Quantcast
Channel: Blog de l'ESME - Ecole des ingénieurs de l'innovation responsable
Viewing all 715 articles
Browse latest View live

IONIS en veille contre le sida : 30 secondes pour continuer le combat

$
0
0

Comme chaque année, l’ESME Sudria et toutes les autres écoles du Groupe IONIS se rassemblent à l’occasion de la nouvelle campagne IONIS en veille contre le sida. Mais pour cette édition 2020, sa 14eme, IONIS en veille contre le sida s’adapte pour continuer le combat contre le VIH malgré les mesures liées au confinement qui empêchent les habituelles mobilisations menées au sein des écoles, telles que les récoltes de fonds, les ateliers d’informations, les sessions de dépistage ou encore les conférences de professionnels de santé.

 

 

Ainsi, du lundi 30 novembre au vendredi 4 décembre, IONIS en veille contre le sida mettra un accent particulier sur la sensibilisation et la prévention, avec une campagne uniquement digitale, pour rappeler au jeune public que le virus est toujours là et qu’il ne faut surtout pas baisser la garde. Parce que la santé de tous vaut bien quelques secondes d’attention. Parce que le sida n’a plus de droit de gagner de terrain. Parce que la lutte contre cette maladie est un enjeu commun : protégez-vous !

Vous souhaitez participer au combat ? N’hésitez pas à relayer la campagne IONIS en veille contre le sida présente sur les réseaux sociaux de l’ESME Sudria et des autres écoles avec le hashtag #IONISContreLeSIDA.

 

IONIS en veille contre le sida : 30 secondes pour continuer le combat

IONIS en veille contre le sida : 30 secondes pour continuer le combat

IONIS en veille contre le sida : 30 secondes pour continuer le combat

L’article IONIS en veille contre le sida : 30 secondes pour continuer le combat est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article IONIS en veille contre le sida : 30 secondes pour continuer le combat est apparu en premier sur ESME Sudria.


Initiez-vous à l’Arduino avec Arduino Factory, un projet 100% ESME Sudria !

$
0
0

Avec leur site Arduino Factory, Camille Bayon de Noyer et Julien Gouban (ESME Sudria Promo 2023), deux étudiants de 3e année, ont pour ambition d’aider gratuitement les curieux à s’initier à la création d’objets électroniques. Au cœur de ce projet se trouve évidemment l’Arduino, ces cartes qui se composent de plusieurs broches et permettent de réaliser facilement des projets très variés.

 

Initiez-vous à l’Arduino avec Arduino Factory, le projet de Camille Bayon de Noyer et Julien Gouban (ESME Sudria Promo 2023)

 

Comme beaucoup d’étudiants en école d’ingénieurs, Camille et Julien ont commencé à se passionner pour l’électronique bien avant de débuter leurs études supérieures. « Moi, j’ai toujours été attiré par le fait de découvrir comment tel ou tel produit pouvait fonctionner », explique ainsi Julien qui, enfant, aimait déjà démonter certains objets pour en découvrir les composants. Mais c’est vraiment à partir du lycée qu’il enclenchera la vitesse supérieure, via l’option Sciences de l’ingénieur. « J’ai alors commencé par concevoir mes propres mini-projets, à la maison ou à l’école, puis me suis dirigé vers l’ESME Sudria pour son côté généraliste et explorer différents domaines. » Même son de cloche chez Camille qui, séduite par ses premières expériences lycéennes, a souhaité aller plus loin après le Bac en rejoignant le Parcours Innovation proposé par l’ESME Sudria : « Je trouvais très intéressant de pouvoir choisir son projet et le créer soi-même, via la programmation, les cartes Arduino ou d’autres outils. »

 

Initiez-vous à l’Arduino avec Arduino Factory, le projet de Camille Bayon de Noyer et Julien Gouban (ESME Sudria Promo 2023)

 

Un stage pour initier le projet

C’est justement au sein du Parcours Innovation que le duo se trouve une appétence commune pour l’électronique… et la transmission de connaissances. « Comme Julien et moi étions très intéressés par l’Arduino, plusieurs camarades venaient vers nous pour nous poser des questions à ce sujet – il faut dire que, même sur Internet, il était difficile de trouver toutes les informations. C’est comme ça que nous avons commencé à nous dire qu’il serait intéressant de pouvoir réunir toutes ces informations dans des sortes de cours. Petit à petit, l’idée de construire un site web a mûri, mais nous n’avions alors pas le temps pour nous lancer. Nous avons alors demandé à l’école s’il était possible de consacrer notre stage de 2e année à la réalisation de ce projet. » C’est comme ça qu’après avoir créé leur association, les futurs ingénieurs ont pu travailler durant deux mois à temps plein sur l’aventure Arduino Factory, profitant du dispositif de stage entrepreneurial de l’ESME Sudria. Leur site et son compte Instagram très actif attirent les néo-électroniciens depuis le mois de juin 2020.

 

Initiez-vous à l’Arduino avec Arduino Factory, le projet de Camille Bayon de Noyer et Julien Gouban (ESME Sudria Promo 2023)

 

L’envie de démocratiser l’électronique

Pour concevoir le contenu actuel et futur d’Arduino Factory, l’équipe s’inspire des projets qu’elle a pu mener par le passé. Il faut dire que ces derniers sont nombreux. « Par exemple, j’ai pu réaliser une mini maquette de destructeur de feuilles en papier lors de mon année de Terminale, confie Julien. Et à l’ESME Sudria, nous avons pu créer une petite fontaine à eau, l’Arduino servant de carte électronique afin de commander la pompe avec une télécommande. Nous avons aussi pu construire une maquette de chaise roulante, la carte Arduino permettant alors de contrôler le moteur, les roues… » D’ailleurs, Arduino Factory entend démontrer avant tout que l’Arduino peut intéresser tout le monde et servir les adeptes de la philosophie maker. Un clin d’œil à l’origine même de ces cartes inventées en 2005 par des étudiants en Italie afin de rendre accessible l’électronique, un domaine alors souvent réservé aux ingénieurs et aux initiées.

 

Initiez-vous à l’Arduino avec Arduino Factory, le projet de Camille Bayon de Noyer et Julien Gouban (ESME Sudria Promo 2023)

 

Des cours par les étudiants pour les étudiants et lycéens

Pour le moment, le contenu d’Arduino Factory s’adresse essentiellement aux lycéens et aux nouveaux arrivés en écoles d’ingénieurs, à l’ESME Sudria ou ailleurs. « Le site comprend actuellement cinq cours accessibles à tous et écrits par nos soins, détaille Camille. En général, pour préparer un cours, on décide d’une thématique avant de tester tous les codes nous-mêmes. Le site permet aussi de découvrir un kit que nous conseillons pour se lancer. Enfin, sur notre compte Instagram, nous proposons régulièrement des petites publications permettant d’apprendre des faits intéressants sur l’Arduino. » On trouve également des focus sur certains logiciels comme Fritzing, qui permet de réaliser des schémas, ou des composants de base, comme le bouton poussoir.

Alimenté par les deux étudiants en marge de leurs études et sur leur temps libre, Arduino Factory ne demande ainsi qu’à grandir et à fédérer une communauté de passionnés. Les internautes peuvent d’ailleurs contacter l’équipe si besoin via le site ou Instagram pour poser des questions, soumettre des idées, échanger… « Tout le monde est le bienvenu ! », assure le duo. Le contraire aurait été étonnant : entre passionné d’électronique, le courant ne peut que passer !

 

Retrouvez Arduino Factory sur arduinofactory.fr et sur Instagram

 

Initiez-vous à l’Arduino avec Arduino Factory, le projet de Camille Bayon de Noyer et Julien Gouban (ESME Sudria Promo 2023)

Initiez-vous à l’Arduino avec Arduino Factory, le projet de Camille Bayon de Noyer et Julien Gouban (ESME Sudria Promo 2023)

L’article Initiez-vous à l’Arduino avec Arduino Factory, un projet 100% ESME Sudria ! est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Initiez-vous à l’Arduino avec Arduino Factory, un projet 100% ESME Sudria ! est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’ESME Sudria en apprentissage, c’est maintenant possible à Lille !

$
0
0

À partir de la rentrée 2021, le campus lillois de l’ESME Sudria ouvrira son Cycle ingénieur en apprentissage dans la Majeure Management de la transition énergétique. Une nouveauté qui répond à la fois aux besoins des entreprises des Hauts-de-France et aux aspirations des futurs ingénieurs comme l’explique Johan Verstraete, directeur de l’ESME Sudria Lille.

 

À partir de la rentrée 2021, le campus lillois de l’ESME Sudria ouvrira son Cycle ingénieur en apprentissage dans la Majeure Management de la transition énergétique.

Johan Verstraete

 

Pourquoi avoir décidé d’ouvrir le Cycle ingénieur à l’apprentissage ?

Johan Verstraete : Pour deux raisons. Tout d’abord, il y a l’écosystème tourné vers l’énergie qui fait partie des trois grands moteurs de la région avec l’intelligence artificielle/les objets connectés et la robotique industrielle. Pour rappel, l’énergie est l’une des spécialisations historiques de l’ESME Sudria et c’est même avec l’énergie que le campus parisien a ouvert pour la première fois son cycle en apprentissage il y a quelques années. Il semblait donc logique que Lille s’y prête à son tour. Quant à la deuxième raison, elle concerne tout simplement les étudiants eux-mêmes : nombreux sont ceux qui, dans le bassin lillois, nous ont régulièrement émis le souhait de pouvoir se lancer dans l’apprentissage. Nous avons donc travaillé sur le sujet afin de pouvoir enfin monter cette formation.

 

Quel est le profil des étudiants qui souhaitent se tourner vers l’apprentissage ?

L’apprentissage s’adresse avant tout à des élèves plutôt posés et concernés, disposant d’une certaine maturité et ayant envie d’aller à la rencontre du monde professionnel, d’imaginer le futur en s’y frottant concrètement. D’ailleurs, ils ont souvent déjà des projets et des entreprises en tête ! Ils préfèrent privilégier le rythme de l’alternance à celui d’une vie étudiante classique nourrie par les associations, pour se confronter au plus tôt au métier d’ingénieur. Evidemment, de par ce profil, ces élèves se doivent également d’avoir une importante capacité de travail car, en plus de suivre les mêmes cours que leurs camarades du cursus initial, ils devront assimiler les connaissances transmises par l’entreprise et répondre aux demandes de cette dernière. Ce mélange fait la force de l’apprentissage, mais il n’est pas forcément fait pour tout le monde.

 

 

Un des avantages pour le futur apprenti lillois, c’est qu’il pourra emmagasiner trois années d’expérience professionnelle en parallèle de ses études : il n’aura ainsi pas de phase de transition entre les études et l’entreprise pour être tout de suite opérationnel à la fin du cursus, voire apte à relever des défis plus conséquents.

Cela se vérifie très souvent à travers l’évolution des missions que l’entreprise propose à l’apprenti au fur et à mesure. Généralement, plus l’étudiant est impliqué, plus l’employeur lui confie des missions intéressantes à mener avant même l’obtention du diplôme. C’est d’ailleurs pour cette raison que les périodes en entreprise deviennent de plus en plus longues au cours du cursus. C’est un souhait partagé par l’élève et l’entreprise !

 

Comment s’organisent ces périodes justement ?

Au début de la formation, les étudiants alterneront entre quelques semaines à l’école et quelques semaines dans leur entreprise. Puis les périodes s’allongeront au fur et à mesure du cursus. Ainsi, et même si les acteurs de l’énergie dans les Hauts-de-France sont nombreux à être à l’affut de jeunes talents, un étudiant pourra aussi travailler dans une autre région s’il en a l’envie, voire se déplacer dans le cadre de l’une de ses missions. C’est l’avantage de ne pas venir à l’école uniquement un jour par-ci, par-là, mais sur des périodes définies en amont.

 

Avec cette ouverture, l’étudiant apprenti de la Majeure Management de la transition énergétique pourra également réaliser toute sa scolarité à Lille, sans faire les traditionnelles 4e et 5e années à Paris.

C’est vrai. Normalement, nos étudiants lillois effectuent les deux années du Cycle préparatoire puis la première année du Cycle ingénieur avant de s’envoler pour le semestre à l’International puis de terminer leur cursus à Paris. Cela sera désormais différent pour ceux qui auront fait le choix de cette formation par l’apprentissage. Pour nous, c’est aussi une satisfaction car cela récompense notre travail avec les acteurs locaux de l’énergie. Nous sommes intégrés au pôle de compétitivité MEDEE (maîtrise énergétique des entraînements électriques), avons signé plusieurs partenariats, notamment avec des entreprises labellisées « Rev3 » (pour la 3ème révolution industrielle) et collaborons déjà avec de grands noms tels qu’Engie, EDF… Comme le montre la future création du pôle d’excellence EuraEnergie de Dunkerque, la région des Hauts-de-France veut répondre aux enjeux de la maîtrise et de la transition énergétiques. Et bien nous, à l’ESME Sudria Lille, nous sommes là pour l’y aider !

 

EuraEnergie / Photo Snøhetta / Santer VanHoof Architectes

Le futur pôle EuraEnergie sera situé à Dunkerque
Photo Snøhetta / Santer VanHoof Architectes

 

Un autre avantage de l’apprentissage, c’est l’aspect financier pour l’étudiant, non ?

Oui. Dans le cadre de cette formation, l’entreprise s’engage à prendre 100 % des frais de la scolarité à l’ESME Sudria. L’étudiant aura alors la possibilité de bénéficier de l’important réseau de l’école, mais aussi d’être rémunéré durant sa formation. Les entreprises investissent dans ces profils pour les former et, très souvent, les recruter en fin de cursus. À ce sujet, nous allons organiser trois premiers forums dédiés à l’apprentissage sur notre campus lillois afin de permettre aux étudiants et aux entreprises de se rencontrer. Ils auront lieu le jeudi 18 mars, le jeudi 6 mai et le mardi 15 juin !

 

Qui sont les étudiants qui peuvent prétendre à cette formation ?

Il y a d’abord les étudiants CPGE et de DUT ou BTS en lien avec l’énergie qui souhaitent nous rejoindre. Il y a aussi les étudiants actuels de 2e année de l’ESME Sudria, tous campus confondus, qui peuvent en faire la demande. Ensuite, Pour l’ensemble des candidats, nous allons faire passer des entretiens et des tests permettant de définir s’ils sont admissibles ou non. On évalue les compétences, mais aussi le savoir-être, la capacité de travail et d’adaptation en rapport avec l’exigence du monde professionnel. Pour autant, admissibilité ne signifie pas inscription car, en apprentissage, l’inscription ne se fait qu’avec la signature de trois parties : l’école, l’entreprise et le Centre de formation d’apprentis (CFA). Il y a donc un double parcours de recrutement, par l’école et l’entreprise.

 

 


L’apprentissage à l’ESME Sudria : une réussite en progression constante

La possibilité pour les étudiants de suivre le Cycle ingénieur via l’apprentissage à l’ESME Sudria a démarré dès 2002 sur le campus parisien, avec une dizaine d’étudiants séduits par cette approche alliant temps passé à l’école et temps passé en entreprise. Depuis cette première promotion, de plus en plus d’étudiants de l’école ont opté à leur tour pour l’apprentissage. Ainsi, le nombre d’apprentis ne cesse de grandir chaque année. En 2020, ils étaient près de 70 à vouloir appliquer aussitôt leurs connaissances en énergie, système embarqués ou en réseaux dans le monde professionnel !


À partir de la rentrée 2021, le campus lillois de l’ESME Sudria ouvrira son Cycle ingénieur en apprentissage dans la Majeure Management de la transition énergétique.

L’article L’ESME Sudria en apprentissage, c’est maintenant possible à Lille ! est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article L’ESME Sudria en apprentissage, c’est maintenant possible à Lille ! est apparu en premier sur ESME Sudria.

Classement L’Usine Nouvelle 2021 : l’ESME Sudria, 4e école d’ingénieurs sur l’insertion professionnelle

$
0
0

Dans la dernière édition de son traditionnel classement des écoles d’ingénieurs de France, L’Usine Nouvelle hisse l’ESME Sudria à la 28e position sur 130 écoles d’ingénieurs et la place dans le top des 10 des écoles d’ingénieurs privées post-Bac. Une performance qui s’explique notamment par la qualité de l’insertion professionnelle de l’ESME Sudria. L’école se classe d’ailleurs à la 4e position des écoles d’ingénieurs sur ce critère fondamental pour les futurs ingénieurs.

 

Classement L'Usine Nouvelle 2021 : l'ESME Sudria, 4e école d'ingénieurs sur l'insertion professionnelle

 

Réalisation de projets innovants (souvent en partenariat avec des acteurs externes), stages à chaque étape du cursus, présence d’intervenants actifs dans le monde de l’entreprise, collaboration pour la recherche, organisation d’événements (Innovation Week, semaine des métiers, hackathons, conférences, Forums Entreprises…) : la dimension professionnalisante se cultive de bien des façons à l’ESME Sudria. Indissociable de sa pédagogie et de son histoire, elle permet à 87 % de ses diplômés de trouver un emploi en moins de deux mois après l’obtention du titre d’ingénieur et à plus de 99 % d’entre eux d’être en CDI dans les 18 mois suivant la fin du cursus, pour un salaire annuel brut moyen de 45 686 euros à la sortie de l’école. Cette facilité à trouver rapidement et très naturellement un métier passionnant, Léo Le Henaff et Rémy Dème ont pu l’expérimenter. Respectivement Data Engineer au sein de la start-up Nalia et Machine Learning Consultant chez le cabinet OCTO Technology, ces deux jeunes Anciens issus de la promotion 2020 de l’ESME Sudria reviennent sur l’importance de cette transition entre la fin de leurs études et leurs débuts officiels dans le monde du travail.

 

Classement L'Usine Nouvelle 2021 : l'ESME Sudria, 4e école d'ingénieurs sur l'insertion professionnelle

 

Léo Le Henaff : « Dans l’environnement d’une start-up, la dynamique est très entraînante ! »


Quel est votre rôle au sein de Nalia ?

Officiellement, je suis Data Engineer, mais dans les faits, j’occupe un rôle plus global car je travaille sur tout ce qui touche de près ou de loin à la data. Au quotidien, cela porte par exemple sur la mise en place de flux de données dans le cloud comme l’implémentation de Data Lakes (ou lac de données), mais aussi sur le Machine Learning et l’implémentation de Data Warehouses (des bases de données qui permettent d’ensuite redistribuer la donnée par des dashboards et des interfaces de visualisation pour, généralement, un utilisateur qui n’est pas forcément un profil tech ou ingénieur, afin qu’il puisse comprendre la donnée). La donnée est au cœur du principe de Nalia qui est de mettre l’intelligence artificielle au service du Customer Success, un métier dont l’intitulé est encore assez récent en France. Les Customer Success Managers (CSM) s’occupent du suivi client et sont responsables du onboarding (former les clients à utiliser une solution), de l’adoption (s’assurer que le client se connecte à la solution), des renouvellements et des ventes additionnelles. Le métier de Customer Success est censé être très proactif mais on a pu constater que les CSM étaient encore trop réactifs. Nalia alerte ainsi les CSM sur les clients à risque de quitter leur service afin qu’ils puissent prendre des actions ciblées et qu’ils deviennent donc plus proactifs.

 

 

Comment avez-vous intégré cette start-up ?

J’ai rencontré Raphaël Presberg, son cofondateur, à l’ESME Sudria. Diplômé d’une promotion antérieure, il enseignait une matière que je suivais, les statistiques appliquées au Machine Learning. Il a proposé d’être mon tuteur lors de mon projet de fin d’études, ce qui a ensuite débouché sur un premier stage au sein de sa start-up d’alors, Eiffo Analytics. Par la suite, quand lui et son nouvel associé, Alexis Tuil, ont décidé de créer Nalia, ils m’ont aussitôt proposé de les rejoindre dans l’aventure et c’est comme ça que je me suis retrouvé à intégrer l’entreprise en CDI. Je suis donc un parfait exemple de l’insertion professionnelle de l’ESME Sudria, du projet au stage jusqu’au CDI !

 

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier aujourd’hui ?

Plusieurs choses ! Dans l’environnement d’une start-up, la dynamique est très entraînante. On ne se cantonne pas à une seule tâche et les journées ne sont jamais redondantes : on doit toujours s’autoformer sur de nouveaux sujets, faire des recherches, apprendre de manière continue. On n’a pas le temps de s’ennuyer !

 

 

Classement L'Usine Nouvelle 2021 : l'ESME Sudria, 4e école d'ingénieurs sur l'insertion professionnelle

 

Rémy Dème : « J’apprécie particulièrement la philosophie de mon entreprise »

 

Comment avez-vous rejoint OCTO Technology ?

Cela a commencé à l’ESME Sudria. En effet, l’école organise chaque année des Forums Entreprises pour permettre aux professionnels de rencontrer des étudiants pour un stage ou un emploi. C’est lors d’un de ces événements que j’ai pu échanger avec OCTO Technology. J’ai remis un CV à un recruteur, puis après le Forum, passé un entretien, puis un second, plus technique cette fois. On m’a alors proposé d’intégrer la société en stage de fin d’études. Il faut savoir que lorsqu’OCTO Technology propose un stage à une personne, c’est pour qu’ensuite, dans 95 % des cas, cette dernière continue après en CDI. C’est un paramètre très important pour eux et ils en parlent directement lors de l’entretien. J’ai donc d’abord fait six mois de stage là-bas, sur un projet de Natural Language Processing (dit « NLP », soit le traitement naturel du langage) avant d’être embauché pour poursuivre ce projet.

 

En quoi consiste ce projet ?

Son but est de filtrer la mailing-list (section forum de la messagerie) OCTO en fonction des préférences de lecture des utilisateurs. En effet, l’entreprise avait une problématique : les boîtes mails des collaborateurs/consultants étaient souvent surchargées et il fallait donc trouver une solution pour faire ressortir les mails les plus pertinents. Pour ce projet, j’ai d’abord fait un mois de recherche et développement sur des modèles de NLP, du Deep Learning et du Machine Learning, puis j’ai travaillé sur l’expérience utilisateur en binôme avec une UX designer de l’entreprise avant d’ensuite œuvrer sur la partie intelligence artificielle pour mettre en place un modèle d’interprétabilité et de stabilité. Cette dernière partie était bien plus mathématique et j’ai appris à la réaliser au contact de ma manager.

 

Classement L'Usine Nouvelle 2021 : l'ESME Sudria, 4e école d'ingénieurs sur l'insertion professionnelle

Un Forum Entreprises à l’ESME Sudria

 

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier aujourd’hui ?

J’apprécie particulièrement la philosophie d’OCTO Technology où l’organisation se fait en tribus. Chaque tribu a sa spécialité et ce fonctionnement permet à chacun de s’améliorer sur différentes technologies. Par exemple, durant mon stage, j’appartenais à la tribu « Resp’IA », qui travaille sur l’intelligence artificielle responsable. À la suite de mon stage, j’ai intégré la « Skool », une académie interne à l’entreprise dans laquelle tu travailles en tant que consultant junior sur des projets et, en parallèle, tu suis des formations durant 3 à 4 jours par mois pendant huit mois. Ces formations peuvent porter sur le code legacy, la méthode agile, le développement personnel, etc. On sent que l’entreprise se soucie de ses employés et qu’elle leur permet d’apprendre de nouvelles choses, de se perfectionner et de toujours évoluer. D’ailleurs, chez OCTO Technology, on choisit également ses missions : on nous en propose et, en fonction de ce que l’on souhaite apprendre ou de nos compétences d’origine, on choisit celles que l’on veut réaliser. C’est vraiment très épanouissant et cela ne se limite pas qu’à ça. On a aussi la possibilité de faire des Proofs of Concept (POC) ou des Brown Bag Lunch (BBL), c’est-à-dire des présentations qu’on fait à l’heure du déjeuner ou en soirée. Ici, l’idée est qu’une personne vient faire une présentation de 10-20 minutes sur un sujet de son choix – comme par exemple, le Deep Learning dans le secteur du BTP – que tout le monde peut venir suivre en mangeant pour apprendre quelque chose de nouveau. Le fonctionnement en tribus permet aussi d’organiser des événements inter-tribus, pour parler de choses qui nous concernent directement. Par exemple, quand j’ai fait partie de la tribu « Mobile », on a reçu un invité d’Apple venu nous parler du fonctionnement et de l’approche du design de son entreprise. Les présentations peuvent être aussi faites directement par les ingénieurs d’une tribu, pour parler d’une technologie en particulier. Aujourd’hui d’ailleurs, je fais partie de la tribu « API ». Tout cela fait que chez OCTO Technology, on n’est pas restreint à un seul domaine. C’est ce que prouve d’ailleurs le projet que j’ai pu mener, pour lequel j’ai pu développer la partie Front/UI d’interface utilisateur comme la partie Back-End, avec le langage de programmation Go, tout en établissant les modèles de NLP servant de cerveaux à l’application. Et c’est ça qui me plaît.

 

 

Classement L'Usine Nouvelle 2021 : l'ESME Sudria, 4e école d'ingénieurs sur l'insertion professionnelle

Le campus de l’ESME Sudria à Bordeaux

 

Les régions, l’autre atout de taille de l’ESME Sudria pour L’Usine Nouvelle

Le classement 2021 de L’Usine Nouvelle n’oublie pas non plus de distinguer l’importance accordée par l’ESME Sudria à ses différents campus à Bordeaux, Lille et Lyon, plaçant ainsi l’école dans les premières places de ces trois autres régions où elle est implantée. Présente depuis 2017 en Nouvelle Aquitaine via son campus bordelais, l’ESME Sudria se retrouve ainsi à la 3e place du classement. Dans les Hauts-de-France, où l’école a installé son campus à Lille dès 2012, l’ESME Sudria se classe aussi à la 3e place grâce à ses bonnes performances sur l’insertion professionnelle et l’international. Enfin, en Auvergne-Rhône-Alpes, l’ESME Sudria arrive à la 8e place !

 

Classement L'Usine Nouvelle 2021 : l'ESME Sudria, 4e école d'ingénieurs sur l'insertion professionnelle

L’article Classement L’Usine Nouvelle 2021 : l’ESME Sudria, 4e école d’ingénieurs sur l’insertion professionnelle est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Classement L’Usine Nouvelle 2021 : l’ESME Sudria, 4e école d’ingénieurs sur l’insertion professionnelle est apparu en premier sur ESME Sudria.

Bachelor : l’ESME Sudria Bordeaux prépare le futur de l’aéronautique

$
0
0

 

En plus de futurs ingénieurs, le campus bordelais de l’ESME Sudria accueille également de nouveaux étudiants dans le cadre de son Bachelor Transports éco-intelligents, spécialité Systèmes Aéronautiques, inauguré à la rentrée 2020. D’une durée de trois ans, ce cursus professionnalisant s’adresse à des profils scientifiques souhaitant participer au plus vite à la grande transformation de l’industrie aéronautique très active dans la région bordelaise comme l’explique Rodolphe Riviere, son responsable pédagogique.

 

Focus sur le Bachelor Transports éco-intelligents, spécialité Systèmes Aéronautiques proposé par l'ESME Sudria Bordeaux

Rodolphe Riviere

 

Quand on parle de l’aéronautique en France, on pense évidemment à Toulouse et Paris, mais pas forcément à Bordeaux. Pourtant, la Gironde, ça compte !

Rodolphe Riviere : L’activité de la région est effectivement très riche en la matière ! À Bordeaux, on retrouve déjà deux très grands noms du secteur, avec Dassault Aviation et ArianeGroup. Ainsi, les principales usines de fabrication des célèbres lanceurs Ariane se trouvent à Saint-Médard-en-Jalles, à quelques kilomètres seulement du campus de l’ESME Sudria. Même chose pour Dassault Aviation, installé depuis très longtemps en Nouvelle-Aquitaine, à Mérignac : c’est d’ici que sortent les Rafales et les Falcons. Mais il n’y a pas que ces deux acteurs : il y a également tout un écosystème lié à la sous-traitance et la Supply Chain (ou chaîne logistique) de l’aéronautique, avec des entreprises telles que Safran, Thales, Daher ou encore Stelia Aerospace, filiale du Groupe Airbus. Et si l’on va aussi un peu plus loin, à La Teste-de-Buch, on peut aussi retrouver Zodiac Aerospace, un autre acteur important du spatial français. Enfin, le monde des transports au sens large est également bien implanté ici. Ce n’est d‘ailleurs pas pour rien que Naval Group ou d’autres grands équipementiers mécaniques et fabricants de moteurs font partie du paysage local.

 

 

Qu’est-ce que c’est, un « transport éco-intelligent » ?

C’est un transport qui, justement, doit encore se définir ! En effet, l’industrie aéronautique se trouve face à une réelle transition aujourd’hui, en matière de consommation d’énergie, de façons de fabriquer, de gérer les entreprises, d’optimiser les Supply Chains… Et quand on parle de « transport éco-intelligent », on aborde tous ces sujets. Il est important de pouvoir apporter des spécialistes dans ce secteur du transport, pointé souvent du doigt pour être un gros consommateur d’énergie et un gros pourvoyeur de gaz à effet de serre, pour justement intégrer une dimension écologique et de développement durable dans la façon d’aborder les problèmes techniques. Cela, c’est pour la partie « éco ». Quant à l’aspect « intelligent », il fait référence à une réalité : celle au développement d’écosystèmes interconnectés qui veulent s’appuyer de plus en plus sur de l’automatique et de l’informatique pour réaliser leurs travaux. Si, par exemple, vous visitez aujourd’hui les dernières usines de Safran, vous verrez qu’elles font partie de ce qu’on appelle « l’industrie 4.0 ». Dans ce type d’usines, il n’est aujourd’hui pas rare de trouver un responsable de ligne capable, à l’aide de son smartphone, de savoir combien d’unités vont être produites et le taux de défauts remonté ! Mais pour rendre possible cet industrie 4.0, il faut de l’intelligence dans l’unité de production. D’où l’intérêt de former des professionnels capables de travailler sur ces systèmes, chez les donneurs d’ordre, bien sûr, mais aussi les fournisseurs.

 

Justement, vers quels métiers se dirigent les futurs diplômés de ce Bachelor bordelais ?

Les métiers vers lesquels se destinent les spécialistes sortant de notre formation sont pour partie des nouveaux métiers – spécialistes IoT pour les transports ou spécialiste maintenance industrie 4.0 pour ne donner que deux exemples – mais aussi des métiers qui existent déjà mais qui sont aujourd’hui occupés à défaut de profils adéquats, soit par des techniciens avec une très forte expérience, soit par des ingénieurs débutants. Cela présente des inconvénients qui ne rendent pas pérenne la gestion du poste en question. De ce fait, l’industrie se retrouve trop souvent dans une position qui la voit pourvoir ces postes de spécialité – mais cruciaux – sur des durées trop courtes, d’un à deux ans seulement. Le turn-over étant alors trop important, il implique une perte régulière de compétences clés… C’est un problème car ces postes sont vraiment des maillons importants dans la chaîne de fabrication, que ce soit sur du test ou de la conception/implémentation de solutions techniques.

 

 

L’idée est donc de contribuer à l’essor de l’industrie 4.0 autant qu’à l’amélioration des technologies du transport en soit ?

Oui et cela se traduira de deux façons. Certains de nos diplômés vont arriver dans un grand groupe déjà en train d’avancer sur ces nouvelles technologies dans le respect des règles du développement durables : ils devront alors être immédiatement opérationnels afin de s’intégrer dans cette démarche et la cultiver. D’autres rejoindront des PME ne baignant pas forcément dans cette démarche, mais devant faire face à un certain nombre d’exigences de la part de commanditaires qui, eux, sont déjà impliqués : nos diplômés seront alors aptes à répondre à ces attentes, en sachant ce qu’impliquent ces systèmes connectés, les MES (logiciels de pilotage de la production dit « Manufacturing execution systems »), ces logiciels qui permettent d’apporter de l’intelligence sur les sites de production, et les logiciels qui apportent à leur tour de l’intelligence dans les moyens de transport.

 

À qui s’adresse en priorité ce Bachelor ?

Ce Bachelor concerne principalement des personnes intéressées par l’aéronautique et qui sont en recherche d’une formations professionnalisante, orientée sur les projets, la pratique et sur la rapide mise en application des connaissances. Nous ne sommes pas une prépa, nous ne faisons pas  que de l’abstraction et de la théorie : nous ciblons des compétences à acquérir en nous basant sur la pratique et des cas inspirés de ce que vit réellement l’industrie. Nous avons des étudiants venant directement de Terminale STI2D ou de Terminale générale avec une culture scientifique, qui ont fait beaucoup de maths ou non, mais qui sont attirés par le fait de pouvoir faire à la fois de l’informatique, de l’électronique et de la gestion de projets. Le Bachelor est aussi pensé, à travers les admissions parallèles, pour les personnes souhaitant se réorienter. Nous avons, par exemple, des étudiants qui s’étaient d’abord dirigés vers des études de pilotage avant de finalement se dire qu’il valait mieux d’abord acquérir un bagage technique avant de prendre le chemin des cockpits. On ne propose pas qu’un contenu pratico-pratique car le but de ce Bachelor n’est pas uniquement de former des professionnels opérationnels à la sortie de l’école : c’est aussi de permettre à celles et ceux qui le souhaitent de poursuivre leurs études après ces trois années, en intégrant une école d’ingénieurs par exemple. Or, pour cela, il faut avoir des bases scientifiques solides. De ce fait, notre Bachelor se veut être le juste milieu entre un cursus scientifique, avec des sciences fondamentales et théoriques suffisamment solides, et un aspect pratique et appliqué.

 

 

Est-ce que l’on retrouve les acteurs de l’écosystème dans la formation ?

Cela se traduit essentiellement par les projets menés. Ainsi, lors de la 1re année, les projets pédagogiques mis en place sont proposés par des enseignants très souvent issus de l’aéronautique et d’entreprises connexes, ce qui permet d’avoir des sujets très pertinents. En 2e et 3e années, le Bachelor passe à la vitesse supérieure et devient alors plus concret, avec davantage de projets apportés directement par des entreprises. Les acteurs de l’écosystème régional sont aussi régulièrement présents sur notre campus grâce à nos événements et, en particulier, nos cycles de conférences, afin d’offrir à nos étudiants un regard sur la vie des entreprises en présence d’interlocuteurs importants. Par exemple, en début d’année, nous avons pu recevoir Marie Gaudré, directrice d’établissements chez ArianeGroup, pour présenter aux étudiants les futurs lanceurs Ariane 6.

 

Quelle place occupent les stages ?

Les stages sont essentiels. On estime que pour avoir une formation professionnalisante crédible, les étudiants du Bachelor doivent, sur les trois ans de formation, passer au minimum 22 semaines en entreprise. Ainsi, en fin de 1re année, les étudiants effectuent déjà un stage professionnel de 6 à 8 semaines : c’est une étape importante de découverte, pour apprendre des coulisses de l’industrie, des fonctions de chaque opérateur et de l’organisation de ces structures. Le point d’orgue intervient en 3e année avec un enseignement en alternance école-entreprise, afin d’avoir déjà un pied dans le monde professionnel avant l’obtention de son diplôme. Et comme l’aéronautique est aussi un secteur à forte vocation internationale, nous avons également souhaité que nos étudiants puissent expérimenter cet aspect. Ainsi, durant le premier semestre de 2e année, ils partent étudier en Lituanie, à la Vilnius Gediminas Technical University, dite « Vilnius Tech », une faculté réputée en aéronautique, pour améliorer leur pratique de l’anglais, s’ouvrir à une autre culture et compléter leur formation en allant plus loin avec des cours d’aérodynamisme ou encore d’étude de mécanique du vol !

 

Focus sur le Bachelor Transports éco-intelligents, spécialité Systèmes Aéronautiques proposé par l'ESME Sudria Bordeaux

Le campus de l’ESME Sudria à Bordeaux

 


Le Bachelor Transports éco-intelligents vue par deux de ses étudiantes

 

Focus sur le Bachelor Transports éco-intelligents, spécialité Systèmes Aéronautiques proposé par l'ESME Sudria Bordeaux

« Je me suis découverte une passion pour la physique en PASS, mais je ne voulais pas aller dans un cursus trop généraliste. L’aéronautique m’ayant toujours attirée, cette formation était faite pour moi ! »

Constance, étudiante en 1re année

« Le point fort du Bachelor, c’est le suivi et l’écoute des professeurs ! »

Julie, étudiante en 1re année

Focus sur le Bachelor Transports éco-intelligents, spécialité Systèmes Aéronautiques proposé par l'ESME Sudria Bordeaux

Classement L'Usine Nouvelle 2021 : l'ESME Sudria, 4e école d'ingénieurs sur l'insertion professionnelle

L’article Bachelor : l’ESME Sudria Bordeaux prépare le futur de l’aéronautique est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Bachelor : l’ESME Sudria Bordeaux prépare le futur de l’aéronautique est apparu en premier sur ESME Sudria.

Le Créathon Autonom Innov’ récompense Marie-Issa Calixte et Céline Huang (ESME Sudria promo 2021) 

$
0
0

 

À l’ESME Sudria, certains projets menés par les étudiants peuvent donner naissance à de belles histoires et ce ne sont pas Marie-Issa Calixte ni Céline Huang (ESME Sudria promo 2021) qui diront le contraire. En effet, ces deux étudiantes de 5e année de la Majeure Système Embarqués ont remporté le Créathon Autonom Innov’ en février dernier dans la catégorie HandiTech grâce à MobiPantry, un projet de meuble connecté d’abord initié au sein de l’école. Dorénavant, ce duo prometteur de futures ingénieures compte bien passer à l’étape supérieure en montant sa propre entreprise dans les mois à venir.

 

Marie-Issa Calixte et Céline Huang (ESME Sudria promo 2021), deux étudiantes de 5e année de la Majeure Système Embarqués, ont remporté le Créathon Autonom Innov' 2021

Marie-Issa et Céline, les lauréates du Créathon Autonom Innov’ 2021

 

Le hasard fait parfois bien les choses. Ainsi, quand en décembre 2020, l’ESME Sudria apprend à ses étudiants l’existence du Créathon Autonom Innov’ organisé par Creative Valley, le Grand-Orly Seine Bièvre et Silver Innov’, Marie-Issa et Céline y voient directement une bonne opportunité afin de valoriser le concept sur lequel elles travaillaient depuis leur 4e année. « Notre projet s’inscrivait déjà dans cette recherche d’autonomie, en s’adressant aux personnes à mobilité réduite, qu’elles soient âgées ou en situation de handicap », détaille Céline. « Le principe de notre meuble est de pouvoir ramener le contenu d’une « case » au niveau de la personne », poursuit Marie-Issa. Mais n’espérez pas en savoir plus sur les aspects techniques de l’innovation pensée par les deux associées : « Nous ne pouvons pas en parler davantage car nous allons déposer un brevet prochainement ! », glisse l’étudiante avec le sourire. « La seule chose que l’on peut vous dire, c’est qu’il sera électronique et non mécanique, ce qui en fait aussi son originalité », renchérit Céline.

 

 

Un marché à conquérir

Ce meuble d’un genre nouveau a, en tous cas, su séduire les membres du jury, aussi bien pour son concept que son business model. « Le but du concours n’était pas de présenter un prototype, mais plutôt un pitch convaincant, explique Marie-Issa. De ce fait, pour notre participation, nous avons surtout travaillé la partie business. Ceci dit, nous avions déjà pu avancer sur un prototype en taille réduite de notre meuble dès la fin du semestre de 4e année, avant même de découvrir le concours. » Ce dernier, organisé durant les week-ends du 30 janvier et du 6 février, a aussi permis au duo de se rassurer quant à la viabilité de son idée. « Durant les week-ends du Créathon, nous avons sollicité plusieurs experts… et ceux qui travaillent déjà sur les thématiques de service à la personne et de d’aide à l’autonomie nous ont expliqué que ce type de meuble n’était pas si courant sur le marché : c’est un point positif pour nous ! », s’enthousiasme Céline.

Marie-Issa Calixte et Céline Huang (ESME Sudria promo 2021), deux étudiantes de 5e année de la Majeure Système Embarqués, ont remporté le Créathon Autonom Innov' 2021

Un accompagnement sur-mesure

En remportant l’adhésion des professionnels, Céline et Marie-Issa n’ont pas que gagné en reconnaissance et ajouté une jolie ligne de plus à leur CV : elles ont aussi obtenu un soutien non négligeable pour faire passer un cap à leur projet. « Nous avons effectivement gagné 10 000 euros en remportant le concours, mais cela correspond au financement de formations de la part d’experts qui pourront nous suivre durant les six prochains mois ainsi qu’à des aides pour l’amélioration de notre prototype et la future commercialisation du produit », souligne Céline. Et depuis le début du mois de mars, les deux jeunes femmes ont débuté une période d’incubation et d’accompagnement au sein de Silver Innov’. Elles y suivent des cours du soir pour le moment et entameront ensuite une seconde phase dédiée au prototypage et au développement du produit. En parallèle, elles profitent aussi du réseau alimenté par l’expérience Autonom Innov’. « Nous avons aussi eu la chance de travailler avec un mentor durant l’intégralité du concours, rappelle Marie-Issa. Ce dernier se nomme Damien Gossard, cofondateur de L’Agence Tous Risques Consulting, et il nous a confié récemment avoir contacté une personne susceptible d’investir dans MobiPantry quand il sera prêt et que cette dernière pourrait aussi vouloir profiter de nos compétences sur ses propres projets, également en lien avec l’autonomie. »

Fières et heureuses d’avoir gagné ce concours – le tout premier auquel elles aient pu participer ! –, Marie-Issa et Céline savourent ce coup de pouce du destin (chacune pensait un jour créer une start-up sans imaginer que cela arrive aussi vite) tout en gardant la tête sur les épaules. Ainsi, elles envisagent de mener la création de leur entreprise à côté de leur stage de fin d’études, puis sur leur temps libre. Céline compte même, après l’obtention de son titre d’ingénieure, poursuivre ses études avec un Master spécialisé en management ou dans l’entrepreneuriat, « afin d’avoir toutes les compétences pour gérer une start-up de A à Z »… et, bien entendu, de gagner en autonomie !

Marie-Issa Calixte et Céline Huang (ESME Sudria promo 2021), deux étudiantes de 5e année de la Majeure Système Embarqués, ont remporté le Créathon Autonom Innov' 2021

Classement L'Usine Nouvelle 2021 : l'ESME Sudria, 4e école d'ingénieurs sur l'insertion professionnelle

L’article Le Créathon Autonom Innov’ récompense Marie-Issa Calixte et Céline Huang (ESME Sudria promo 2021)  est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Le Créathon Autonom Innov’ récompense Marie-Issa Calixte et Céline Huang (ESME Sudria promo 2021)  est apparu en premier sur ESME Sudria.

Intelligence artificielle : quand L’Oréal met au défi les étudiants de l’ESME Sudria

$
0
0

Du 8 au 10 mars 2021, les étudiants de 5e année de la Majeure Intelligence Artificielle de l’ESME Sudria avaient rendez-vous avec L’Oréal pour un hackathon spécial. L’objectif ? Appliquer leurs compétences de futurs ingénieurs de la donnée en relevant le défi lancé par la célèbre marque de cosmétiques.

 

Intelligence artificielle : quand L’Oréal met au défi les étudiants de l’ESME Sudria

Rémi Ferreira

 

Quand on pense IA et Big Data, on ne pense pas forcément à L’Oréal. Pourtant, ce géant de la cosmétique se positionne également comme une entreprise axée sur les nouvelles tendances technologiques. C’est ce qu’explique Rémi Ferreira, Ancien de l’ESME Sudria (promo 2017), mais surtout Data Scientist au sein de L’Oréal et référant de cet hackathon : « Si le Big Data n’est évidemment pas le cœur d’activité du groupe, nos dirigeants savent que cela va en devenir une composante de plus en plus importante dans les années à venir. C’est pour cela qu’a été lancé le programme « Beauty Tech« , pour donner une place plus essentielle à la « tech »,  attirer de nouveaux profils comme le mien et faire en sorte que L’Oréal devienne justement la première entreprise de la Beauty Tech. En tant que Data Scientist, mon travail consiste à rajouter de l’intelligence sur la donnée pour la rendre plus actionnable d’un point de vue business. » Une approche qu’ont pu expérimenter en équipes les étudiants de l’ESME Sudria durant ces trois jours de challenge.

 

Intelligence artificielle : quand L’Oréal met au défi les étudiants de l’ESME Sudria
Intelligence artificielle : quand L’Oréal met au défi les étudiants de l’ESME Sudria

Rémi aux côtés des étudiants lors du hackathon

 

La data et l’IA pour déchiffrer les tendances

En effet, ce hackathon a permis aux futurs ingénieurs de se glisser dans la peau des Data Scientists de L’Oréal en reprenant les codes du projet TrendSpotter mené par l’entreprise. « Dans ce projet-là, on « écoute » plein de données issues des réseaux sociaux afin de détecter les nouvelles tendances et ainsi prédire leurs évolutions, détaille Rémi. Les gens postent énormément de choses sur les différents réseaux, mais tout ne nous intéresse pas forcément : dans le cadre de TrendSpotter, on s’attarde uniquement sur les posts relatifs à certains domaines en rapport avec notre activité – le « skincare », le make-up/maquillage et le « haircare ». De ce fait, nous avons cherché à mettre en place un modèle capable d’analyser n’importe quel post de réseau social pour identifier ces posts en particulier. Lors de ce hackathon, nous avons demandé aux étudiants de suivre le même raisonnement, pour voir s’ils arrivaient au même modèle que le nôtre, s’ils faisaient mieux que nous ou s’ils avaient des approches et des idées différentes. »

 

Intelligence artificielle : quand L’Oréal met au défi les étudiants de l’ESME Sudria

Felix, Carole et Yohan, les lauréats du hackathon, lors de leur présentation

 

Intelligence artificielle : quand L’Oréal met au défi les étudiants de l’ESME Sudria

 

« Cela donne des perspectives pour la suite ! »

Au final, de l’avis des professionnels comme des enseignants présents dans le jury, les équipes ont su parfaitement répondre aux espoirs placés en eux. « Face à cette problématique, les étudiants ont majoritairement convergé vers des approches similaires à la nôtre et c’est très satisfaisant, juge le Data Scientist. Nous avons aussi eu droit à de belles surprises, comme un modèle plutôt différent des autres ayant obtenu de bonnes performances. Les étudiants se sont tous montrés très inventifs, notamment dans leur façon d’aborder le nettoyage les données textuelles issues des réseaux sociaux. » Un bilan très positif pour L’Oréal, mais aussi pour les participants, à l’imagine du trio vainqueur de ce hackathon, composé de Yohan Arnoux, Felix Capuano et Carole Ravel (ESME Sudria promo 2021). Tous passionnés par le fait de « pouvoir faire parler la donnée », les trois lauréats ont apprécié l’aspect très professionnel de l’événement. « C’était une belle opportunité que de travailler avec une entreprise pour un projet pouvant avoir un impact concret, le tout avec un gros data set (ou « jeu de données ») provenant de sources variées comme Instagram, YouTube et Twitter », souligne Carole tout sourire. « Monter en compétences sur un temps assez court, c’est très stimulant, affirme pour sa part Yohan. Et comme tout le monde était en compétition, cela rendait l’exercice encore plus cool ! » Felix lui retient l’apport pédagogique et l’expérience engrangée à quelques mois de la fin de son cursus à l’ESME Sudria : « Ce challenge nous a clairement permis d’approfondir encore nos connaissances autour du Machine Learning et du Deep Learning, se réjouit-il. Surtout, cela donne des perspectives pour la suite ! »

 

Intelligence artificielle : quand L’Oréal met au défi les étudiants de l’ESME Sudria

 

La cohésion, le facteur X

Quant à savoir comment il a pu se frayer un chemin jusqu’à la première place du podium malgré une lutte très serrée, le trio victorieux vante avant tout les mérites de l’esprit régnant au sein de l’équipe. « On travaille ensemble pour tous les projets de groupe depuis deux ans maintenant, raconte Yohan. Forcément, on connaît maintenant bien les qualités et défauts de chacun, mais aussi comment s’organiser entre nous. » Un avis partagé par ses deux coéquipiers. « Dès qu’il y a un projet sur lequel travailler, on sait que l’on peut compter les uns sur les autres : notre cohésion, c’est notre force », poursuit Carole. « On est à 100 % et c’est pour ça que l’on a bien su se répartir les tâches et le travail sur les données », conclue Felix. Des « soft skills » qui seront également très appréciés dans le monde de l’entreprise !

 

Intelligence artificielle : quand L’Oréal met au défi les étudiants de l’ESME Sudria

Intelligence artificielle : quand L’Oréal met au défi les étudiants de l’ESME Sudria

Intelligence artificielle : quand L’Oréal met au défi les étudiants de l’ESME Sudria

Hackathon Chronopost x ESME Sudria

L’article Intelligence artificielle : quand L’Oréal met au défi les étudiants de l’ESME Sudria est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Intelligence artificielle : quand L’Oréal met au défi les étudiants de l’ESME Sudria est apparu en premier sur ESME Sudria.

Femmes & sciences : « Pas de raison qu’il n’y ait pas autant d’ingénieures que d’ingénieurs »

$
0
0

Qu’elle concerne l’informatique, les sciences, l’ingénierie et bien plus encore, la « tech » constitue un formidable univers et offre de nombreuses opportunités de carrière. Pourtant ces secteurs, si riches et passionnants, peinent encore à attirer les filles et les jeunes femmes. Que ce soit dans le numérique ou dans les écoles d’ingénieurs, leur nombre dépasse péniblement les 25 % depuis de nombreuses années. Une anomalie issue d’aprioris et de clichés encore tenaces qui veulent que, dès leur plus jeune âge, les garçons soient prédestinés à la technologie, mais pas les filles. Dans son dernier dossier en date, le IONIS Mag publiait justement une série de portraits de femmes qui « font la tech » au quotidien au sein des écoles et entités du Groupe IONIS et partagent l’envie de faire bouger les lignes. Parmi elles se trouve Zehira Haddad-Boussekou, responsable des enseignements en informatique du Cycle Préparatoire à l’ESME Sudria.

 

Zehira Haddad-Boussekou, responsable des enseignements en informatique du Cycle Préparatoire à l’ESME Sudria : « Pas de raison qu’il n’y ait pas autant d’ingénieures que d’ingénieurs »

 

Que faites-vous à l’ESME Sudria ?

Zehira Haddad-Boussekou : Je suis responsable des enseignements en informatique du Cycle Préparatoire : je m’occupe de coordonner ces enseignements sur les différents campus de l’école. J’enseigne ainsi six modules d’informatique aux deux premières années. En parallèle, j’enseigne le Machine Learning et l’intelligence artificielle dans les parcours Biotech & Santé et  Énergie & Environnement.

 

Dans vos enseignements en informatique, vous déployez à l’école un nouveau type de pédagogie basée sur l’apprentissage par problème. En quoi consiste-t-elle ?

On n’enseigne plus l’informatique via des cours classiques, magistraux ou avec des travaux dirigés, mais via des problèmes à résoudre. Au début du semestre, nous créons des groupes de 6 à 7 étudiants. Ensemble, ils vont travailler sur une problématique à résoudre ; il s’agit de questions concrètes pour lesquels ils ont intérêt, comme la programmation de jeux – car c’est un domaine qui les intéresse beaucoup. Pour cela, nous leur donnons un fascicule détaillant la question, accompagné de ressources bibliographiques. En essayant de la résoudre par eux-mêmes, ils vont acquérir des compétences. C’est avant tout un travail de groupe dans lequel ils ont chacun leur rôle : l’activateur qui va faire en sorte que tout le monde participe et contribue activement aux travaux, le gardien du temps qui va surveiller le calendrier, le barreur qui va superviser l’avancement… C’est très important de les initier le plus tôt possible au fait de travailler en groupe : les ingénieurs ne travaillent jamais seuls dans leur coin. Ils doivent apprendre à avancer par eux-mêmes et échanger avec les autres, pour faire progresser le groupe. L’enseignant est là pour les guider et les accompagner vers le meilleur chemin, tout en les laissant décider des orientations. informatiques, où les hommes sont sur-représentés. Quand on prend les chiffres de créations d’entreprises en France, toutes activités, les femmes représentent presque la moitié des créateurs. Or dans l’univers des startups, qui demande aux jeunes pousses d’être innovantes et disruptives, cela passe par de la technologie pure et dure, avec de l’algorithmie, de l’informatique…Ce sont des univers très masculins, avec très peu femmes.

 

Au fond, c’est une manière de les plonger dans leur future vie professionnelle.

Oui, exactement. En travaillant et en cherchant par eux-mêmes, ils deviennent acteurs de ce qu’ils font, contrairement aux cours classiques où les étudiants ne sont pas forcément concernés, ni concentrés. Mais s’ils cherchent par eux-mêmes, avancent et découvrent de nouvelles choses, ils sont beaucoup plus impliqués et retiennent mieux.

 

Comment peut-on encourager plus de jeunes femmes à s’orienter vers des études d’ingénieurs et scientifiques ?

Le premier point est de leur donner un peu plus confiance en elles et les motiver. Elles ont tendance à jouer la carte de l’assurance et la sécurité : elles privilégient des parcours et des carrières dans lesquels elles ne prennent pas trop de risques. Elles doivent oser et aller vers des terrains inconnus. En informatique, les filles s’occupent encore trop souvent des présentations ou des comptes-rendus des travaux de groupes : elles ne se mouillent pas assez dans la partie programmation ou ingénierie.

 

En informatique ou en ingénierie, voyez-vous néanmoins une évolution ?

Ce sont des univers qui restent très masculins. Mais depuis quelques années, le taux de filles, en particulier à l’ESME Sudria, augmente : nous sommes à plus de 20 % – ce qui est une belle avancée ! J’en suis ravie mais mon but est qu’on arrive rapidement à une vraie parité. Il n’y pas de raison qu’il n’y ait pas autant d’ingénieures que d’ingénieurs.

 

Article initialement paru dans le IONIS Mag #49

 

L’article Femmes & sciences : « Pas de raison qu’il n’y ait pas autant d’ingénieures que d’ingénieurs » est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Femmes & sciences : « Pas de raison qu’il n’y ait pas autant d’ingénieures que d’ingénieurs » est apparu en premier sur ESME Sudria.


Le Bachelor cybersécurité des objets connectés de l’ESME Sudria vu par ses étudiants

$
0
0

Nicolas Felis et Thibault Masse (ESME Sudria promo Bachelors 2023) sont tous les deux étudiants du nouveau Bachelor cybersécurité des objets connectés proposé par le campus parisien de l’école et développé en partenariat avec l’EPITA. Actuellement en 1re année, ils expliquent ce qui les a poussés à suivre cette formation en trois ans pensée pour offrir à ses diplômés la capacité de répondre directement aux besoins des entreprises du fameux « Internet des Objets » (IoT). L’occasion de découvrir deux profils au parcours différent, mais réunis par l’envie d’explorer le monde de l’informatique.

 

Le Bachelor cybersécurité des objets connectés de l’ESME Sudria vu par ses étudiants

 

Que faisiez-vous avant de devenir étudiants à l’ESME Sudria ?

Nicolas : Au tout départ, j’avais pour projet de faire médecine afin de pouvoir aider les gens, mais j’ai vite été refroidi par le temps et la quantité de travail que ces études pouvaient représenter. Je me suis alors recentré sur mon intérêt pour l’informatique et la robotique en me disant qu’à défaut de devenir médecin, je pourrais toujours participer à la création de robots ou de prothèses. J’ai alors commencé mes études supérieures à la fac, en maths-info à Paris-Descartes, mais cela ne m’a pas plu. Il me fallait une autre forme d’apprentissage, moins centrée sur l’autonomie. C’est comme ça que j’ai décidé de rejoindre ce Bachelor proposé par l’ESME Sudria.

Thibault : Moi, je viens d’une Terminale STI2D et, comme j’ai toujours été dans une filière technologique, j’ai d’abord pensé à faire une prépa après le Bac. Mais voilà, comme la prépa allait me demander énormément de travail personnel et que je préférais être entouré pour mes études et avoir un cadre pour bien comprendre, j’ai préféré m’orienter vers ce Bachelor. Je savais qu’en l’intégrant, j’allais pouvoir avoir des professeurs auprès de moi pour m’accompagner et répondre à mes questions.

 

Pourquoi avoir choisi le Bachelor cybersécurité des objets connectés et pas un autre ?

Nicolas : Parce qu’il y a plus de coding et d’électronique que dans les deux autres Bachelors de l’ESME Sudria Paris, qui sont davantage centrés sur l’énergie – un domaine qui ne m’attire pas tellement.

Thibault : En STI2D, comme j’étais déjà pas mal axé sur la modélisation 3D et le développement durable, j’ai logiquement intégré le Bachelor optimisation des bâtiments intelligents à mon arrivée au sein de l’école. Cela dit, au fur et à mesure des cours, j’ai plutôt ressenti l’envie de goûter à de nouvelles choses et c’est pour cela que j’ai demandé à rejoindre finalement ce Bachelor en début du deuxième semestre. Et je ne regrette pas mon choix !

 

Le Bachelor cybersécurité des objets connectés de l’ESME Sudria vu par ses étudiants

Nicolas Felis

Le Bachelor cybersécurité des objets connectés de l’ESME Sudria vu par ses étudiants

 

Avant d’arriver à l’ESME Sudria, est-ce que la cybersécurité et l’Internet des Objets étaient des sujets qui vous parlaient ?

Nicolas : Pas mal, oui, notamment les objets connectés ! Je m’étais déjà intéressé aux drones, à la domotique… Pour la cybersécurité, j’ai commencé à regarder ça de plus près car le sujet apparaissait souvent dans des films au cinéma… Forcément, cela m’a donné envie de creuser et de lire des articles.

Thibault : Moi, pas tellement et c’est justement grâce à cette année que j’ai pu commencer à me plonger dedans.

 

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué pour le moment dans le cadre de votre formation ?

Nicolas : Pour ma part, c’est l’électronique. C’était la première fois que j’en faisais réellement – je ne compte pas les petits montages en physique réalisés au lycée. Au premier semestre par exemple, on a pu créer un projet de détecteur de présence humaine. C’est vraiment bien !

Thibault : C’est vrai qu’on était surtout sur de la théorie au lycée. Là, cette année, on peut vraiment toucher et faire les choses nous-mêmes. On a de la théorie aussi, bien sûr, mais surtout des projets à mener et c’est ça qui me plaît.

Nicolas : D’ailleurs, les projets sont réalisés en binôme et le binôme change à chaque semestre. Cela nous apprend à travailler en équipe et à bien séparer un projet pour le mener à bien.

 

Le Bachelor cybersécurité des objets connectés de l’ESME Sudria vu par ses étudiants

Thibault Masse

Le Bachelor cybersécurité des objets connectés de l’ESME Sudria vu par ses étudiants

 

Une autre composante importante du Bachelor, c’est le semestre à l’international qui intervient en début de 2e année et s’effectue à Prague en République Tchèque ou à Vilnius en Lituanie. Vous l’attendez avec impatience ?

Nicolas : J’ai hâte de partir ! Déjà parce que j’aime bien voyager, mais aussi pour découvrir une autre méthode d’apprentissage.

Thibault : On va dire que j’appréhende un peu plus ce moment car je ne suis jamais parti seul à l’étranger jusqu’à présent et que je n’ai pas un excellent niveau d’anglais. Mais bon, ce sera l’occasion de pouvoir m’améliorer à ce niveau. C’est du bon stress !

 

Le Bachelor se veut aussi très professionnalisant, avec notamment le rôle joué par les stages. Avez-vous déjà trouvé le vôtre ?

Nicolas : Oui ! Je vais effectuer le mien dans une entreprise de services informatiques, EGA Services. Là-bas, je vais faire du codage en Python pour développer une plateforme. Pour la petite histoire, c’est un de mes professeurs qui m’a aidé à le trouver.

Thibault : Moi aussi. Ce sera un stage dans le domaine de la cybersécurité au sein d’une entité du Groupe Covéa. Durant celui-ci, je vais travailler aux côtés d’alternants pour les accompagner durant les deux mois sur un projet qu’ils ont à mener au sein de l’entreprise. Cela va me permettre de découvrir des facettes que je ne connais pas encore.

 

Le Bachelor cybersécurité des objets connectés de l’ESME Sudria vu par ses étudiants

 

Dès la 2e année, en plus du semestre à l’international, vous allez aussi pouvoir travailler en collaboration avec des entreprises durant le cursus, comme par exemple Bouygues Telecom sur l’aspect cybersécurité. Cela vous intéresse ?

Nicolas : Je pense que cela ne peut être que positif car qui dit collaboration dit travail d’équipe. Ça va nous mettre dans le bain !

Thibault : Et cela sera aussi une expérience supplémentaire et une ligne de plus à ajouter sur notre CV.

 

Enfin, même si vous n’en êtes qu’au début, avez-vous déjà une idée de ce que vous souhaitez faire plus tard ?

Nicolas : J’aimerais créer ma propre entreprise, mais cela ne sera pas pour tout de suite car, après le Bachelor, j’espère pouvoir poursuivre mes études en intégrant le Cycle Ingénieur de l’école, histoire de me spécialiser encore davantage. Ensuite, je pense d’abord travailler un temps en entreprise, toujours dans le domaine des prothèses robotiques, avant de me lancer dans l’entrepreneuriat.

Thibault : Comme Nicolas, j’aspire à poursuivre avec le Cycle Ingénieur après le Bachelor. Par contre, je ne suis pas sûr de vouloir monter mon entreprise ! Je suis plus attiré par l’idée d’en rejoindre une pour travailler dans la cybersécurité. Une entreprise comme Thales m’intéresse beaucoup par exemple !

 

Vous avez envie d’en savoir plus sur le Bachelor cybersécurité des objets connectés ? Ou vous souhaitez découvrir le Bachelor en ingénierie des transports éco-intelligents et le Bachelor optimisation des bâtiments intelligents également proposés à l’ESME Sudria Paris ? Rendez-vous sur la page dédiée !


L’article Le Bachelor cybersécurité des objets connectés de l’ESME Sudria vu par ses étudiants est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Le Bachelor cybersécurité des objets connectés de l’ESME Sudria vu par ses étudiants est apparu en premier sur ESME Sudria.

Deep Drone Challenge : deux étudiants de l’ESME Sudria en finale !

$
0
0

Sponsorisé par Airbus et organisé par brigkAIR, un incubateur bavarois, le Deep Drone Challenge est un concours international qui demande à ses participants d’associer de nombreuses technologies pour concevoir un drone autonome. Démarrée en 2020, la compétition s’achèvera au mois de juin avec une grande finale organisée en Allemagne, sur le site de l’Airbus Drone Center. Parmi les 14 équipes finalistes se trouve celle de la Team IONIS dont font partie David Boccara et Charles Colin (ESME Sudria promo 2021), deux étudiants en 5e année épaulés par Eliaz Pitavy, étudiant en 4e année à l’EPITA.

 

 

L’histoire de la Team IONIS commence quand Charles entend parler du Deep Drone Challenge sur LinkedIn. Alors apprenti chez Airbus Helicopters chargé de mission digitalisation, l’étudiant de la Majeure Informatique & Réseau décide tout de suite de contacter deux autres étudiants susceptibles de le rejoindre dans l’aventure : Eliaz, un étudiant de l’EPITA spécialisé en Machine Learning qu’il a pu rencontrer lors de son semestre à l’international passé en Inde, et David, un étudiant de la Majeure Systèmes Embarqués connu pour sa passion pour les drones. Aussitôt formé, le trio va alors tout faire pour relever ce défi. Leur objectif ? Concevoir un drone autonome autour du challenge lié à la reconnaissance vocale, leur appareil devant ainsi pouvoir communiquer avec une tour de contrôle et, à l’inverse, cette tour devant également pouvoir communiquer de façon transparente avec lui, comme elle pourrait le faire avec le pilote d’un avion lambda. C’est d’ailleurs ce qui a motivé David à rejoindre le projet : « Je n’ai pas hésité une seconde à répondre positivement à la demande de Charles ! Je voyais dans ce concours un bon moyen de mettre en pratique ma passion et tout ce que j’ai pu apprendre jusqu’à présent d’un point de vue hardware tout en apprenant davantage sur l’automatisation associée à un réseau de neurones. Je trouvais le challenge hyper intéressant ! »

Pendant plusieurs mois, Charles, David et Eliaz vont ainsi multiplier les heures de travail et les sessions de test pour mettre au point le « IONIS Bot », un drone bénéficiant du savoir-faire et des connaissances de chacun, à l’image de l’expérience de Charles en matière de pilotage d’avion. « Avoir quelqu’un dans l’équipe qui s’y connaît autant en pilotage et en trafic aérien ne pouvait être qu’un atout afin d’obtenir un résultat au plus proche de la réalité, précise David. Car la finalité de ce challenge est de pouvoir anticiper l’entrée d’un drone taxi dans le trafic aérien, à l’image de l’arrivée du CityAirbus, prévu pour être commercialisé d’ici 2024. »

 

Deep Drone Challenge : deux étudiants de l’ESME Sudria en finale !

Charles Colin

 

L’IA au cœur du défi

Fonctionnel, le drone autonome de la Team IONIS est aujourd’hui capable d’écouter un flux audio provenant d’une radio (relayant des commandes transmises selon les règles de l’ATC), de traiter ce flux et de voler en fonction de ces informations et de son environnement. Pour cela, il peut compter sur un réseau de neurones assez performant, nourri et entraîné par plusieurs milliers de fichiers audio provenant essentiellement d’étudiants et de professeurs de l’ESME Sudria. Une ressource essentielle pour la réussite du projet comme l’explique Charles : « Nous avions créé un formulaire en ligne permettant de récupérer tout un tas de données vocales. Les étudiants ont joué le jeu et ont enregistré des phrases susceptibles d’être dites par un véritable contrôleur aérien ! »

Pour autant, le trio ne s’est pas contenté de travailler sur ce volet lié à l’assimilation des commandes : il a aussi multiplié les développements annexes pour mettre toutes les chances de son côté. « Dans le concours, il y a également des « extra points » à obtenir pour tenter de se démarquer des autres concurrents, précise David. Évidemment, cela nous a donné une idée bien particulière – que nous gardons secrète pour le moment –, mais aussi l’envie de travailler davantage sur la partie sécuritaire du drone. Nous avons ainsi mis en place un parachute associé à un système permettant de le gérer, une station facilitant grandement la gestion du projet et sa mobilité avec une interface de monitoring pour voir en temps réel où se situe le drone, une interface de gestion des commandes et, enfin, un routeur Wi-Fi intégré. Ce dernier point est important car il pouvait être parfois difficile de travailler sur le même réseau Wi-Fi que les autres candidats ! »

 

Deep Drone Challenge : deux étudiants de l’ESME Sudria en finale !

David Boccara

 

Prochaine étape : la finale à Ingolstadt !

Ce sont cette motivation et cette « alchimie technique » entre les trois futurs ingénieurs qui ont permis à la Team IONIS de se frayer un chemin jusqu’à la grande finale. Cette dernière se déroulera dans la ville d’Ingolstadt, une destination que les étudiants ont déjà pu visiter en avril dernier pour une ultime session test en conditions réelles. « Cela s’est plutôt bien passé car notre drone a pu effectuer son vol, ce qui n’a pas forcément était le cas de celui d’autres équipes durant l’événement, souligne Charles. Le nôtre est donc opérationnel, voire encore améliorable, pour la finale. Pour remporter cette dernière, il nous faudra gagner le plus de points sur les 60 possibles ! »

En attendant le jour J, les étudiants savourent déjà le chemin accompli… et les épreuves surmontées. « Cela n’a pas toujours été facile avec les reports liés à la Covid-19 – parfois, on pouvait même penser que le challenge n’allait finalement jamais avoir lieu, confie Charles. Mais d’un point de vue technique, le plus gros défi a sans doute été d’envisager tous les cas de figure pour le drone. Les organisateurs nous ont donné six cas au départ, mais nous savons que notre drone va également rencontrer d’autres cas supplémentaires… Il a donc fallu anticiper cela afin de pouvoir faire face à l’imprévu. » Même son de cloche chez David : « Au-delà des reports, si cela a été compliqué d’un point de vue moral, c’est aussi lié à la nature-même du projet. Parfois, après plusieurs heures de route pour se rendre dans un endroit où il est possible de faire voler un drone, ce dernier effectue un seul vol très court avant qu’un problème n’empêche de recommencer… C’est très dur à vivre même si, justement, cela nous a aussi permis d’avoir aujourd’hui un drone plus solide et capable de répondre à plus de problématiques ! » De quoi donner de l’espoir aux étudiants qui, du reste, ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin et imaginent déjà participer ensemble à d’autres concours dans le futur, peu importe le résultat du challenge. D’ailleurs, une fois la finale passée, ils envisagent de donner accès à leurs travaux aux personnes intéressées, pour expliquer l’utilisation du code et la construction du drone, probablement sur le site Internet de David. Comme quoi, l’important n’est pas que de participer : c’est aussi de partager.

 

Deep Drone Challenge : deux étudiants de l’ESME Sudria en finale !
David et Charles en compagnie d’Eliaz Pitavy et du IONIS Bot

Deep Drone Challenge : deux étudiants de l’ESME Sudria en finale !

Deep Drone Challenge : deux étudiants de l’ESME Sudria en finale !

Logo IONIS Bot réalisé par le designer graphique Antoine Peltier

 

L’article Deep Drone Challenge : deux étudiants de l’ESME Sudria en finale ! est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Deep Drone Challenge : deux étudiants de l’ESME Sudria en finale ! est apparu en premier sur ESME Sudria.

Booster : l’atout des futurs étudiants de l’ESME Sudria pour réussir leur rentrée !

$
0
0

En raison de la Covid-19, l’année scolaire sur le point de s’achever n’a pas été de tout repos, en particulier pour les élèves de Terminale qui, en plus de devoir s’adapter à la nouvelle formule du Baccalauréat, ont également dû faire face à des enseignements tantôt en présentiel, tantôt en distanciel. Consciente que ces conditions ne sont pas des plus optimales pour aborder sereinement le début des études supérieures (une période charnière, en particulier dans le domaine de l’ingénierie), l’ESME Sudria a souhaité donner un coup de pouce à ses futurs étudiants de 1re année en lançant dès septembre 2021 le dispositif Booster ! Son objectif ? Faciliter encore davantage l’intégration des nouveaux étudiants grâce à six semaines d’immersion progressive !

Booster : l’atout des futurs étudiants de l’ESME Sudria pour réussir leur rentrée !

À l’instar de la récente réforme du lycée, imaginée pour réduire le taux d’échec en première année d’études supérieures, le dispositif Booster de l’ESME Sudria a pour vocation de faciliter la mue des bacheliers en étudiant. Pour cela, chaque campus de l’école proposera un programme spécial de six semaines pensé pour « booster » aussi bien le moral que les vocations de sa nouvelle promotion !

 

Booster : l’atout des futurs étudiants de l’ESME Sudria pour réussir leur rentrée !

 

Booster : six semaines pour s’acclimater, se rassurer et se lancer !

Véritable sas d’entrée dans la vie étudiante, Booster démarrera ainsi par une semaine d’immersion en anglais pour permettre aux étudiants d’apprendre à se connaître et d’explorer la vie sur le campus. Viendront ensuite quatre semaines mêlant ateliers méthodologiques, cours de rappel et d’homogénéisation des connaissances, activités de cohésion et conférences. Une période idéale pour faire le point, se remettre à niveau et nourrir sa curiosité.

La sixième et dernière semaine emmènera les participants à la conquête d’un Créathon ayant comme objectif de « s’inspirer du vivant pour créer son projet étudiant à impact sociétal ». Organisé en partenariat avec l’association Makesense et le CEEBIOS (pour « Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme de Senlis »), ce challenge lié au biomimétisme sera la parfaite conclusion à cette phase d’acclimatation inédite. Elle permettra également aux 1res années de se familiariser avec une nouvelle unité d’enseignement de l’ESME Sudria nommée « Méthodes de l’Ingénieur Responsable ».

 

Booster : l’atout des futurs étudiants de l’ESME Sudria pour réussir leur rentrée !

 

« Fini les devoirs surveillés et les épreuves de partiels »

En effet, pour donner les meilleures chances de réussite aux bacheliers, l’ESME Sudria n’a pas fait qu’imaginer Booster ni qu’ajuster les contenus des programmes de sciences fondamentales (maths et physique) : elle a aussi voulu aller plus loin avec l’implémentation de ces Méthodes de l’Ingénieur Responsable. « Elles ont pour objectif de développer chez les étudiants des compétences de compréhension, d’analyse et d’optimisation de systèmes technologiques et de leur impact, explique Véronique Bonnet, directrice générale déléguée de l’école. Ainsi, les étudiants devront mobiliser des connaissances en sciences physiques, sciences du vivant, sciences de l’ingénieur et sciences et société en s’appuyant sur des cours dédiés, sur des ressources numériques et sur des séances de mise en situation. Pour l’évaluation, fini les devoirs surveillés et les épreuves de partiels traditionnels qui ne permettent « que » le contrôle de l’acquisition de connaissances, place à la valorisation des progressions dans l’acquisition d’une grille de compétences ! » Finalement, quoi de plus normal pour « l’école d’ingénieurs de tous les possibles » de faire justement tout son possible pour accueillir au mieux ses nouveaux apprenants ?

 

Booster : l’atout des futurs étudiants de l’ESME Sudria pour réussir leur rentrée !

Booster : l’atout des futurs étudiants de l’ESME Sudria pour réussir leur rentrée !

 

L’article Booster : l’atout des futurs étudiants de l’ESME Sudria pour réussir leur rentrée ! est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Booster : l’atout des futurs étudiants de l’ESME Sudria pour réussir leur rentrée ! est apparu en premier sur ESME Sudria.

Recherche : l’ESME Sudria Paris, hôte d’une grande conférence internationale du 7 au 10 juin

$
0
0

Essentielle pour l’ESME Sudria et ses futurs ingénieurs, la recherche l’est également pour de nombreux acteurs publics et privés de par le monde : sans elle, pas d’innovation possible ! Et pour permettre aux chercheurs de confronter leurs travaux et découvertes, les grandes conférences dédiées sont capitales. Le campus parisien de l’ESME Sudria est ainsi fier d’héberger et de co-animer (aux côtés de l’UPEC) la prochaine édition de l’IEEE International Conference on High Performance Switching and Routing (HPSR), du 7 au 10 juin 2021.

 

Incontournable pour la recherche liée au réseau, l’IEEE HPSR permettra aux experts de différents pays d’échanger sur de multiples thématiques avec des interventions en présentiel et en ligne. Co-organisateur de cette 22e édition et responsable du département Calculs, Modélisation et Technologies Numériques de l’école, Abdulhalim Dandoush revient sur l’intérêt pour l’ESME Sudria d’accueillir un tel événement et sur l’impact de ce dernier sur les prochaines avancées technologiques.

 

Recherche : l’ESME Sudria Paris, hôte de la prochaine édition de l’IEEE International Conference on High Performance Switching and Routing (HPSR), du 7 et 10 juin 2021

 

À quoi correspond exactement cette conférence ?

Abdulhalim Dandoush : C’est une conférence organisée depuis 22 ans par l’IEEE (soit « Institute of Electrical and Electronics Engineers » ou Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens), l’organisme mondial qui s’occupe des standards dans les systèmes d’informations de manière générale. Chaque année, elle réunit plusieurs chercheurs du monde entier s’occupant de sujets liés à ce qu’on nomme le « High Performance Switching and Routing ». C’est l’occasion pour les chercheurs de présenter les nouvelles tendances, les nouvelles technologies – le cloud, l’intelligence artificielle, le Big Data, la virtualisation… – et les nouveaux algorithmes s’inscrivant dans l’amélioration de la capacité de « Switching and Routing » dans le réseau.

 

Qu’est-ce que signifie « Switching and Routing » ?

Le « Switching and Routing » sont les protocoles des couches 2 et 3 sur les sept que compte un modèle OSI, soit le modèle qui explique le fonctionnement de n’importe quel système d’informations actuel. Pour donner une idée de ce qu’est le modèle OSI, il faut se dire que la septième couche aborde toutes les applications possibles d’aujourd’hui, de Teams à Skype en passant par Gmail ou encore WhatsApp, tandis que la première  porte sur les aspects physiques, comme la carte réseau Wi-Fi, le LTE ou encore les câbles et antennes. Revenons maintenant aux couches 2 et 3 qui nous intéressent : elles sont capitales pour le routage, l’adressage  et le partage de canal de communication – et donc de parole – entre plusieurs machines qui essayent d’émettre ou de recevoir sur le même canal, comme par exemple plusieurs machines connectées sur le même réseau Wi-Fi qui souhaitent partager des ressources sans collision ni problème.

Pour autant, depuis quelques années, la conférence ne parle plus uniquement de ces deux couches mais de tout le modèle OSI en général. Désormais, on y découvre aussi des travaux de recherche sur la partie physique ou encore d’autres sur les contraintes applicatives, comme par exemple le fait de pouvoir améliorer la qualité d’une conversation menée en temps réel sur Teams avec plus d’une centaine de participants venant de différentes zones géographiques. Participer à cet événement offre donc la possibilité d’aborder tous les derniers algorithmes qui permettent de faire face aux volumes énormes en matière de trafic et, d’un point de vue opérateur, de prédire en amont ces besoins afin de penser les systèmes en conséquence. Cette préparation est incontournable pour les opérateurs aujourd’hui car les volumes sont incomparables avec ceux que l’on a pu connaître par le passé.

 

Dans un monde hyper connecté comme le nôtre, le réseau semble être devenu plus important que jamais.

En effet, rappelons que le volume du trafic depuis les débuts de l’enregistrement numérique jusqu’à 2012 est produit en à peine 10 minutes de nos jours ! Si l’on veut qu’un professeur puisse faire cours en ligne sans souci ou qu’une réunion commerciale puisse se dérouler facilement à distance, il est indispensable d’améliorer le réseau dans sa globalité. La crise de la Covid-19 a d’ailleurs démontré cela, en augmentant massivement le volume de trafic numérique de par le monde. Cette dépendance au numérique liée à la Covid-19 a représenté de nouvelles contraintes qui se sont ajoutées à celles déjà existantes, avec notamment la question du Big Data. Et cela ne fait que renforcer l’intérêt des chercheurs à partager les travaux qu’ils ont pu mener. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien si cette édition de l’IEEE HPSR accueillera des chercheurs travaillant déjà en collaboration avec des industriels et d’autres directement intégrés à des entreprises comme Intel, Huawei, Nokia Bell Labs, FutureWei… Certaines d’entre elles sponsorisent également l’événement.

 

Recherche : l’ESME Sudria Paris, hôte de la prochaine édition de l’IEEE International Conference on High Performance Switching and Routing (HPSR), du 7 et 10 juin 2021

 

Quelle place occupe l’ESME Sudria dans cette « quête » du meilleur réseau possible ?

Si, à sa création il y a plus de cent ans, l’ESME Sudria s’était d’abord spécialisée en électronique, énergie et mécanique, elle n’a pas attendu l’IEEE HPSR pour participer pleinement à la révolution numérique en cours ! Depuis de nombreuses années, l’école a su se diversifier à travers son enseignement, avec notamment la mise en place de plusieurs Majeures dédiées, mais aussi à travers la partie recherche. La présence d’une conférence aussi réputée dans nos locaux participe ainsi à la reconnaissance de l’école sur les enjeux du numérique et ne peut donner qu’envie à nos étudiants de rejoindre nos Majeures Réseaux, Intelligence Artificielle, Cybersécurité et Big Data pour devenir de très bons ingénieurs R&D ou ingénieurs-chercheurs. D’ailleurs, une poignée des meilleurs étudiants du Département Numérique de l’école, qui participeront à logistique de l’événement en tant que membres bénévoles du staff, auront même la chance de pouvoir assister à certaines conférences cette année. Et peut-être que, dans les années à venir, ils pourront à nouveau y participer, en tant qu’intervenants cette fois.

 

En plus d’être co-animatrice de l’événement, l’ESME Sudria sera également représentée lors des conférences puisque vous et Lamine Amour, également enseignant-chercheur de l’école, avez été sélectionnés pour vos travaux respectifs. C’est un motif de fierté, non ?

Comme tous les autres chercheurs, nous avons soumis nos travaux en amont au comité scientifique de l’IEEE HPSR 21 qui se charge d’évaluer puis de sélectionner les meilleures publications pour la conférence. Le premier papier sélectionné résulte d’une collaboration que j’ai pu mener avec l’Université Sorbonne Paris Nord et le second porte sur un travail commun mené par Lamine et moi. Et oui, c’est une vraie fierté que de pouvoir prendre part à une contribution scientifique de haut-niveau en plus de s’occuper de l’organisation de l’événement ! Rappelons qu’une conférence comme l’IEEE HPSR est vraiment faite pour nourrir le débat scientifique : chacun peut y expliquer ce qu’il fait et bénéficier des retours et des commentaires de ses pairs pour, à l’avenir, encore aller plus loin. Quand on fait de la recherche, on développe très souvent ses hypothèses et ses raisonnements dans son coin, pour un environnement spécifique et sans savoir si nos résultats seront potentiellement applicables dans d’autres environnements. De ce fait, recevoir le feedback d’autres chercheurs est plus qu’utile : ces questions et remarques vous guident et vous permettent de donner une autre dimension à vos travaux, d’inclure d’autres paramètres, d’améliorer vos recherches. Enfin, le fait de participer à cette conférence peut aussi développer des collaborations à l’échelle mondiale : si une équipe de recherche académique ou privée présente des travaux sur lesquels nous pensons pouvoir apporter une plus-value, une discussion s’engage facilement. C’est ça qui fait la beauté d’une telle conférence et de la recherche de façon générale : cette dernière se base sur ces échanges d’expérience pour améliorer encore et toujours l’existant. Tous les outils que nous utilisons aujourd’hui sont le fruit d’un travail cumulatif et empirique d’un ensemble d’univers et domaines initiés il y a des centaines d’années. Tous ensemble, nous avons érigé une pyramide et continuons en permanence à améliorer son sommet. On peut aussi voir cela comme un puzzle : l’image sera grande et belle seulement si chacun y ajoute sa pièce au bon endroit.

 

Vous souhaitez en savoir plus sur l’IEEE International Conference on High Performance Switching and Routing ? Rendez-vous sur la page dédiée !

 

Recherche : l’ESME Sudria Paris, hôte de la prochaine édition de l’IEEE International Conference on High Performance Switching and Routing (HPSR), du 7 et 10 juin 2021

L’article Recherche : l’ESME Sudria Paris, hôte d’une grande conférence internationale du 7 au 10 juin est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Recherche : l’ESME Sudria Paris, hôte d’une grande conférence internationale du 7 au 10 juin est apparu en premier sur ESME Sudria.

Autisme & réalité virtuelle : quand le CHU de Montpellier met au défi la Majeure Biotech & Numérique

$
0
0

Imaginer en une journée un projet utilisant la réalité virtuelle (VR) pour venir en aide aux personnes atteintes du trouble de l’autisme : tel est le défi qui a été relevé par la Majeure Biotech & Numérique associant étudiants de 4e année de l’ESME Sudria et Sup’Biotech à l’occasion d’un Créathon organisé avec le CHU de Montpellier, le jeudi 27 mai dernier.

 

Autisme & réalité virtuelle : quand le CHU de Montpellier met au défi la Majeure Biotech & Numérique

 

Pour faire écho à l’appétence pour les outils numériques des 16-25 ans qu’elle côtoie au quotidien dans son service, l’Unité diagnostic et soins pour l’autisme à l’âge adulte (UDSAA) du CHU de Montpellier a ainsi souhaité challenger les futurs ingénieurs de la Majeure Biotech & Numérique afin de penser des applications de réalité virtuelle complémentaires aux soins thérapeutiques. Cette approche a aussitôt séduit les étudiants. Répartis en équipes, conseillés par les médecins du CHU et encadrés par les enseignants-chercheurs, les participants ont ainsi multiplié les pistes de réflexion et innovations. Si les idées ont été nombreuses et appréciées par les organisateurs, c’est celle à la base du projet « SIMUS VR » (pour « Simulation » et « Autismus », le nom grec de l’autisme) qui a remporté l’adhésion du jury à l’issue de cette journée marathon.

 

Imaginé par Kallisté Cortesi (Sup’Biotech promo 2022), Julien Panteri, Bastian Chuttarsing, Paul Sidorenko et Gautier Le Bosse (ESME Sudria promo 2022), SIMUR VR reprend les codes du jeu vidéo en proposant une série de quêtes et de mini-jeux associé à un système de récompenses. Le but ? Aider la personne atteinte du trouble de l’autisme à sortir de sa zone de confort et affronter d’abord en virtuel ses craintes et peurs liées au monde extérieur. « C’est une idée que nous avons eu tous les cinq assez vite, confie Gautier. Nous voulions proposer un jeu en VR permettant à l’utilisateur d’affronter les choses qu’il a dû mal à surmonter, comme par exemple le fait d’être confronté à une foule. Avec un degré de difficulté spécifique, les mini-jeux ont pour but de faire progresser la personne et de l’accoutumer aux interactions sociales. S’il l’on y retrouve une notion de tutoriel semblable aux jeux vidéo classiques, c’est parce que cela fait écho aux études démontrant justement que les personnes atteintes du trouble de l’autisme réagissaient plutôt bien aux mécanismes de gaming. On s’est donc servi de cela pour développer quelque chose d’intéressant toujours en se mettant à la place du futur utilisateur et en essayant de se différencier d’une thérapie plus classique. » Un objectif qui a permis à l’équipe de se démarquer, même si, de l’aveu de l’étudiant, ce n’était pas l’intention première de la formation. « Jusqu’aux derniers instants, nous étions complètement focalisés sur le projet ! En fin de compte, on ne cherchait pas la victoire en priorité, mais plutôt à proposer une solution pour laquelle nous serions tous fiers. C’était vraiment un travail d’équipe et le fait d’être récompensés nous a particulièrement touchés ! »

 

Autisme & réalité virtuelle : quand le CHU de Montpellier met au défi la Majeure Biotech & Numérique

 

Un challenge pour s’ouvrir à d’autres approches

En plus de permettre à l’UDSAA d’obtenir d’un concept intéressant autour de la VR sur lequel capitaliser, ce Créathon a également été positif pour les étudiants des deux écoles sur bien des aspects. « Je n’avais jamais fait de challenge de ce genre auparavant et ne connaissais pas non plus la VR : je voyais plus cette dernière comme un simple outil de divertissement, mais je n’avais pas envisagé jusqu’ici son utilisation sous un angle thérapeutique, note Kallisté. C’est une approche que j’ai trouvée vraiment très intéressante, tout comme le fait d’avoir pu être mise en relation avec des professionnels de santé durant la réalisation du projet ! » Ce lien avec les équipes du CHU – et donc avec le « monde réel » – a d’ailleurs beaucoup compté pour son coéquipier Gautier : « Plus l’on s’approche de la fin de notre cursus d’ingénieur et plus on a l’occasion de travailler sur des projets concrets, en pouvant avoir une vision directe des conséquences de ce que l’on souhaite mettre en œuvre. Le fait de savoir que ce qu’on code peut aider de vraies personnes, c’est assez motivant et ça montre que l’on peut déjà devenir acteur du changement ! »

De son côté, la future ingénieure en biotechnologies retient également le fait d’avoir pu en savoir plus sur l’autisme et les soins associés : « Même si l’on peut tous avoir dans son entourage plus ou moins proche une connaissance ayant des comportements autistiques, je n’étais pas forcément sensibilisée aux problématiques que peuvent rencontrer les personnes atteintes du trouble de l’autisme. Le fait d’avoir une conférence sur le sujet et d’ensuite pouvoir travailler sur une solution dédiée à ces personnes, cela m’a forcément permis d’en apprendre davantage ! » Une autre forme de victoire, finalement.

 

Autisme & réalité virtuelle : quand le CHU de Montpellier met au défi la Majeure Biotech & Numérique

Gautier et Kallisté

 

Une alchimie qui symbolise l’essence même de la Majeure Biotech & Numérique

Si les différentes équipes de ce Créathon ont toutes su relever avec brio le défi lancé par le CHU de Montpellier, c’est qu’il existe une réelle complémentarité entre les étudiants de l’ESME Sudria et Sup’Biotech au sein de ce double diplôme Biotech & Numérique. « C’est un plus que de suivre des cours ensemble, juge Kallisté. C’est d’autant plus enrichissant que l’on n’a pas le même background ni suivi le même cursus. Par contre, même s’il y a des différences, on partage une même façon de travailler, ce qui fait que ça marche toujours bien entre nous quand on a des projets à mener ! » Un avis que partage Gautier. « Je ne connaissais pas vraiment Sup’Biotech avant d’intégrer cette Majeure et, maintenant, je sais qu’elle propose des cours très sympa », s’amuse l’étudiant, heureux de « rencontrer des gens venant d’autres horizons » tout en restant à l’ESME Sudria. Et même si leur école d’ingénieur n’est pas la même, Gautier et Kallisté sont attirés l’un comme l’autre par l’intelligence artificielle et le Big Data, voyant dans le Machine Learning et le Deep Learning de formidables outils pour innover en santé. « La Data Science permet de traiter un très grand nombre de données et, quand on applique cela au domaine du médical, les possibilités sont incroyables, notamment dans le registre de la prédiction, rappelle Kallisté. Pour moi, cela peut même faire des miracles ! »

 

Envie d’en savoir plus sur cette Majeure ? Retrouvez l’interview de sa responsable, l’enseignante-chercheur Yasmina Chenoune

 

Autisme & réalité virtuelle : quand le CHU de Montpellier met au défi la Majeure Biotech & Numérique

Autisme & réalité virtuelle : quand le CHU de Montpellier met au défi la Majeure Biotech & Numérique

 

Autisme & réalité virtuelle : quand le CHU de Montpellier met au défi la Majeure Biotech & Numérique

L’article Autisme & réalité virtuelle : quand le CHU de Montpellier met au défi la Majeure Biotech & Numérique est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Autisme & réalité virtuelle : quand le CHU de Montpellier met au défi la Majeure Biotech & Numérique est apparu en premier sur ESME Sudria.

« L’esprit d’analyse de l’ingénieur sert beaucoup quand on est journaliste »

$
0
0

Faire l’ESME Sudria ouvre de nombreuses portes, y compris certaines auxquelles on ne pense pas forcément. En cela, le parcours d’Olivier Lascar (ESME Sudria promo 1999) est un bel exemple car, aussitôt diplômé, cet Ancien a choisi de mettre à profit ses connaissances d’ingénieur au service du journalisme, son autre grande passion. Aujourd’hui rédacteur en chef du pôle digital de Sciences et Avenir – La Recherche, cet observateur attentif du monde scientifique revient justement sur les multiples points communs qui rapprochent ingénieurs et journalistes.

 

Olivier Lascar (ESME Sudria promo 1999), rédacteur en chef du pôle digital de Sciences et Avenir – La Recherche : « L’esprit d’analyse de l’ingénieur sert beaucoup quand on est journaliste »

Olivier Lascar, un ingénieur de l’ESME Sudria devenu journaliste

 

Comment passe-t-on de l’ingénierie au journalisme ?

Olivier Lascar : Il est vrai que je suis diplômé de l’ESME Sudria, mais j’ai également toujours été passionné par les métiers des médias : c’est ce qui me faisait rêver quand j’étais adolescent. Ainsi, une fois mon titre d’ingénieur en poche, j’ai décidé de voir de quelle façon je pouvais l’utiliser dans la sphère médiatique. J’ai alors fait le tour des facultés de Paris pour tenter de trouver une filière susceptible de correspondre à mon envie, jusqu’à me retrouver un jour au bureau des formations de Jussieu. Je tombe alors sur le flyer d’une formation qui, en quelques mots, parle de communication scientifique, de journalisme radio & TV… Je note l’adresse du bureau du secrétariat et m’y rend pour obtenir des informations, mais la secrétaire sur place me répond que les inscriptions se sont clôturées la veille. Je suis sur le point de partir quand elle me demande si je souhaite malgré tout le document décrivant plus en détail la formation. J’étais sur le point de refuser, pensant que cela ne servirait à rien, mais une petite voix au fond de moi m’a convaincu de le prendre. Une fois en bas du bâtiment, je lis le doc et me rend compte que cela représentant tout ce qui me faisait envie – le journalisme scientifique, le travail en rédaction, la presse… Je remonte aussitôt et fais du forcing auprès de la secrétaire pour obtenir le nom et le contact du responsable de la formation. Je l’appelle et ce dernier accepte finalement de me laisser passer le concours. C’est comme ça que j’ai pu faire suivre pendant un an les cours de ce DESS – l’équivalent d’un Master aujourd’hui  – qui existe d’ailleurs toujours, au campus des Grands Moulins, à l’Université Paris-Diderot. Cette formation m’a permis de faire ensuite plusieurs stages dans la presse, à Libération, à France Info, mais surtout au magazine Science & Vie Junior et dans l’émission E=M6, deux expériences particulièrement déterminantes.

C’est comme cela que vous avez officiellement débuté votre carrière de journaliste scientifique.

En effet, j’ai continué à travailler dans ces deux rédactions en tant que pigiste par la suite, comme journaliste-réalisateur pour E=M6 et comme journaliste écrivant pour Science & Vie Junior, pendant plus d’un an. Et puis un jour, ce dernier m’a proposé une place en rédaction. Or, la rédaction, c’est une entité qui m’a toujours fait fantasmer, moi qui plus jeune dévorais les bandes dessinées de Gaston Lagaffe et d’Achille Talon. C’était une vraie opportunité et cela l’est encore plus aujourd’hui, à une époque où l’existence des rédactions se raréfie et où se multiplient les journalistes freelances et précaires. Travailler en rédaction pour un journaliste, c’est à la fois un luxe et une chance. Quand les circonstances s’y prêtent, quand l’émulsion est bonne, un esprit supérieur aux individus composant la rédaction apparaît alors. Bref, j’étais très content de pouvoir enfin intégrer cette rédaction où je suis resté plus de dix ans. Durant cette période, la problématique d’Internet s’est posée à nous : comment s’y lancer pour un titre de presse écrite comme le nôtre ? J’ai alors initié une petite présence numérique de Science & Vie Junior, avec un blog, des vidéos sur YouTube, etc. Cela a intéressé le journal concurrent, Sciences et Avenir, qui voulait une force de frappe importante sur Internet avec la création d’un pôle numérique et donc d’un site web publiant chaque jour des actualités scientifiques. Sciences et Avenir m’a alors proposé de devenir rédacteur en chef de ce pôle, c’est-à-dire du quotidien web et de toutes les déclinaisons numériques du titre, poste que j’occupe encore aujourd’hui. Et ce qui est bien avec le numérique, c’est que cela peut donner lieu à d’innombrables possibilités, comme récemment le fait de proposer de nouvelles expériences de podcast ou de mener des interviews en direct sur Twitch qui fonctionnent plutôt bien.

 

 

La crise sanitaire récente a permis de pointer du doigt un certain manque de culture scientifique, notamment chez les médias non spécialisés. Il y a donc un réel intérêt à pouvoir être journaliste tout en ayant aussi une formation d’ingénieur, non ?

Lorsqu’on est ingénieur, on développe une méthodologie, une façon d’analyser et de décortiquer les problèmes. Pour un ingénieur, un gros problème d’apparence complexe se compose d’abord d’un petit problème A, suivi d’un autre petit problème B, etc. Or, pour un journaliste, savoir décortiquer est aussi très important. L’écriture d’un article suit d’ailleurs le même procédé : le premier paragraphe entraîne le deuxième, qui à son tour amène le troisième, etc. On ne peut passer directement du 3eme au 5eme paragraphe sans avoir écrit le 4eme ! Cet esprit d’analyse de l’ingénieur sert donc beaucoup quand on est journaliste. Evidemment, on peut aussi être journaliste sans être ingénieur… même si, de par mon expérience, j’ai connu beaucoup d’ingénieurs ayant également choisi de s’engouffrer dans cette voie ! D’ailleurs, il ne faut surtout pas voir ce choix comme un renoncement ou un constat d’échec : même si l’on ne fait pas « un pur métier d’ingénieur », on utilise tout de même nos connaissances, notre bagage technique. Moi, par exemple, quand j’ai intégré la rédaction de Science & Vie Junior, j’ai tout de suite trouvé ma place grâce à cela. Chaque journaliste avait plus ou moins sa spécialité – l’un écrivait plutôt sur la biologie, un autre sur la physique… – et moi, la mienne, c’était les sciences de l’ingénieur. J’écrivais sur les voitures, les fusées… Je me souviens même qu’un jour où le directeur de la rédaction faisait visiter les locaux à un invité, il m’avait présenté comme « l’ingénieur de l’équipe » ! Cela reste une casquette valorisante et valorisée.

 

À l’ESME Sudria, une valeur forte de la pédagogie est d’apprendre à apprendre. C’est un autre point commun entre ingénierie et journalisme.

Il y a beaucoup d’idées reçues sur le journalisme que l’on peut déconstruire quand on exerce ce métier, mais celle-là est bien vraie : quand on est journaliste, on continue à apprendre. C’est un métier qui permet de se cultiver et de s’informer en permanence. Bien sûr, vouloir devenir journaliste requiert de la curiosité au départ, comme pour les ingénieurs. Et moi, ce qui me plaisait dans l’idée de devenir journaliste, c’était aussi de pouvoir papillonner d’un sujet à l’autre, même si on finit par se spécialiser au bout d’un moment. Pour autant, quand on monte dans la hiérarchie, on se déspécialise à nouveau et on retrouve ce goût pour la multiplicité. C’est le cas du rédacteur en chef qui est amené à encadrer des journalistes travaillant sur tous les sujets possibles et imaginables.

 

Enfin, quel conseil donneriez-vous aux étudiants actuels de l’ESME Sudria ?

Difficile d’en définir un car le conseil dépend souvent de l’attente de la personne qui aspire à en recevoir un ! Je dirais toutefois aux étudiants de bien faire attention à l’information qui, aujourd’hui, est malheureusement maltraitée dans tous les sens. La crise de la Covid-19 a démontré que nous sommes dans un moment un peu schizophrène car, bien que l’on ne retrouve pas suffisamment d’information scientifique de qualité ni de journalistes capables de parler des sciences dans les rédactions, il n’y a pas pour autant de recrutements spécifiques prévus. De ce fait, les lecteurs et internautes doivent le plus possible se diriger vers les médias qui font ces efforts-là, qui permettent une bonne vulgarisation scientifique. C’est pour cela que je suis content de travailler dans un environnement comme celui de Sciences et Avenir qui propose une information « raffinée ». Ce terme n’est pas anodin pour un ingénieur : comme le pétrole, l’information est ici moulinée, travaillée… On ne va pas vous envoyer de la matière brute au visage sans autre forme de procès !

 

Olivier Lascar (ESME Sudria promo 1999), rédacteur en chef du pôle digital de Sciences et Avenir – La Recherche : « L’esprit d’analyse de l’ingénieur sert beaucoup quand on est journaliste »

Olivier Lascar lors de l’événement ESME Demain

 

L’article « L’esprit d’analyse de l’ingénieur sert beaucoup quand on est journaliste » est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article « L’esprit d’analyse de l’ingénieur sert beaucoup quand on est journaliste » est apparu en premier sur ESME Sudria.

Découvrez Cobatect, le projet innovant et (sur)vitaminé de la nouvelle équipe iGEM IONIS !

$
0
0

L’iGEM, vous connaissez ? Il s’agit de l’acronyme de l’International Genetically Engineered Machine competition, le plus grand concours étudiant au monde dédié à la biologie de synthèse. Réunissant des étudiants de différentes écoles du Groupe IONIS, l’équipe iGEM IONIS y participe chaque année depuis 2015 en développant un projet innovant très souvent récompensé pour son ingéniosité. Ainsi, la nouvelle mouture de l’iGEM IONIS travaille désormais sur un kit de détection du niveau de cobalamine (aussi connue comme la vitamine B12) nommé Cobatect, actuellement au cœur d’une campagne de crowdfunding ! Composée d’étudiants de Sup’Biotech, de l’EPITA et de Jeanne Daubigné (ESME Sudria promo 2023), l’équipe n’a qu’un seul objectif : briller lors de la finale de l’iGEM qui se déroulera cet automne !

 

Découvrez Cobatect, le projet innovant et (sur)vitaminé de la nouvelle équipe iGEM IONIS !

 

La cobalamine étant une vitamine uniquement présente dans la nourriture d’origine animale (viande, œufs, laitages…), il n’est pas rare de voir certaines personnes suivant un régime alimentaire particulier (vegan, végétarien, flexitarien…) présenter des carences à ce niveau, ce qui peut amener des problèmes de santé. « La vitamine B12 joue un rôle dans plusieurs métabolismes du corps humain, comme les synthèses de l’ADN, de l’ARN ou encore des protéines de la gaine de myéline qui entoure les neurones, détaille Quentin Naudin, étudiant en 4e année à Sup’Biotech et chef de projet. Les carences en cobalamine peuvent ainsi engendrer des anémies, de légers troubles neurologiques, voire des problèmes plus graves comme l’hyperhomocystéinémie. Les cas de carences très importantes peuvent aussi amener des thromboses et des neuropathies, mais c’est très rare car, avant d’en arriver là, les personnes présentant des symptômes d’anémie ou de fatigue chronique consultent généralement un médecin. » D’après les recherches menées par les étudiants en croisant différences sources d’informations, ces carences pourraient concerner 13,5 millions de personnes ne serait-ce qu’en France. D’où l’intérêt de travailler sur la question.

 

Découvrez Cobatect, le projet innovant et (sur)vitaminé de la nouvelle équipe iGEM IONIS !

 

La détection au cœur du projet

Pour autant, le projet de l’iGEM IONIS version 2021 n’a pas toujours été celui-ci ! En effet, les étudiants ont d’abord travaillé sur une première piste pendant de long mois avant de finalement changer de direction en mai dernier. C’est ce qu’on appelle « faire un pivot » dans le jargon des startups, comme l’explique Quentin : « On a commencé en début d’année sur un projet de détection des VOC (« volatile organic compounds » ou « composés organiques volatils ») émis juste avant les crises d’épilepsies afin de prévenir ces dernières. Or, comme ce premier projet était beaucoup trop ambitieux et que sa réalisation aurait nécessité plus d’un an de travail, nous avons dû réfléchir à une autre piste tout en gardant le principe de détection qui nous tenait à cœur. C’est comme ça qu’est né le concept de Cobatect. »

 

Découvrez Cobatect, le projet innovant et (sur)vitaminé de la nouvelle équipe iGEM IONIS !

 

Deux bactéries en renfort !

Afin de façonner Cobatect, les membres de l’équipe ont étudié les projets proposés lors de précédentes éditions de l’iGEM. C’est comme ainsi qu’ils ont pu identifier une bactérie intéressante, la Shewanella oneidensis, capable de produire un signal électrique (et utilisée par une ancienne équipe iGEM IONIS). « Cette capacité va nous permettre de quantifier précisément le composé visé, à savoir la vitamine B12 », note Quentin. Ses coéquipiers ont également pu éplucher d’autres projets s’étant également attaqué à la détection de la cobalamine par le passé afin de perfectionner au mieux leur approche innovante. « Notre solution a recourt à des modifications bactériennes via deux bactéries, l’Escherichia coli et donc la Shewanella oneidensis. Nous avons modifié la première pour obtenir un plasmide afin de pouvoir détecter la vitamine B12. Ce plasmide contient un riboswitch qui, en liaison avec la vitamine B12, va engendrer une sécrétion de lactate déshydrogénase ayant pour conséquence une production de lactate que va utiliser la Shewanella oneidensis afin d’afficher le taux le plus précis de cobalamine détecté ainsi que le conseil le plus adapté selon le résultat du test. »

 

Découvrez Cobatect, le projet innovant et (sur)vitaminé de la nouvelle équipe iGEM IONIS !

La bactérie Escherichia coli

 

Un test rapide et pratique

S’adressant en priorité aux personnes suivant un régime sans produit d’origine animale, le kit de Cobatect aura pour avantage d’être rapide en ne passant pas par la case laboratoire comme le proposent les outils de détection actuels. « Il existe des auto tests sur le marché, mais ces derniers doivent aussi être envoyés en laboratoire afin de pouvoir obtenir les résultats quelques jours plus tard. Avec Cobatect, le résultat serait obtenu en quelques heures seulement. » Une solution qui pourrait donc faciliter la réalisation de tests dans les déserts médicaux et les zones géographiques éloignées des laboratoires… et séduire le jury de l’iGEM dans quelques mois ! « Notre but est vraiment de pouvoir obtenir une médaille d’or et d’avoir des nominations » , lance Quentin. Pas besoin de détecteur de motivation pour constater qu’elle est au max chez les étudiants !

 

Vous souhaitez soutenir l’équipe iGEM IONIS ? N’hésitez pas à participer à sa campagne de crowdfunding !

Retrouvez l’iGEM IONIS sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, LinkedIn et Twitter)

 

Découvrez Cobatect, le projet innovant et (sur)vitaminé de la nouvelle équipe iGEM IONIS !


Ils composent l’équipe iGEM IONIS 2021 :

Pôle Lab : Julian Leduc (lab head), Marie Guillaume (secrétaire), Casilda Hitier (trésorière) et Quentin Naudin (Sup’Biotech promo 2022, président) / Pôle Human Practice : Camille Zany (Sup’Biotech promo 2022, responsable) / Pôle Communication : Viktoriia Ovchinnikova (sponsor) et Arrya Jayasundara (Sup’Biotech promo 2022, market) / Pôle Informatique software : Benjamin Decreusefond et Morgan Vaterkowski (EPITA promo 2022) / Pôle Electronics Hardware : Jeanne Daubigné (ESME Sudria promo 2023)


Découvrez Cobatect, le projet innovant et (sur)vitaminé de la nouvelle équipe iGEM IONIS !

L’article Découvrez Cobatect, le projet innovant et (sur)vitaminé de la nouvelle équipe iGEM IONIS ! est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Découvrez Cobatect, le projet innovant et (sur)vitaminé de la nouvelle équipe iGEM IONIS ! est apparu en premier sur ESME Sudria.


Des étudiants de l’ESME Sudria Lyon veulent aider les personnes malvoyantes et non-voyantes

$
0
0

Quand on souffre d’un handicap, le moindre geste du quotidien peut parfois s’avérer compliqué à réaliser, si ce n’est impossible. C’est pour venir en aide aux personnes malvoyantes et non-voyantes que trois étudiants lyonnais de l’ESME Sudria du Parcours Biotech & Santé ont décidé de lancer The Skind, un projet permettant à ses utilisateurs de scanner le code barre d’un produit afin d’entendre sa nature via une voix de synthèse. À l’occasion d’une semaine organisée par l’association AutonaBee et l’ADAPEI du 28 juin au 2 juillet, Louka Dupiney, Charline Terrier et Audric Boero (ESME Sudria promo 2023) ont pu prendre part à un atelier spécifique pour présenter leur projet à des personnes en situation de handicap et ainsi renforcer leur envie de le porter encore plus loin. C’est ce que nous explique Louka, un futur ingénieur qui souhaite avant tout « être utile aux autres ».

 

Projet The Skind : des étudiants de l’ESME Sudria Lyon veulent aider les personnes malvoyantes et non-voyantes

Audric, Louka et Charline lors de l’atelier de présentation de leur projet

 

Pourquoi as-tu choisi le Parcours Biotech & Santé de l’ESME Sudria ?

Louka Dupiney : Après le Bac, j’ai fait un DUT Mesures physiques avant d’intégrer l’ESME Sudria en 3e année pour justement faire ce parcours car je veux travailler plus tard sur les prothèses. C’est un sujet qui m’attire depuis plusieurs années et pour lequel je me passionne. Je sais que l’innovation y est très présente et, comme c’est lié à la santé, que cela me permettra de faire un métier capable d’aider les gens : je veux être utile aux autres.

 

C’est dans le cadre de ce Parcours que vous avez pu initier ce projet. Quand a-t-il débuté ?

Lors du deuxième semestre de notre 3e année. L’école nous avait demandé de travailler sur un projet libre avec pour seule contrainte le fait de proposer quelque chose d’utile aux personnes malvoyantes et non-voyantes. Nous pouvions partir dans n’importe quelle direction pour notre solution, mais dès le départ, Charline, Audric et moi nous sommes intéressés à la thématique de l’alimentation, afin que l’utilisateur de notre solution puisse être le plus autonome possible dans une cuisine. Après une session de brainstorming et une recherche sur les solutions existantes dans ce domaine, nous avons retenu trois pistes : un thermomètre parlant, un couteau avec guide de coupe et un scanner permettant d’identifier les aliments. Par la suite, j’ai pu m’entretenir avec des personnes malvoyantes grâce à mes proches et je leur ai demandé quels projets elles trouvaient le plus intéressant. C’est comme cela qu’on a décidé de partir sur l’idée du scanner.

 

Projet The Skind : des étudiants de l’ESME Sudria Lyon veulent aider les personnes malvoyantes et non-voyantes

 

Où en est le projet aujourd’hui ?

Nous avons notre premier prototype fonctionnel de scanner à codes-barres, mais ce n’est qu’une version de travail qui utilise un site web sur lequel on peut scanner les produits à travers une petite base de données composée d’uniquement dix références. L’utilisateur peut ainsi découvrir le nom du produit, la liste des ingrédients ou encore le mode de cuisson. Pour ce qui est de la synthèse vocale, notre prototype utilise le logiciel VoiceOver pour iPhone. En effet, cet outil est déjà utilisé par de nombreuses personnes malvoyantes… et elles l’utilisent d’ailleurs bien mieux que nous !

 

Comment vous êtes-vous retrouvés à participer à cet atelier au début de l’été ?

C’est grâce à Cecile Pacoret, notre professeure du Parcours Biotech & Santé, car elle est également fondatrice d’AutonaBee, une association qui soutient la créativité et l’entraide pour le développement d’aides techniques pour le handicap. Durant cette semaine, de nombreuses activités étaient proposées pour permettre aux participants d’en apprendre davantage sur tous les handicaps. Comme le mardi était consacré aux handicaps visuels, elle nous a proposé de venir présenter notre projet. Nous avons alors pu expliquer l’origine de The Skind et son fonctionnement à des personnes elles-mêmes en situation de handicap, notamment mental. Cela a été une vraie chance car, à ce stade de développement du projet, le test du scan auprès des utilisateurs est essentiel. Là, grâce à cet atelier, nous avons a pu recueillir des retours très intéressants et nous rendre compte que notre scanner peut toucher un public encore plus large. Ainsi, on a découvert que certaines personnes, de par leur handicap mental, n’arrivent pas forcément à lire les emballages des produits et pourraient avoir recours à la synthèse vocale.

 

Projet The Skind : des étudiants de l’ESME Sudria Lyon veulent aider les personnes malvoyantes et non-voyantes

 

Comment imaginez-vous la suite du projet ?

La suite idéale serait de créer une application pouvant être utilisée par tout le monde bien plus facilement. Toutefois, à la rentrée, comme nous allons tous les trois partir réaliser notre semestre à l’international dans un pays différent, cela risque d’être compliqué de le poursuivre. Par contre, à notre retour, comme nous aurons un projet de trois mois à réaliser pour notre 4e année sur le campus de Paris, nous espérons pouvoir reprendre son développement.

 

Si je suis intéressé par The Skind et son évolution, comment faire pour vous contacter ?

Le mieux reste de nous retrouver Charline, Audric et moi-même sur nos profils LinkedIn !

 

Projet The Skind : des étudiants de l’ESME Sudria Lyon veulent aider les personnes malvoyantes et non-voyantes
Projet The Skind : des étudiants de l’ESME Sudria Lyon veulent aider les personnes malvoyantes et non-voyantes


The Skind vu par Cecile Pacoret, enseignante à l’ESME Sudria Lyon et fondatrice d’AutonaBee

« De la recherche de la problématique à la réalisation de prototype, les étudiants se sont montrés très investis par ce sujet concret à impact social. L’équipe a montré un grand pragmatisme avec une idée simple, utile et rapidement implémentable sur le terrain. Ils avaient à cœur d’interroger des utilisateurs finaux et ont souhaité à chaque étape être au plus proche du besoin réel. En temps qu’enseignante, j’ai eu le plaisir d’observer et guider leurs motivations de futurs ingénieurs à appliquer les méthodes apprises, ainsi que de leur faire gagner en recul et en réflexions personnelles sur leur propre travail en équipe. La rencontre du handicap est particulièrement inspirante, car le besoin est réel, immédiat et mesurable. Se mettre à la place d’un utilisateur ou le rencontrer et discuter de ses usages, apporte une ouverture d’esprit et la posture d’un ingénieur au service et à l’écoute du besoin réel. Leur projet The Skind peut être utile pour un grand nombre de public, des personnes âgées aux personnes en difficultés d’apprentissage de la lecture. En alliance avec les supermarchés et autres commerces, cette solution pourrait devenir bien plus qu’un lecteur d’étiquette, mais également fournir des nouvelles informations aux consommateurs (lien vers des pages web, des vidéos, des notices d’utilisations, des recommandations…) et peut-être réduire notre empreinte écologique en ayant besoin d’emballage plus sobre ! »


Projet The Skind : des étudiants de l’ESME Sudria Lyon veulent aider les personnes malvoyantes et non-voyantes

L’article Des étudiants de l’ESME Sudria Lyon veulent aider les personnes malvoyantes et non-voyantes est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Des étudiants de l’ESME Sudria Lyon veulent aider les personnes malvoyantes et non-voyantes est apparu en premier sur ESME Sudria.

Charlotte Elandaloussi (ESME Sudria promo 2022) : l’art de se dépasser

$
0
0

En plus de se préparer à une belle carrière d’ingénieure, Charlotte Elandaloussi (ESME Sudria promo 2022) mène de front une activité sportive de haut niveau : l’haltérophilie. Une pratique qui lui apprend à cultiver l’art de se dépasser.

 

Charlotte Elandaloussi (ESME Sudria promo 2022) : l’art de se dépasser

« Avant de commencer l’haltérophilie, je ne connaissais même pas cette discipline, sourit Charlotte. Je n’imaginais pas qu’autant de monde pouvait s’y intéresser et j’ai d’ailleurs pensé que ce sport était exclusivement réservé aux hommes. Beaucoup de mes proches l’envisageaient d’ailleurs comme un univers de « bourrins »! Alors que pas du tout ! » Son histoire d’amour avec cette discipline olympique commence un peu par hasard, lorsqu’après l’obtention de son Bac, elle cherchait une salle pour continuer la gymnastique – une discipline pratiquée pendant toutes ses études secondaires avec (tout de même) une participation aux Championnats de France par équipe : « J’accompagnais un ami en Staps. J’ai tout de suite aimé l’ambiance, les gens étaient très sympas et c’était très convivial. Plus le temps passait et plus on me disait que j’avais un potentiel et que je devais continuer. » Après quelques semaines d’entraînement, Charlotte commence alors la compétition. Dès sa première année, elle se qualifie pour les Championnats fédéraux et loupe, d’un seul kilo les qualifications pour les Championnats de France : elle doit, sur deux mouvements, en soulever un certain nombre en fonction de sa catégorie de poids, 49-55 kg, soit 138 kg cumulés. Une belle performance pour une débutante ! « J’avais un peu paniqué et perdu mes moyens face à l’enjeu et une compétition totalement inédite pour moi. Mais contrairement à la gymnastique, où les filles sont dans une grande rivalité, l’haltérophilie est un petit milieu où tout le monde s’encourage. » Un semi-échec qui ne l’empêche pas de rebondir l’année suivante alors qu’elle est à l’ESME Sudria Lyon, où elle se qualifie directement pour les Championnats de France 2020. Mais comme dans de nombreuses disciplines, la crise sanitaire va avoir fois raison des compétitions.

 

Charlotte Elandaloussi (ESME Sudria promo 2022) : l’art de se dépasser

 

« Arriver au bout de ce que j’ai commencé »

« Depuis, les salles n’ont toujours pas rouvert. Tout s’est arrêté assez brutalement. Mais j’ai eu la chance, de partir en Corée du Sud pour mon semestre international, l’année dernière. Là-bas, j’ai pu continuer à m’entraîner même si nous étions très peu de filles. De retour en France, c’était toujours impossible de continuer. Et cette saison, il n’y a que les professionnels qui peuvent fréquenter les salles de sport. » Une situation certes compliquée, mais qui ne décourage pas la future ingénieure : « Participer aux Championnats de France n’est pas donné à tout le monde. C’est un objectif que j’aimerais atteindre dès que cela sera possible ! » Pour cela, elle espère retrouver rapidement ses anciennes habitudes lorsqu’elle pouvait s’entraîner au moins trois fois par semaine – une fréquence qui augmentait à mesure que les compétitions approchaient.

Quand on lui demande ce que lui a apporté ce sport, elle répond sans hésiter « la confiance en moi ! Quand on se retrouve seule sur un plateau, il n’y a personne pour nous aider et il faut assurer. Sur le coup, on a un peu peur et pas forcément l’envie d’y aller. Mais on apprend à se dépasser et l’on en ressort grandit. » Son avenir ? Elle va effectuer sa dernière année à l’Université de Sherbrooke, au Canada, pour y décrocher un double diplôme. Elle y posera ses valises début août, le temps d’effectuer une quarantaine et avec l’objectif de pousser à nouveau les portes d’une salle, car « elles sont toujours ouverte là-bas. J’espère pouvoir m’inscrire dans un club pour y faire une saison. Car j’aimerais arriver au bout de ce que j’ai commencé ! » C’est tout ce qu’on lui souhaite…

 

Article initialement paru dans le IONIS Mag #52

Charlotte Elandaloussi (ESME Sudria promo 2022) : l’art de se dépasser

 

L’article Charlotte Elandaloussi (ESME Sudria promo 2022) : l’art de se dépasser est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Charlotte Elandaloussi (ESME Sudria promo 2022) : l’art de se dépasser est apparu en premier sur ESME Sudria.

Femmes & sciences : « Ça commence dès l’enfance… »

$
0
0

Qu’elle concerne l’informatique, les sciences, l’ingénierie et bien plus encore, la « tech » constitue un formidable univers et offre de nombreuses opportunités de carrière. Pourtant ces secteurs, si riches et passionnants, peinent encore à attirer les filles et les jeunes femmes. Que ce soit dans le numérique ou dans les écoles d’ingénieurs, leur nombre dépasse péniblement les 25 % depuis de nombreuses années. Une anomalie issue d’aprioris et de clichés encore tenaces qui veulent que, dès leur plus jeune âge, les garçons soient prédestinés à la technologie, mais pas les filles. Récemment, le IONIS Mag publiait justement une série de portraits de femmes qui « font la tech » au quotidien au sein des écoles et entités du Groupe IONIS et partagent l’envie de faire bouger les lignes. Après Zehira Haddad-Boussekou, responsable des enseignements en informatique du Cycle Préparatoire, découvrez à présent le parcours de Yasmina Chenoune, enseignante-chercheuse et responsable de la Majeure Biotech & Numérique à l’ESME Sudria.

 

 

Que faites-vous à l’ESME Sudria ?

Yasmina Chenoune : Je suis enseignante-chercheuse en traitement d’image et imagerie médicale. Dans le cadre de mes activités pédagogiques et d’enseignement, je suis responsable de la Majeure Biotech & Numérique, qui forme des ingénieurs aux technologies numériques appliquées à la santé, au médical et aux biotechnologies ainsi qu’au dispositif médical. Pour la partie recherche, je travaille sur des projets portant sur le traitement et l’analyse d’image pour l’aide au diagnostic, la décision thérapeutique et la planification interventionnelle, en partenariat avec des laboratoires de recherche et des organismes hospitaliers.

 

Qu’est-ce qui vous plaît dans l’enseignement ?

Le contact avec les étudiants : on ne devient pas enseignant par hasard ! J’aime transmettre mes connaissances, voir évoluer et progresser les élèves et participer à la conception de programmes qui les intéressent. Il est en effet important d’adapter le contenu des formations proposées afin d’offrir aux étudiants un maximum de possibilités pour construire leur parcours en fonction des besoins du marché bien évidemment mais aussi en fonction de ce qu’ils aiment, de leur projet personnel et professionnel. Nous essayons également de les sensibiliser à la recherche assez tôt pour leur ouvrir les portes vers une éventuelle poursuite d’études en doctorat après le diplôme d’ingénieur.

 

Autisme & réalité virtuelle : quand le CHU de Montpellier met au défi la Majeure Biotech & Numérique

Les étudiants de la Majeure Biotech & Numérique lors d’un Créathon organisé avec le CHU de Montpellier

 

Comment avez-vous attrapé le virus de la recherche ?

Ingénieure en électronique, j’ai voulu continuer mes études en faisant un Master recherche en Génie-Biologique et Médical, ce qui m’a amenée naturellement au doctorat. C’est là que j’ai découvert le lien entre l’ingénierie et le biomédical. J’ai compris l’utilité de la recherche, ce qu’elle pouvait apporter aux autres, tant aux médecins en faisant avancer les connaissances et en développant des solutions techniques pouvant les aider dans leur routine clinique, qu’aux patients en améliorant la détection précoce de leurs maladies et leur prise en charge thérapeutique. Je suis passionnée par ce domaine toujours en évolution et j’ai envie de transmettre cette passion. Avec cette nouvelle Majeure, nous souhaitons permettre aux étudiants de l’ESME Sudria de s’ouvrir à d’autres disciplines et de développer ces doubles compétences ingénierie-santé et ingénierie-biomédical et ça passe parfois par des projets de recherche !

 

Pourquoi les filles sont-elles sous-représentées dans la technologie et les sciences ?

Les filles s’intéressent beaucoup aux technologies et aux sciences, malgré certaines idées reçues bien ancrées ! Il faut les encourager dans cette voie en leur expliquant qu’il y a des métiers où elles peuvent, en plus de la technique, développer d’autres compétences et cultiver leurs sensibilités qui font qu’elles sont souvent au service des autres et à l’écoute. Si les formations intègrent ces aspects-là, cela peut attirer plus de filles, c’est sûrement une des raisons pour lesquelles la Majeure Biotech & Numérique compte autant de filles que de garçons. Les filles peuvent hésiter à choisir la voie de la technique car certains préjugés, parfois implicites, les freinent encore. Pourtant, elles ont les mêmes compétences que les garçons pour réussir. Il faut donc les rassurer, encore aujourd’hui ! Je suis convaincue que cela commence dès l’enfance, dans l’éducation et le discours des adultes : ne pas sous-estimer leurs capacités à réussir dans la voie de l’ingénierie. Cela doit aussi évoluer dans les collèges et les lycées, au moment de l’orientation : il faut leur montrer les nombreuses possibilités qui s’offrent à elles et comment le métier d’ingénieur est passionnant et évolutif.

 

Portrait initialement paru dans le IONIS Mag #50

 

Autisme & réalité virtuelle : quand le CHU de Montpellier met au défi la Majeure Biotech & Numérique

L’article Femmes & sciences : « Ça commence dès l’enfance… » est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Femmes & sciences : « Ça commence dès l’enfance… » est apparu en premier sur ESME Sudria.

Faciliter l’accès à l’énergie : un défi relevé par trois futurs ingénieurs de l’ESME Sudria

$
0
0

S’il n’est pas encore reconnu officiellement comme un droit fondamental de par le monde, l’accès à l’énergie aurait pourtant toutes les raisons de l’être tant l’absence d’électrification handicape grandement de nombreuses populations. Alertée par l’association Codeaukhmer sur la situation vécue par certains villages de la campagne cambodgienne justement impactés par ce problème, l’ESME Sudria a confié à trois de ses étudiants de 5e année de la Majeure Energies renouvelables & smart grids la réalisation d’un projet pour y faire face.

 

Après plusieurs mois de travail, Julien Degryse, Thomas Kobak, Louis Podevin (promo 2021) ont ainsi conçu un prototype fonctionnel prometteur pour une future mise en place d’un mini-réseau d’énergie propre pour les territoires isolés de toutes infrastructures électriques. Reposant sur un smart grid (la partie dite « intelligente » des réseaux électriques), ce dernier consiste en une carte électronique de gestion d’énergie qui, alimentée par des panneaux solaires, des éoliennes et des piles à combustible, permettrait ensuite d’être utilisée de façon autonome et automatisée par les villages concernés.

 

Faciliter l’accès à l’énergie : un défi relevé par trois futurs ingénieurs de l’ESME Sudria

De gauche à droite : Thomas Kobak, Julien Degryse et Louis Podevin

 

Tout d’abord, pourquoi avez-vous choisi de rejoindre la Majeure Energies renouvelables & smart grids ?

Thomas : Elle me semblait particulièrement porteuse pour l’avenir. Bien sûr, il y a beaucoup d’autres Majeures intéressantes à l’ESME Sudria, mais j’étais sûr que celle-ci allait davantage me combler, notamment du fait de la diversité des sujets proposés.

Julien : Pour ma part, comme j’avais fait un Bac STI2D, soit un Bac technique spécialisé dans l’environnement, rejoindre cette Majeure me semblait naturel.

Louis : C’est un choix lié à l’importance de la transition écologique, une chose dont je n’ai pas arrêté d’entendre parler depuis mon arrivée à l’ESME Sudria. Et pour répondre à cet enjeu, je ne voyais pas d’autres Majeures plus adaptées !

 

Comment vous êtes-vous retrouvés à travailler sur ce projet ?

Thomas : Tout a commencé avec notre projet de 4e année, déjà axé autour du thème du smart grid. Il s’agissait d’une carte de contrôle pour le délestage de charges, avec un chargeur de panneaux solaires. Ce projet ayant été une réussite, l’école nous a alors proposé de prolonger l’expérience mais dans un autre registre cette fois-ci, en nous mettant en relation avec une association, Codeaukhmer, qui cherche à donner accès à l’énergie dans des villages isolés. Nous avions donc pour projet de fin d’études de créer un système de gestion d’énergie renouvelable.

Louis : Pour approfondir le côté technique, ce projet a pris la forme d’un mini-grid, c’est-à-dire un réseau électrique isolé fonctionnant en totale autonomie grâce aux énergies renouvelables, embarquant un système smart grid.

 

Faciliter l’accès à l’énergie : un défi relevé par trois futurs ingénieurs de l’ESME Sudria

 

Comment résumer l’action du partenaire du projet, l’association Codeaukhmer ?

Louis : Elle agit essentiellement sur un programme de développement rural pour résoudre différents problèmes rencontrés dans les campagnes cambodgiennes. Parmi ces problèmes, il y avait donc ce déficit d’électrification. En effet, les jeunes Cambodgiens préférant très souvent quitter les campagnes pour les villes, de nombreux villages sont plus au moins délaissés par les autorités, si bien qu’ils se retrouvent encore aujourd’hui privés d’électricité.

Thomas : Même si l’association est venue demander à l’ESME Sudria d’imaginer une solution, nous n’avons pas été en contact direct avec elle, notre travail reposant principalement sur un cas d’étude technique. Elle nous a simplement indiqué l’objectif à atteindre.

 

Où en est le projet aujourd’hui ?

Julien : Nous avons un prototype fonctionnel, avec un système fiable techniquement, mais nous ne pouvons pas encore l’implémenter dans un village ni en tirer une très grosse puissance énergétique, le circuit actuel ne s’y prêtant pas. Par contre, des évolutions sont possibles, comme le fait de mettre en place une carte électronique permettant un plus haut ampérage.

Louis : Dans l’idéal, il faudrait que le projet bénéficie du soutien d’autres partenaires plus importants afin de pouvoir lever des fonds et ainsi implémenter la solution sur un village test. C’est ce qu’on appelle un démonstrateur smart grid. Le potentiel est là.

 

Faciliter l’accès à l’énergie : un défi relevé par trois futurs ingénieurs de l’ESME Sudria

 

Que retenez-vous de cette expérience ?

Thomas : Le challenge ! En effet, ce projet de fin d’études a été un peu particulier à mener à cause du confinement. Toute la partie théorique s’est d’ailleurs faite à distance, ce qui n’était pas forcément très simple ni amusant. À l’inverse, la partie prototypage a été bien plus épanouissante : nous avons alors pu collaborer en équipe et résoudre ensemble les problèmes qui se posaient à nous durant la conception.

Louis : En ce qui me concerne, au-delà de pouvoir travailler sur un projet ayant du sens, j’ai beaucoup aimé le fait de créer un software et de l’implémenter en hardware. Bien souvent, durant le cursus de l’ESME Sudria, on fait soit du software, soit du hardware, mais rarement les deux en même temps. Là, il s’agissait vraiment de mêler ces deux domaines. Durant les phases de test, on pouvait ainsi voir ce qui n’allait pas, ce qui fonctionnait… C’était très stimulant.

Julien : J’ai aussi beaucoup aimé l’aspect hardware et les tests à mener ! Pour autant, le gros défi à mes yeux a été le design du PCB, soit notre circuit imprimé. C’est quelque chose qui ne vous donne pas le droit à l’erreur généralement !

Louis : D’ailleurs, pour la petite histoire, la première version de notre carte a brûlé la veille de la soutenance ! J’ai donc un conseil pour les futurs étudiants ingénieurs : continuez à travailler sur votre projet jusqu’au dernier moment car tout peut arriver ! (rires)

 

Faciliter l’accès à l’énergie : un défi relevé par trois futurs ingénieurs de l’ESME Sudria

Le trio en compagnie de Véronique Bonnet, directrice générale déléguée de l’ESME Sudria

 

L’article Faciliter l’accès à l’énergie : un défi relevé par trois futurs ingénieurs de l’ESME Sudria est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Faciliter l’accès à l’énergie : un défi relevé par trois futurs ingénieurs de l’ESME Sudria est apparu en premier sur ESME Sudria.

Locked-in syndrome : l’intelligence artificielle est porteuse d’espoir

$
0
0

Dans le cadre de leur projet de fin d’études, Elisa Crespy, Julia Husson et Julie Sazerat (ESME Sudria promo 2021), trois étudiantes de la Majeure Biotech & Numérique, ont développé une solution utilisant l’intelligence artificielle (IA) pour venir en aide aux personnes atteintes du locked-in syndrome (LIS). Une aventure aussi humaine que technologique, menée en partenariat avec l’association ALIS et Microsoft.

 

Locked-in syndrome : l’intelligence artificielle est porteuse d’espoir

De gauche à droite : Elisa Crespy, Julie Sazerat et Julia Husson

 

Si vous avez lu « Le Scaphandre et le Papillon » de Jean-Dominique Bauby (ou vu son adaptation cinématographique), vous êtes alors familier avec le LIS, ce terrible mal consécutif à un accident vasculaire cérébral survenant assez bas dans la tête, à un endroit qui coupe toute communication. « Les ordres envoyés par le cerveau ne passent plus, ce qui rend la personne tétraplégique et muette, explique Véronique Blandin, déléguée générale d’ALIS. Pour autant, la personne atteinte du LIS conserve l’intégralité de ses facultés intellectuelles : elle voit tout, entend tout, comprend tout et peut encore communiquer avec les yeux. » Pour réussir à communiquer dans leur état, un grand nombre de ces personnes ont accès à un ordinateur via un clavier virtuel. Elles peuvent alors désigner la lettre désirée via un mouvement de la tête simulant la souris d’ordinateur, composer des mots et ainsi se faire comprendre. « Il y a aussi un aspect prédiction très utile, semblable à celui que nous avons tous sur nos smartphones quand nous écrivons des SMS ou sur nos moteurs de recherche Internet », détaille la responsable d’ALIS. C’est justement à ce niveau que sont intervenues les trois futures ingénieures de l’ESME Sudria, en faisant appel à l’intelligence artificielle pour améliorer cette prédiction tout en prenant en compte le contexte de la personne et ainsi accélérer la communication.

 

 

Une application pour gagner en rapidité !

« Ce projet était mené en partenariat avec Microsoft et l’association ALIS afin de pouvoir venir en aide aux personnes LIS, en leur proposant un nouveau moyen de communication plus rapide, plus fluide et moins cher, assure Elisa. L’idée était de pouvoir utiliser nos connaissances, notamment en intelligence artificielle, pour imaginer cette solution. » Autant dire que ce défi a particulièrement stimulé ce trio ayant pour point commun l’envie d’aller vers les domaines de la santé et du social pour apporter du sens à leur futur métier d’ingénieure. « On s’est vraiment « battues » au sein de la Majeure pour avoir ce projet car beaucoup d’étudiants étaient très intéressés par le sujet », confie Julie qui, comme ses deux camarades, a également profité de cette expérience pour se familiariser avec ce terrible « syndrome de l’enfermement ». « Le fait d’en apprendre plus sur le LIS, de découvrir que ces personnes communiquent principalement avec des moyens basiques et de se dire qu’avec nos compétences, nous pouvions faire quelque chose pour elles, ça nous a particulièrement motivées », affirme Elisa.

 

Grâce à leur implication, une première version fonctionnelle de l’application, surnommée « LISIA », a pu voir le jour. « Nous avons créé un dataset incluant certains jeux de données sur une sélection de thèmes assez réduite, comme par exemple la météo ou si la personne se sent bien ou non, mais l’objectif est d’aller encore plus loin pour faciliter encore davantage la communication des utilisateurs », souligne Julia. Un résultat qui n’aurait pas été possible sans l’engagement des partenaires. « L’association ALIS nous a surtout aidées à comprendre les attentes des personnes LIS sur de nombreux points tels que l’emplacement et le type des boutons sur l’interface ou encore les interactions avec la tablette », rappelle Elisa. « Microsoft nous a aidées pour tout l’accompagnement technique, notamment pour intégrer des notions que nous n’avions pas encore approfondies en cours, poursuit Julia. Elle a été aussi essentielle dans la mise en relation avec l’association ALIS et a suivi le projet tout au long de son développement ! »

 

Locked-in syndrome : l’intelligence artificielle est porteuse d’espoir

Cindy L., atteinte du locked-in syndrome

 

De l’espoir et l’envie d’aller plus loin

Malgré ces soutiens, la tâche n’a pas toujours été facile pour les étudiantes qui avaient à cœur de faire le maximum pour faciliter la vie des personnes LIS. Le plus gros challenge technique à leurs yeux ? Réussir à relier la partie Deep Learning / intelligence artificielle à l’interface graphique. Pas une mince affaire, certes, mais rien d’impossible pour Elisa, Julia et Julie qui, du reste, espèrent que le projet continuera à grandir sans elles. « Au fond de nous, il y a tout de même une frustration de n’avoir pas pu encore proposer quelque chose de pleinement aboutie et optimisée, concède Julie. On espère que le projet va se poursuivre et s’améliorer. D’ailleurs, cette expérience nous a donné envie de continuer à travailler en ce sens : il y a plein de choses à faire, sur le LIS mais aussi d’autres pathologies ! »

 

Toutefois, et même si elle n’en est qu’à sa première version, l’application conçue par le trio suscite déjà de l’espoir chez les personnes vivant avec ce syndrome. Parmi les quelques 500 personnes en France touchées par cette condition se trouve justement Cindy L., une jeune fille atteinte du LIS depuis 4 ans et suivie par l’association ALIS. Depuis ce basculement, Cindy assure voir la technologie évoluer pour l’aider à mieux vivre au quotidien, mais les changements restent encore trop lents à ses yeux. Alors, quand elle a su que de futures ingénieures aller travailler sur de nouvelles solutions, Cindy ne cachait pas son plaisir ni son impatience. « Elle a très hâte de pouvoir compter sur des projets de ce genre à l’avenir pour faciliter sa vie de tous les jours », assure Véronique Blandin alors à ses côtés. Une attente qui parle forcément aux élèves de la Majeure Biotech & Numérique. « Aider les gens comme sur ce projet, c’est vraiment la finalité de nos cinq ans d’études », conclue Julia.

 

Locked-in syndrome : l’intelligence artificielle est porteuse d’espoir

Véronique Blandin, Cindy L., l’équipe du projet, Philippe Trottin (Microsoft) et
Yasmina Chenoune, enseignante-chercheuse et responsable de la Majeure Biotech & Numérique

 

 


Locked-in syndrome : l’intelligence artificielle est porteuse d’espoir

 

Vous aussi, venez en aide aux personnes atteintes du locked-in syndrome !

Si les projets d’ingénierie sont importants pour changer le quotidien des personnes LIS, n’importe qui peut également aider à son échelle. C’est en tout cas le discours de l’association ALIS : « Nous avons toujours besoin de dons pour aider les personnes atteintes du LIS ; comme pour financer le fauteuil de ces dernières, comme celui qu’utilise Cindy actuellement et qui coûte 40 000 euros. Les organismes publics ne permettent pas d’allouer de telles sommes et donc nous intervenons pour collecter des fonds afin d’aider les personnes à s’équiper. Nous avons aussi besoin de bénévoles, pour accompagner des personnes LIS dans des établissements spécifiques. Par exemple, Cindy est passionnée par le cinéma, mais malheureusement, le personnel de ces établissements n’est pas toujours disponible pour de telles sorties. Les bénévoles sont donc les bienvenus ! »

Retrouvez l’association ALIS sur son site Internet et les réseaux sociaux (Facebook, Instagram et Twitter)

 

 


Locked-in syndrome : l’intelligence artificielle est porteuse d’espoir

 

Trois questions à Philippe Trottin, directeur de la mission handicap et de tous les sujets d’accessibilité numérique chez Microsoft France

 

Quel a été le rôle de Microsoft sur ce projet ?

Chez Microsoft, à travers notre programme Share AI, nous accompagnons des projets proposés par des associations ou des startups autour de l’intelligence artificielle. Nous avions alors commencé à travailler avec l’association ALIS pour cadrer un projet et, suite à cela, nous sommes venus le proposer à des étudiants de l’ESME Sudria. D’ailleurs, l’ESME Sudria est une école que je connais bien puisque j’en suis moi-même diplômé, via la promotion 1995 ! Cela date un peu aujourd’hui ! (rires)

 

Qu’avez-vous pensé du travail réalisé par les étudiantes ?

C’est vraiment un travail de qualité. Elles ont été assez loin dans la démarche : en plus d’utiliser les services d’intelligence artificielle standards de reconnaissance vocale et de synthèse vocale, afin d’un côté pouvoir capturer la voix d’un interlocuteur d’une personne LIS et de l’autre restituer une réponse, elles ont complètement travaillé un algorithme d’IA pour l’adapter à différentes situations. Ce qui est aussi intéressant, c’est leur approche car elles ont d’abord itéré sur une première solution, mais comme cette dernière n’a pas abouti, elles l’ont abandonné pour partir sur autre chose. On voit vraiment ce côté chercheur dans la démarche qu’elles ont mises en œuvre. Au final, elles sont parvenues à proposer une solution idéale pour un début de projet qui sera probablement poursuivi l’an prochain avec d’autres étudiants de l’école.

 

Ces étudiants pourront à nouveau compter sur votre soutien ?

Oui, bien sûr ! Microsoft sera une nouvelle fois à leurs côtés pour les aider !

 


 

Projet The Skind : des étudiants de l’ESME Sudria Lyon veulent aider les personnes malvoyantes et non-voyantes

L’article Locked-in syndrome : l’intelligence artificielle est porteuse d’espoir est apparu en premier sur ESME Sudria.

L’article Locked-in syndrome : l’intelligence artificielle est porteuse d’espoir est apparu en premier sur ESME Sudria.

Viewing all 715 articles
Browse latest View live