Du 23 février au 30 juin, Quentin Mercier (ESME Sudria promo 2016) était en Chine pour effectuer son semestre international de 3e année au sein de la Shanghai Jiao Tong University (SJTU), une université réputée qui fait partie des nombreux établissements partenaires de l'ESME Sudria.En fin de 3e année, les étudiants de l'ESME Sudria poursuivent leurs études dans une des universités partenaires de l'école durant six mois. Ce semestre international offre l'opportunité de compléter leur formation tout en s'adaptant à un nouvel environnement culturel, dans la majorité des cas sans surcoût académique. De février à juin, Quentin Mercier a expérimenté ce voyage académique en évoluant dans « une université très bien cotée au niveau mondial » : la Shanghai Jiao Tong University. « J'avais un peu peur en partant, avoue l'étudiant, par ailleurs président de l'association Sudriabotik. C'était l'inconnu : on a entendu beaucoup de choses sur la Chine, des bonnes et des mauvaises... Mais finalement, une fois arrivé sur place, cela s'est super bien passé. »
Quentin, à gauche, est également un passionné de photographie
Adaptation, installation et administration : les trois premières étapes du semestre international
Comme pour la plupart des étudiants partant étudier à l'étranger, les premiers jours du semestre de Quentin et les autres étudiants de l'ESME Sudria doivent d'abord prendre leurs repères. « L'accueil a été très chaleureux : nous avons été encadrés par des étudiants chinois dès notre arrivée à l'aéroport, raconte Quentin. Ils font partie du programme "Buddy" qui associe à chaque étudiant étranger un étudiant chinois pour nous montrer ce qu'on devait faire, où nous devions aller, etc. Nous avons pu être mis dans le bain petit à petit et, sans cela, nous aurions été complétement paumés vu la taille immense du campus et le nombre de tâches administratives à faire en arrivant. » Ce soutien aux étudiants de l'ESME Sudria fraîchement arrivés est précieux : prévu dans le cadre du partenariat liant l'école à la SJTU, il leur évite d'être dépaysés trop tôt.Le défi de la communication à l'étranger
« Pas grand monde ne parle anglais là-bas, détaille Quentin. Il faut donc avoir quelqu'un pour vous accompagner. Nous, nous avons eu cette chance mais c'était plus dur pour les autres personnes sur place qui devaient trouver cela par eux-mêmes. D'autant qu'il faut bien se faire comprendre auprès des équipes administratives du campus afin de signaler correctement notre arrivée, préciser notre date de départ, faire réaliser notre carte d'étudiant, etc. »
Comme le souligne Quentin, et même si les cours suivis par les étudiants de l'ESME Sudria y sont dispensés en anglais, se préparer à vivre un dépaysement linguistique fait aussi partie du voyage. Pour maximiser ses chances de pouvoir communiquer avec les habitants de Shanghai, il faut donc s'investir et ne pas hésiter à dégainer son smartphone en cas de quiproquo. « Avec mon cours de chinois, je sais dire énormément de choses mais sans mon cours, cela reste rudimentaire : je peux demander à manger, à boire, etc. Le principal problème de la langue chinoise, c'est d'arriver à maîtriser les tons - il y a cinq tons différents et, selon l'intonation de la voix, le mot peut avoir un sens différent. Je conseille donc d'utiliser l'application Pleco qui est un très bon dictionnaire anglais-chinois : cela permet de montrer les caractères et d'éviter les incompréhensions. »L'opportunité de découvrir le pays hôtes en parallèle aux cours
L'emploi du temps des étudiants lors du semestre international est aussi pensé pour leur permettre de découvrir davantage leur pays d'accueil. « J'avais cours tous les jours de la semaine mais, si je commençais en général à 8 h du matin, je pouvais très bien avoir l'après-midi de libre ou un "gros trou" dans la journée, précise Quentin. Cela nous permettait de sortir régulièrement dans le centre-ville de Shanghai en attendant les autres visites prévues le week-end. La ville est d'ailleurs aussi très active la nuit, avec beaucoup de soirées. » Pendant son séjour, l'étudiant a ainsi fait le plein de souvenirs visuels.
Passé notamment par Pudong, connu pour « sa vue magnifique, avec tous les bâtiments d'affaires sur l'eau », le « Yu Garden », « qui abrite la reconstitution d'une ville chinoise traditionnelle », les monts jaunes, « les célèbres montagnes ayant inspiré le film Avatar », ou encore la province du Sichuan, « pour la vallée de Jiuzhaigou où se trouvent de grands lacs bleus miroitants », Quentin n'a pas de regret, si ce n'est de pas avoir eu le temps de faire un tour au Musée de la Propagande qu'on lui a maintefois conseillé. « Ce semestre m'a ouvert l'esprit, affirme-t-il. J'étais un peu casanier avant de partir et maintenant je me dis qu'il y énormément de pays que j'aimerais visiter, de paysages magnifiques que je voudrais découvrir. Cela m'a donné envie de voyager. »