications en tête), l'école a recruté de nouveaux enseignants-chercheurs. Au cours de l'année, ils ont pu coordonner leurs actions au cours de deux séminaires de recherche organisés par l'école en janvier et juillet : « Ces rendez-vous sont l'occasion pour les enseignants-chercheurs de l'école de présenter l'avancement de leurs travaux, précise Elodie Roullot. Ils ont également pu échanger avec leurs confrères et créer de nouvelles synergies entre les différents laboratoires.»

La recherche au cœur de la pédagogie

La recherche occupe également une place importante dans la pédagogie de l'école. Les étudiants de cinquième année travaillent ainsi sur un projet de recherche appliquée dans le cadre de leur cursus. Certains de ces projets peuvent ensuite évoluer en sujets de recherche propre, menés par les laboratoires de l'école. « Comme nous avons pu le voir lors du Symposium, les étudiants de cinquième ont encore une fois proposé des projets innovants, explique Elodie Roullot. Certains d'entre eux se rapprochent de projets sur lesquels nous travaillons actuellement au sein de l'équipe. Je pense notamment au drone quadri-rotor conçu par une équipe d'étudiants du laboratoire Energies et Systèmes.»

Trois doctorants dans l'équipe

Cette année, les laboratoires de l'école ont accueilli trois doctorants. « Ces jeunes chercheurs ont pu et vont avoir l'occasion de présenter leurs travaux et articles à l'occasion de grands rassemblements scientifiques nationaux et internationaux», précise Elodie Roullot.

  • Jean-Marc Tacchella a effectué l'évaluation à mi-parcours de sa thèse en imagerie médicale appliquée à l'oncologie (Recalage multi-modal d'images IRM et de médecine nucléaire pour le suivi de patients atteints de gliomes) en avril. Peu de temps après, il était invité à parler de ses travaux à Bordeaux, lors des Journées RITS (un colloque annuel consacré à l'imagerie médicale). Début juillet, il s'est envolé vers Osaka (Japon), pour présenter un article lors de l'IEEE EMBC 2013, un autre rendez-vous international portant sur l'imagerie bio-médicale. Enfin, début octobre ses travaux feront à nouveau l'objet d'une communication à l'occasion du congrès ESMRMB 2013, à Toulouse.
  • Fan Li, qui a commencé ses travaux de recherche en imagerie médicale appliquée aux pathologies cardiovasculaires (Etude par l'analyse d'images médicales de malformations artério veineuses pour l'aide à la radiologie interventionnelle et la recherche clinique) en octobre, a lui aussi participé aux Journées RITS.

« Le fait que nos doctorants puissent participer à ces évènements est très important, commente Elodie Roullot. Ces présentations de leurs articles, validées par des comités de lecture composés d'experts de leur domaine, sont une reconnaissance de la communauté scientifique vis-à-vis de leurs travaux. Ensuite, ces conférences sont l'occasion pour les doctorants de rencontrer des personnalités bien installées dans leurs domaines de recherche ; ils développent ainsi leurs réseaux. Enfin, cela permet également de diffuser le nom de l'ESME Sudria auprès de la communauté scientifique et de faire connaître nos activités de recherche et d'innovation.»

Différentes discussions sont actuellement en cours avec des Pôles de compétitivité, des institutions publiques et des entreprises, notamment en ce qui concerne la recherche partenariale. De nouveaux jeunes chercheurs devraient également venir grossir les rangs des doctorants. L'occasion pour l'école d'ingénieurs de nouer de nouveaux liens et de s'investir dans de nouveaux projets. L'année à venir s'annonce d'ores et déjà riche en innovations.


L'e-book-dont-vous-êtes-le-héros

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cyril_trosset.jpgCyril Trosset (ESME Sudria promotion 2014) est le co-fondateur et développeur de la startup Gamebook Store, une librairie numérique spécialisée dans le livre-jeu. La société vient de lancer son application mobile et compte bien s'appuyer sur la communauté de lecteurs, solide et croissante, en particulier depuis l'essor des plateformes multimédia mobiles.

Comment as-tu rejoins Gamebook Store ?

Le projet Gamebook Store existe depuis octobre 2012. A l'origine, Antoine, étudiant en commerce et co-fondateur lui aussi, est un amateur éclairé de livres-dont-vous-êtes-le-héros. Après une étude préliminaire du marché, il s'est rendu compte qu'il existait une réelle demande quant à l'édition numérique de ce type d'ouvrages (auteurs disponibles et volontaires, usagers prêts et demandeurs, offre existante de mauvaise qualité et globalement chère...). Avec un de ses camarades de promotion, Thomas (le troisième co-fondateur), il décide de mettre en place Gamebook Store. J'ai donc rejoint le projet à partir de décembre, quand ils allaient passer à la phase technique.

A la base, je ne connais pas le monde du livre-jeu. J'ai d'abord rejoint l'aventure parce que je voulais justement travailler dans un esprit startup. J'ai déjà développé des applications mobiles de mon côté et créé des sites, mais jamais dans un groupe, en tant que pilier du développement. Là, j'ai pu créer quelque chose à partir d'une idée simple, travailler dans des délais finalement assez courts (moins d'un an entre la proposition initiale et la livraison sur le store d'Apple), être transversal...

gamebookstore01.jpg

Quelles sont les contraintes auxquelles tu as dû faire face ?

Nous voulons nous distinguer de la faible offre française qui existe déjà en proposant des contenus de qualité, tirant pleinement parti des possibilités que nous offrent les tablettes et smartphones. Dans un premier temps, nous ne souhaitions pas imposer aux usagers une mise à jour systématique de l'application à chaque fois qu'un nouveau livre était ajouté à notre catalogue. Il a donc fallu trouver un moyen de contourner cette contrainte.

Ensuite, nous ne voulions pas nous surcharger en écriture de code lors de l'ajout des livres (qui sont de fait simplement rédigés) dans notre store. Or, il faut que ce livre puisse être pratique et agréable à l'utilisation sur support numérique et implique donc un peu de technique. J'ai donc dû créer un outil d'intégration simple sans avoir à effectuer de travail de programmation lourd.

Une fois ces deux difficultés dépassées, j'ai mis en place le serveur d'accueil de notre store et j'ai développé l'application pour iOS. C'est d'ailleurs grâce aux enseignements reçus à l'ESME Sudria que j'ai pu créer cette application.

gamebookstore02.jpgExemple de l'interface des livres proposés par Gamebook Store

L'application est disponible sur le store d'Apple. Quelle sera la suite ?

Dans un futur très proche, nous serons aussi présents sur le store Android. Par ailleurs, nous avons prévu, d'ici deux à trois mois, de proposer nos livres en anglais, afin d'élargir notre cible.

Je vais effectuer ma cinquième année à Chicago (Illinois, Etats-Unis) dans le cadre des cursus internationaux proposés par l'ESME Sudria. Une fois mon titre d'ingénieur en poche, je pense compléter ma formation par un MBA en management et gestion de projets. Depuis que j'ai étudié à Shanghai, j'aimerais vraiment effectuer une partie de ma carrière à l'étranger, dans la gestion de projets informatiques. Cela ne m'empêchera pas de continuer à travailler activement sur Gamebook Store : durant toute la phase de développement de la startup, nous avons régulièrement travaillé à distance. Le fait d'étudier à l'étranger ne posera donc pas de problème.

Google Glass : quelles perspectives pour les ingénieurs ?

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Disponible depuis février en nombre très limité pour les développeurs au prix de 1 500 $, les Google Glass devraient être disponibles pour le grand public à partir de début 2014. Avec ce nouvel appareil, Google signe l'avènement de la réalité augmentée et offre aux ingénieurs un nouveau terrain d'expérimentation.

google_glass01.jpegLes Google Glass proposées aux développeurs et professionnels en début d'année

L'essor de la réalité augmentée

Comme leur nom l'indique, les Google Glass se présentent sous la forme d'une armature de lunettes, munie d'un viseur tête haute similaire aux dispositifs équipant les systèmes d'affichage de certains avions ou voitures. Elles sont équipées d'un micro, d'une caméra, de mini-écrans, d'une connexion WiFi et d'un pavé tactile. L'appareil fonctionnera sous Android et coûtera a priori bien moins cher que la version développeur (le prix moyen d'un smartphone annoncent certains).

« Ces Google Glass soulignent l'essor de la réalité augmentée, s'enthousiasme Sébastien Herry, responsable du laboratoire d'ingénierie des systèmes de traitement de l'informationà l'ESME Sudria. En vous promenant dans la rue, vous aurez des informations contextuelles sur tout ce que vous pourrez voir, de la géolocalisation aux données touristiques en passant par le trafic ou les temps d'attente des transports en commun.»

Des Google Glass à l'ESME Sudria ?

Si les appareils de réalité augmentée associés à la vue ne sont pas choses nouvelles (notons par exemple Epiphany Eyewear de la société Vergence Labs ou encore les collimateurs tête haute utilisés dans l'aviation militaire), les Google Glass sont un pas en avant dans le domaine du fait de leur format ergonomique (plus léger et fin que tout ce qui a pu être fait avant) et de l'implication du géant d'Internet dans le processus de développement du projet. Compte tenu de l'engouement médiatique autour de ce nouvel objet et de ses usages potentiels, ingénieurs et développeurs vont pouvoir explorer de nouveaux champs en développant des applications adaptées.

« A l'ESME Sudria, nous avons déjà travaillé sur des applications de réalité augmentée, mais pour téléphone, commente Sébastien Herry. L'intérêt des Google Glass réside évidemment dans le fait que l'appareil se situe en permanence devant nos yeux, ce qui augmente l'immersion et élargit le champ des possibles. A la rentrée, il se peut que l'école permette à certains étudiants de travailler sur cette nouvelle réalité augmentée. Cependant, pour se faire, il nous faut une adéquation entre le matériel (nous ne disposons pas encore de Google Glass à l'école), les équipes (pour l'heure, les étudiants de la promotion 2014 connaissent déjà leurs projets de fin d'études) et les volontés (les entreprises collaborant avec l'école lors du Symposium ont jusqu'ici manifesté peu d'intérêt pour le développement applicatif lié aux Google Glass).»

Déploiement de la 4G : enjeux et perspectives

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Depuis plusieurs mois, les opérateurs de téléphonie mobile français communiquent activement sur l'arrivée de la 4G - la quatrième génération des standards pour la téléphonie mobile. Derrière ces campagnes, que signifie concrètement le déploiement de la 4G sur notre territoire ? Quels enjeux cela représente-t-il ?

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Un déploiement progressif

Les opérations publicitaires vantant les mérites d'un réseau 4G de plus en plus étendu et efficace se sont multipliées ces derniers temps. Cependant, outre le fait que l'usager sait désormais qu'il pourra bénéficier de la 4G dans la plupart des stations balnéaires et grandes villes du pays, on sait finalement peu de choses sur les propriétés mêmes de ce nouveau standard.

« Pour l'usager, le déploiement d'un réseau 4G est avant tout synonyme d'une augmentation du débit, explique Sébastien Herry, responsable du laboratoire d'ingénierie des systèmes de traitement de l'informationà l'ESME Sudria. Actuellement, avec la 3G, une page web mettra un certain temps à charger, a fortiori si le nombre d'utilisateurs connectés au même moment est important : il n'y a pas véritablement de débit global en 3G. Avec l'ouverture d'une nouvelle gamme de fréquences spécifiquement pour la 4G, ces problèmes peuvent être contournés. L'usager bénéficie alors d'un débit bien plus important, quel que soit l'affluence et le nombre de connections simultanées sur le réseau.»

Le rôle de l'ingénieur

Ce déploiement - qui tend à se généraliser en Europe - exploite, en France, des bandes de fréquences allant de 791 MHz à 821 MHz, de 832 MHz à 862 MHZ, de 2500 MHz à 2570 MHZ et de 2620 MHz à 2690 MHz. Or, de nouvelles normes techniques signifient également la mise en place de nouveaux matériels de relais : « Les nouvelles formes d'ondes associées à de nouveaux codes correcteurs et modulations impliquent l'installation de nouvelles antennes adaptées afin qu'à terme, l'ensemble du territoire soit couvert, commente Sébastien Herry. C'est là que les ingénieurs entre en jeu, pour que les utilisateurs puissent bénéficier du meilleur débit possible.»

Grâce à ce débit augmenté significativement, les services proposés pour l'Internet mobile seront plus fluides. Ainsi, le modèle actuel impliquant le développement d'applications mobiles spécifiques afin de gagner en débit devrait devenir caduque à moyen terme : « La 4G permet l'utilisation de modèles d'applications web standards, précise Sébastien Herry. C'est d'autant plus sensible que les smartphones et les tablettes ont des résolutions de plus en plus similaires à celles des ordinateurs. Windows 8 a été conçu dans ce sens par exemple. Nous assistons à une uniformisation des applications et des usages que l'on pourra utiliser indifféremment d'une plateforme à l'autre.»

Avec l'augmentation considérable du débit grâce à la 4G, on peut imaginer sans peine que la pratique de l'Internet mobile, déjà bien implantée, va connaître un nouvel essor.

Les mobiles, nouvel Eldorado des pirates ?

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Cet été, Karsten Nohl, un chercheur allemand spécialiste de la sécurité des réseaux télécoms et fondateur du cabinet Security Research Labs, a mis en émoi la presse scientifique et technique ainsi que les organismes de téléphonie mobile. Il affirmait que près d'un quart des appareils mobiles pouvaient être piratés en moins de deux minutes, la faute à des cartes SIMà l'encodage trop vulnérable. Mais qu'en est-il réellement ? Eléments de réponse avec Sébastien Herry, responsable du laboratoire d'ingénierie des systèmes de traitement de l'informationà l'ESME Sudria.

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La théorie qu'avance Karsten Nohl a de quoi faire peur. Avec le développement exponentiel de l'Internet mobile et de pratiques nouvelles comme la communication en champ proche (ou NFC, une technologie de communication sans fil qui permet, entre autres, d'effectuer des paiements grâce à son appareil mobile), que doit-on craindre ?

Il faut d'abord savoir que carte SIM et NFC n'ont pas de rapport. La carte SIM est un identifiant servant à l'opérateur d'identifier l'utilisateur et de le facturer en conséquence par exemple. Le NFC est une interface technique liée à une application installée sur le smartphone de l'utilisateur. Cette application ira ensuite interroger le compte bancaire de l'usager, avec des systèmes d'identifications très similaires à ceux utilisés dans la banque en ligne.

Donc, si d'aventure quelqu'un parvenait à pirater votre carte SIM, il pourrait avant tout usurper votre identité pour passer des appels téléphoniques par exemple et éventuellement consulter vos SMS ou vos contacts. C'était une pratique très courante au début des années 2000 aux Etats-Unis. Des personnes mal intentionnées copiaient des cartes SIM et pouvaient ainsi téléphoner « gratuitement ». Aujourd'hui, les opérateurs ont mis en place des systèmes de protection pouvant prévenir rapidement ce genre de risques : s'il n'y a pas de correspondance entre la carte SIM et l'appareil qui lui est normalement associé, le compte est désactivé.

Quels risques peut-on alors encourir ?

L'étude de Kartsen Nohl et les risques qu'elle met en évidence quant à l'accès à des données bancaires via la carte SIM concerne finalement peu de monde en France. Le stockage d'identifiants bancaires sur la carte SIM est quasiment inexistant chez nous. Ca n'est cependant pas le cas aux Etats-Unis et dans certains pays en développement, où cette pratique existe.

Enfin, les cartes SIM sont de plus en plus sécurisées : les ingénieurs travaillant pour les opérateurs ajoutent des sécurités aux clés de cryptage préexistantes. Globalement, un piratage de carte SIM permettra essentiellement de se faire passer pour quelqu'un d'autre et d'envoyer la facture téléphonique chez le titulaire initial du compte. Il ne permettra pas d'accéder aux données et contenus stockés dans l'appareil mobile en lui-même.

Alexis Dahan : du stage à la stratégie

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Alexis Dahan (ESME Sudria promotion 2013) a effectué son stage de fin d'études au sein de Capgemini, en tant que consultant junior. Dans le courant du mois de septembre, ce stage va se transformer en CDI.

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Un parcours cohérent

L'aspect généraliste des enseignements : c'est ce que retient Alexis Dahan de ses années d'études à l'ESME Sudria. Plus qu'un métier, l'école lui a donné une méthodologie ainsi que des compétences managériales et techniques qu'il a su ensuite employer à bon escient lors de ses stages. C'est cette efficacité dans l'application de connaissances théoriques qui ont fait de lui une cible de choix pour les entreprises : « J'ai eu la chance de ne pas avoir vraiment eu à chercher de stage, explique-t-il. Les recruteurs sont venus directement me chercher.» D'après lui, la cohérence de son parcours y est pour beaucoup : « Avec un projet professionnel clair en tête, la progression de poste en poste se fait presque naturellement.»

Actuellement, il travaille à la mise en place d'un système d'information pour le compte du service d'infrastructure du ministère de la défense. Cette mission implique une connaissance poussée de l'énergie liée à l'informatique : « Je dois apprendre très vite sur certains domaines, précise Alexis Dahan. De mission en mission, les sujets changent. En ce moment, par exemple, je me suis plongé dans la finance publique. Je fais beaucoup plus appel à mes soft skills (relations client, définition des besoins, adaptation à l'environnement métier) qu'à mes hard skills (développement, dimensionnement).»

« Des fonctions différentes tous les quatre mois »

Jeune homme motivé, il apprécie tout particulièrement le défi constant que représente son poste de consultant comme s'il « changeai[t] de métier tous les trois ou quatre mois. D'une mission à l'autre, les contraintes et les clients changent. Cela [lui] permet d'acquérir constamment de nouvelles compétences et d'évoluer ainsi plus rapidement.»

Pour l'heure, Alexis Dahan souhaite occuper à terme un poste en stratégie d'entreprise, dans l'industrie ou dans un cabinet spécialisé. Mais il ne compte pas en rester là : « Je suis entrepreneur dans l'âme. Tant que je n'ai pas d'idée, je vais continuer à travailler en tant qu'employé. Mais le jour où je trouve un concept porteur, je lance mon entreprise !» Un ambitieux à suivre...

L'énergie, pôle essentiel à l'ESME Sudria

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L'énergie est des sujets d'actualité scientifique et technique les plus discutés du moment. La raréfaction des ressources hydrocarbures et l'augmentation des besoins (notamment dans les pays émergents et en développement) accentuent cette urgence énergétique. Nous avons donc plus que jamais besoin d'ingénieurs compétents sur ces questions. Christophe Ledoux, enseignant-chercheur au sein du Laboratoire Energies et Systèmes de l'ESME Sudria, fait le point sur les possibilités qu'offrent le secteur aux étudiants en ingénierie.

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En quoi consiste le travail d'un ingénieur spécialisé en énergie ?

Le travail d'un ingénieur en énergie s'effectue à plusieurs niveaux. Il peut mettre au point des méthodes d'optimisation de la production ou de la consommation d'énergie, en concevant des appareils moins gourmands par exemple. On peut souligner l'initiative d'EDF qui propose aux particuliers l'installation de compteurs électriques intelligents : lors des périodes d'inactivité électrique (concrètement, quand personne n'est dans le foyer), ces compteurs permettent un délestage électrique en coupant l'alimentation. On maintiendrait une consommation d'énergie active tout en limitant le gaspillage.

L'autre grand pôle de recherche concerne évidemment le développement d'énergies renouvelables utilisables à grande échelle. Des évènements comme la catastrophe de Fukushima incitent les ingénieurs à se pencher sur ces questions. Cependant, pour l'heure, de nombreux problèmes demeurent, à commencer par la production, trop limitée. L'éolien, l'hydraulique ou l'énergie marémotrice ne peuvent pas supplanter la production électrique actuelle du nucléaire. De nombreux travaux de recherches sont donc toujours en cours pour trouver des solutions. Pour l'heure, la production électrique française ne peut reposer que sur le nucléaire.

Compte tenu de ces états d'urgence, on peut penser que l'énergie est un secteur en plein essor...

Tout à fait ! L'énergie est un secteur qui recrute énormément. Les entreprises sont des moteurs essentiels de la recherche dans les énergies renouvelables, par exemple. Mais il ne faut pas oublier les industries automobiles ou aéronautiques, pour lesquelles ces questions énergétiques sont primordiales.

L'aviation est certainement l'un des secteurs les plus sensibilisés aux économies d'énergies et à la raréfaction du pétrole. En ce moment, les ingénieurs en énergie s'associent aux ingénieurs aéronautiques dans le cadre d'une électrification progressive des systèmes mécaniques à bord des avions. A terme, les pièces hydrauliques (trains d'atterrissage, freins) et les outils de navigation devraient être intégralement électrifiés. Cependant, du fait des nombreux tests de fiabilité qu'implique cette industrie (dans laquelle la sécurité est primordiale), l'avion électrique ne devrait pas voir le jour avant une cinquantaine d'années.

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Comment les étudiants de l'ESME Sudria peuvent s'investir dans l'énergie ?

Les étudiants peuvent se spécialiser en énergie à partir du cycle Master (Bac +4), en suivant la Majeure Energies et Systèmes. Bien entendu, pendant leurs trois premières années de Bachelor, ils auront acquis les bases en physique et mathématiques essentielles à une bonne appréhension des enseignements en énergie. Avec cette majeure, ils acquerront toutes les connaissances nécessaires en électricité (production, contrôle, gestion...) pour effectuer des stages au sein de grandes entreprises comme Alstom ou Siemens. Mais ils doivent également effectuer une veille technologique, les innovations dans le domaine énergétique étant constantes et rapides.

En outre, les étudiants de cinquième année pourront travailler sur des projets de recherche et développement appliqués dans le cadre du Symposium de l'ESME Sudria. Cette année, les étudiants pourront par exemple travailler sur les panneaux solaires (optimiser la quantité d'énergie maximale produite par un panneau), les générateurs électriques à bord des avions ou encore l'éclairage public (évaluation comparative entre les ampoules fluocompactes et les lampes LED).

Quelle batterie pour demain ?

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Avec l'utilisation croissante des appareils mobiles (smartphones, tablettes, ordinateurs portables - qui remplacent de plus en plus les appareils fixes) et le fait qu'ils consomment de plus en plus d'énergie pour assurer leurs performances, la conception de nouvelles batteries plus durables et moins gourmandes devient un enjeu majeur. Quelles alternatives existent ?

Eléments de réponse avec Christophe Ledoux, enseignant-chercheur du laboratoire Energies et Systèmes de l'ESME Sudria.

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La cellulose et le graphite, matériaux des batteries du futur ?

C'est un fait : les batteries lithium-ion qui équipent la plupart des appareils électroniques mobiles ont une durée de vie limitée (deux à trois ans en général) et des cycles charge/décharge relativement courts. Qui ne s'est jamais retrouvé à devoir recharger son téléphone en milieu d'après-midi alors que la batterie était pleine le matin ? Face à ce constat, les industriels multiplient les recherches dans le but de concevoir une batterie plus durable.

« Pour l'heure, les chercheurs ont deux pistes principales, explique Christophe Ledoux. La première serait une batterie sodium-ion - moins chèreà produire que les batteries lithium-ion - intégrant de la cellulose, autrement dit, de la fibre de bois.» Utilisée sur un smartphone standard avec un usage normal, elle pourrait tenir six jours sans recharge. Sa durée de vie équivaudrait à sept ans.

« D'autres recherches portent sur une nouvelle génération de condensateurs - ces composants électroniques permettant de stocker des charges électriques, poursuit Christophe Ledoux. Une équipe de la University of California, Los Angeles (UCLA) a, par accident, déposé de l'oxyde de graphite sur la surface d'un DVD. Ils se sont rendus compte que le passage du laser sur la zone recouverte créait des électrodes de graphène très efficaces qui pourraient conduire à la conception de supercondensateurs à haute densité électrochimique, donc avec une capacité de charge bien plus importante que ce qui existe actuellement.»

La question des usages et des appareils

Ces avancées dans le domaine de la recherche sont encourageantes. Mais un autre point peut être soulevé : celui des usages. Pour répondre à des impératifs marketing, les appareils mobiles sont de plus en plus puissants : nouvelles fonctionnalités, vitesse de calcul, résolution d'écran accrue... Mais est-ce vraiment utile ? « Quand on sait que l'essentiel de la consommation énergétique d'un smartphone vient de l'éclairage et du rétroéclairage de l'écran, la question mérite d'être posée, souligne Christophe Ledoux. A-t-on vraiment besoin d'un téléphone avec une résolution supérieure à certains téléviseurs alors que l'écran excède rarement les six pouces (environ quinze centimètres) de diagonales ? Si les appareils étaient moins énergivores, il ne serait peut-être pas nécessaire d'augmenter la capacité des batteries.»

L'optimisation du hardware pourrait donc être une autre voie vers une meilleure gestion de la consommation énergétique. Compte tenu des usages massifs du mobile dans notre vie quotidienne, ces sujets sont porteurs. Les étudiants de l'ESME Sudria l'ont bien compris, puisque chaque année ils sont nombreux à rejoindre la majeure Energies et Systèmes de l'école.


Ouverture d'un Lab'ESME à Lille

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Pour la rentrée, l'ESME Sudria Lille voit la création d'une association de conception : Lab'ESME. Fruit du travail effectué durant l'année 2012-2013 par les étudiants de la promotion 2017 et de Johan Verstraete, enseignant à l'école, elle entre dans la continuité de la pédagogie de l'école.

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Des exemples de conceptions du Lab'ESME 


Suite au partenariat initié en début d'année 2013 avec le FabLab Lille, l'ESME Sudria Lille a décidé de mettre en place son propre laboratoire de conception. Equipé d'une fraiseuse et d'une imprimante 3D, elle permettra aux étudiants de l'école de s'essayer à la conception d'objets assistée par ordinateur.

Mise en pratique
« L'idée est que les étudiants puissent mettre en pratique les enseignements théoriques qu'ils reçoivent durant les cours, explique Johan Verstraet, coordinateur et manager du Lab'ESME. Ils pourront ainsi comprendre le processus de fabrication d'un mécanisme, de la conception initiale à l'assemblage final.» 

Le Lab'ESME sera également mis à la disposition du public lors des Journées Portes Ouvertes organisées par l'école : lors d'ateliers ludiques, les visiteurs pourront créer et fabriquer eux-mêmes un objet souvenir en utilisant ces outils.

Journée Portes Ouvertes à l'ESME Sudria

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Samedi 12 octobre, de 10 h à 17 h, l'ESME Sudria vous ouvre les portes de son campus de Paris-Montparnasse. Vous pourrez découvrir l'école, les formations qu'elle offre et rencontrer les équipes enseignante et administrative.

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Durant cette journée, Roger Ceschi, directeur général de l'école, donnera des conférences sur les différents cursus de l'ESME Sudria et sur les métiers de l'ingénieur. Ces interventions auront lieu à 11 h et 15 h.

Par ailleurs, vous pourrez participer à deux ateliers d'évaluation. Le premier portera sur les modalités du Concours Advance ; lors du second, vous découvrirez comment intégrer l'école de Bac + 0 à Bac + 4 puis évaluerez le parcours le plus adapté à vos compétences et aspirations une fois admis.

Cette journée sera également l'occasion :

  • De visiter nos locaux.
  • D'échanger avec le personnel, les étudiants et les associations de l'ESME Sudria.
  • De découvrir les différents projets de recherche et développement menés par les équipes étudiantes et enseignantes.

Pour participer à cette journée et avoir plus d'information, vous pouvez contacter l'école à l'adresse mail suivante ou vous inscrire à la Journée Portes Ouvertes en cliquant ici.


ESME Sudria Paris-Montparnasse
40/42 Rue du Docteur Roux
75015 Paris
Téléphone : 01 56 20 62 05
Mail : esme_paris@esme.fr

Une journée dans la peau d'un ingénieur

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Les 22 et 24 octobre, l'ESME Sudria invite les lycéens de terminales S et STI2D dans ses locaux pour découvrir les métiers de l'ingénieur lors de deux journées d'immersion.

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Ingénieur, un métier d'avenir

Pour présenter sa pédagogie, ses laboratoires et les débouchés possibles à la sortie des études, l'ESME Sudria organise régulièrement des journées de découverte des métiers de l'ingénieur. Ces sessions sont l'occasion pour les lycéens en terminales S et STI2D de comprendre et mieux appréhender les différentes dimensions du métier de l'ingénieur : robotique, environnement, énergies et télécommunications.

Ces journées se dérouleront en deux temps :

  • La matinée aura lieu sur le site du Campus de Paris-Montparnasse. Après un petit déjeuner en compagnie d'étudiants et d'une visite de l'école, les participants assisteront à une présentation par Roger Ceschi, directeur général de l'ESME Sudria, des possibilités offertes par le métier d'ingénieur. Ils pourront également échanger avec des étudiants ayant suivi une formation à l'International.
  • A partir de midi, ils se rendront sur le site du Campus Paris Sud-Ivry. Après un déjeuner animé par les différentes associations de l'ESME Sudria, ils pourront participer à différents ateliers au sein des laboratoires de l'école : robotique, pilotage de drone, réseaux et systèmes...

Le nombre de places étant limité pour chacune de ces sessions, vous êtes invités à vous inscrire en ligne si vous souhaitez y assister. Pour plus d'informations, vous pouvez également contacter la direction des admissions de l'école par mail.

Un concert de musique classique au profit d'IDEES Madagascar

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Depuis 1994, l'association de l'ESME SudriaIDEES Madagascar offre une aide au développement de plusieurs villages du Sud de Madagascar. Au fil des ans, les étudiants ont par exemple installé 27 réseaux d'eau potable et construit deux écoles. Pour financer une partie de la mission prévue pour 2014, IDEES Madagascar, en collaboration avec l'association Note et Bien, organise un concert de musique classique, le 17 octobre, à l'Eglise Saint-Christophe-de-Javel (Paris 15e). Julie Labeyrie (ESME Sudria promotion 2016), présidente d'IDEES, présente cet évènement inédit dans l'histoire de l'association.

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Comment vous est venue l'idée d'organiser un concert de musique classique ?

Cela s'est fait par hasard. Lors de l'opération Papiers Cadeaux organisée l'an dernier, nous avons été approchés par un membre de l'association Note et Bien. Intéressée par les valeurs d'IDEES Madagascar, elle nous a expliqué que la structure à laquelle elle appartenait organisait des concerts de musique classique au profit d'associations caritatives et humanitaires.

Rapidement, cette rencontre s'est présentée comme une opportunité pour IDEES, Note et Bien se chargeant du recrutement des instrumentistes (ils seront une soixantaine le 17 octobre) et des répétitions. Ils jouent le rôle de parrains pour notre association.

A quoi serviront les fonds récoltés lors de cette soirée ?

Pour la mission 2014, il est prévu que nous installions deux réseaux d'eau potable et que nous construisions une nouvelle école. Les dons effectués par les spectateurs du concert serviront à financer un des deux nouveaux réseaux.

L'association des diplômés de l'école, l'AIESME, a fait parvenir à ses membres des invitations autour du concert. Par ailleurs, nous communiquons activement sur cet évènement. Nous espérons qu'un maximum de personnes y assistera.

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Trois pièces seront jouées : l'ouverture de La Pie voleuse de Gioachino Rossini, le Concerto pour flûte et orchestre en Si mineur Op. 17 de Sigmund Romberg et la Symphonie n°3 dite « Ecossaise» de Felix Mendelssohn. La participation pour assister au concert est libre, à la discrétion de chaque spectateur. Si, par ailleurs, vous souhaitez soutenir IDEES Madagascar mais que vous ne pouvez pas vous rendre à cette représentation, vous pouvez leur envoyer vos chèques de dons à l'adresse suivante :

IDEES Madagascar - ESME Sudria
38 Rue Molière
94200 Ivry-sur-Seine

Le concert de Note et Bien au profit d'IDEES Madagascar aura lieu le 17 octobre, à partir de 21 h, à l'Eglise Saint-Christophe-de-Javel.

Charles Herbelin : la tête dans le guidon

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charles_herbelin01.JPGLors de la 31eédition de la Course de Solex de l'Ecole nationale d'ingénieurs de Metz (ENIM) qui se tenait le 22 septembre, Charles Herbelin (ESME Sudria promotion 2014) et Stephan Leroy se sont classés deuxièmes dans la catégorie endurance. Harold Nottingham (ESME Sudria promotion 2014) était commissaire de course.

Plus qu'une passion : une discipline sportive !

« Je tiens ma passion pour le Solex de mon père, confie Charles Herbelin. C'est lui qui m'a initié à cette discipline et à la compétition. Dès que j'ai eu l'âge pour monter sur ces engins, je me suis lancé. Cela fait maintenant six ans que je pratique.» C'est donc enthousiaste qu'il a aligné sa machine aux côtés de la trentaine de participants de cette édition 2013 de la Course de solex de l'ENIM, la plus importante du Grand Est, arborant les couleurs de l'ESME Sudria.

Le Solex séduit les étudiants

Les règles de la compétition sont simples : pendant six heures, les concurrents doivent effectuer un maximum de tours. « C'est une véritable course d'endurance, explique Charles Herbelin. Nous devons gérer au mieux les arrêts aux stands, la consommation du véhicule - de nombreux prototypes conçus par les pilotes sont présentés chaque année - ou la fatigue. C'est vraiment grisant : le Solex est un sport mécanique accessible à tous, offrant autant de sensations que d'autres disciplines similaires - certains appareils peuvent faire des pointes à 80 ou 90 km/h. »

Cette année, à ses côtés se trouvait Harold Nottingham, étudiant issu de sa promotion. « A la base, Harold est un afficionado des motos 125 cc, précise Charles Herbelin. Mais quand je lui ai parlé de la compétition et de l'opportunité de présenter des prototypes de véhicules, il m'a suivi. J'ai réussi à convertir un étudiant de l'ESME Sudria au Solex ! Pour la saison 2014, nous envisageons préparer un solex que nous présenterons dans la catégorie prototype. » Preuve s'il en est que les étudiants de l'école n'ont pas que la tête dans les livres ou les projets ; ils l'ont également parfois dans le guidon !

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