L'ESME Sudria accueillait Élodie Dahan (ESME Sudria promo 2003) le 3 mars 2015 dans de son cycle de conférences des Mardis de l'ingénieur. Découvrez en vidéo le profil de cette ingénieure-entrepreneure à l'origine de la start-up OsmoBlue spécialisée dans le domaine énergétique.
Élodie Dahan (ESME Sudria promo 2003) : « Les ingénieurs ont plusieurs possibilités de parcours dans la recherche, l'industrie ou l'entrepreneuriat »
Retour sur le 1er Challenge économique et juridique de l'entreprise de l'ESME Sudria
Le 31 mars, neuf étudiants en 5e année à l'ESME Sudria ont eu la chance de participer à une visite guidée du Palais de Justice de Paris. Cette visite récompensait leur performance lors du 1er Challenge économique et juridique de l'entreprise organisé par l'école en janvier 2015 et que ces étudiants, répartis en deux équipes, ont remporté. Concocté par M. Johann Fleutiaux, avocat d'affaires et enseignant à l'ESME Sudria depuis plusieurs années, ce défi représente un véritable enjeu en termes de compétences à acquérir pour des futurs ingénieurs, comme l'explique Hervé Coum, directeur des études du 2e cycle à l'ESME Sudria.
Comment est né ce Challenge économique et juridique de l'entreprise qui concerne les 5es années de l'ESME Sudria ?
Hervé Coum : Jusqu'à présent, ces enseignements qui traitent du droit et de la législation du travail, de l'intelligence économique et de la propriété intellectuelle étaient réalisés sous un format « classique », c'est-à-dire sous forme de cours magistraux, ce qui n'autorisait pas une réelle implication des élèves. À l'ESME Sudria, comme nous sommes toujours à la recherche d'innovations pédagogiques, nous avons voulu changer la formule en spécialisant toute une semaine d'immersion dans le domaine du droit des nouvelles technologies et de l'intelligence économique, en confrontant les élèves directement à un cas concret leur permettant de réfléchir par eux-mêmes aux problématiques induites, et ainsi à s'approprier plus facilement les compétences.
De quelle façon se déroulait-il ?
Les étudiants étaient répartis en quatre groupes et, dans chacun de ces groupes, ils composaient des équipes de 4 à 6 membres appartenant aux différentes majeures de l'école. Ce mélange des profils était également un souhait d'offrir une respiration aux étudiants en milieu de dernière année et de leur permettre de se retrouver autour d'une autre thématique que leur discipline scientifique habituelle.
L'idée de base était de les faire travailler en workshops sur un cas réel d'entreprise auquel ils peuvent se retrouver confrontés dans leur carrière d'ingénieur autour des questions de base suivantes : Comment garder un brevet au sein d'une entreprise ? Comment protéger ses données et ses inventions ? Ce sont des sujets qu'il est nécessaire de connaître et d'appréhender pour les futurs diplômés, qu'ils débutent leur carrière en recherche et développement ou bien qu'ils souhaitent se lancer dans l'entrepreneuriat.Sur quel cas réel devaient-ils travailler ?
Le cas d'école imaginé par M. Fleutiaux mettait en scène une société, Firm, travaillant dans le domaine de l'électronique, en particulier sur les objets connectés. Un jour, un ingénieur de cette société qui a développé un nouveau concept de montre connectée, décide de quitter l'entreprise Firm et d'aller créer sa propre société, Roturo. Il était donc demandé aux groupes d'étudiants de défendre les intérêts de la société Firm ou ceux de Roturo. La formule est simple : le matin, les différentes thématiques - législation du travail, intelligence économique, propriété intellectuelle et droit des nouvelles technologies - leur étaient présentées grâce à l'intervention de quatre spécialistes : trois juristes-avocats d'affaires et un ingénieur spécialisé dans l'intelligence économique. L'après-midi, les équipes se formaient et travaillaient en workshop à partir d'une grosse base documentaire disponible en ligne pour tenter d'analyser ce cas sous l'angle de la thématique présentée le matin. Chaque soir, l'enseignant organisait la confrontation des équipes antagonistes, chacune s'échangeant arguments et contre-arguments afin de défendre les intérêts de leurs clients respectifs. Enfin, le vendredi, dernier jour du challenge, chaque équipe devait rédiger un rapport de synthèse sur sa position. Au final, deux équipes, l'une qui défendait Firm et l'autre Roturo, se sont particulièrement distinguées et ont remporté ce 1er challenge économique et juridique de l'entreprise. Les étudiants de ces équipes se sont vu décerner un ouvrage de référence sur le droit des affaires et l'intelligence économique mais, surtout, ont eu la possibilité, le 31 mars dernier, de visiter le Palais de Justice en compagnie de l'un des concepteurs du challenge, M. Fleutiaux.
Les équipes gagnantes :
Team Firm : Zineb Amangar, Marion Guillevic, Arielle Jocktane, Nam Son Nguyen et Eric Serrure.
Team Roturo : Romain Cunault, Alexis Masseron, Camille Tailleur et Estelle Wuchner.
Concours Advance : retrouvez en vidéo les conseils et témoignages de nos étudiants avant vos épreuves
Les inscriptions sur le portail Admission Post Bac (APB) sont terminées pour cette année mais le Concours Advance se poursuit ! Seul concours offrant la possibilité de rejoindre ensuite l'un des sept campus de l'EPITA, l'ESME Sudria et l'IPSA, soit trois écoles d'ingénieurs réputées, le Concours Advance voit maintenant ses candidats attaquer la dernière ligne droite avec les épreuves écrites et les entretiens oraux. Un exercice obligatoire et crucial auquel se sont déjà confrontés certains étudiants actuels de l'ESME Sudria. Découvrez leurs conseils et témoignages en vidéo !
Découvrez tous les témoignages des étudiants de l'EPITA, l'ESME Sudria et l'IPSA sur la page dédiée du Concours Advance.
La préparation au Concours Advance : rien de plus simple !
En plus des conseils des étudiants, tous les candidats peuvent également se procurer les annales en ligne (ou dans de nombreux lycées), télécharger l'application Advance Training pour Android et iOS ou encore participer à une journée de préparation (inscription préalable obligatoire).
Le Printemps du Sang 2015 : les écoles de IONIS Education Group étaient au rendez-vous !
Depuis 2008, IONIS Education Group s'engage aux côtés de l'Établissement Français du Sang (EFS) pour informer et sensibiliser les étudiants aux enjeux et à l'importance du don de sang. À l'occasion du Printemps du Sang, les différents campus du Groupe organiser des stands d'information, des collectes et des conférences. Les étudiants et collaborateurs pouvaient donner leur sang et de sensibiliser le public sur cet acte généreux et citoyen. L'édition 2015 a eu lieu du 10 au 24 mars et a vu chaque école du Groupe se mobiliser.Ensemble pour le Printemps du Sang
Ainsi, les 16, 17 et 18 et 19 mars, de nombreux étudiants du campus lillois réunissant I'ISEG Group, l'ISEFAC Bachelor, l'ESME Sudria, Epitech et e-artsup ont pu se rendre courageusement à la Maison du Don ou au centre de don de Lille pour participer à cette belle initiative. À Toulouse aussi, les étudiants de l'ISEG Group, d'Epitech et de l'IPSA ont également fait don de leur temps comme de leur sang. Sur le campus du Kremlin-Bicêtre le 20 mars, plusieurs étudiants de l'EPITA ont également surmonté leur peur des aiguilles. Le même jour, les équipes de l'EFS étaient venues faire une collecte sur le campus d'Ivry-sur-Seine : plus d'une soixantaine d'étudiants de l'ESME Sudria, de l'IPSA, de Ionis-STM ou encore de l'ETNA sont passés les voir ! De quoi permettre à ce campus d'être celui qui a été « le plus de volontaires en Île-de-France » pour cette édition du Printemps du Sang. Cela n'a pas non plus empêché les étudiants de l'ICS Bégué d'être nombreux à participer à leur tour les 21 et 24 mars pour faire don de sang, de plaquettes et de plasma ! Et si, c'est le 21 mars que les donneurs de Sup'Biotech s'étaient donné rendez-vous sur le campus de Villejuif, c'est le 24 que l'association ISG Etincelle a pris en charge l'organisation d'une collecte dans le foyer associatif de l'école à Paris.
IONIS Education Group est partenaire de digiSchool pour HYPE, le concours des jeunes porteurs de projets !
En partenariat avec le Groupe IONIS, digiSchool vient de lancer le concours HYPE à destination des jeunes de tous âges. Placé sous le signe de l'innovation, il encourage les porteurs de projets humanitaires, entrepreneuriaux ou encore internationaux à déposer leur candidature en ligne sous forme de vidéo jusqu'au 10 mai 2015. Les 12 candidatures sélectionnées (quatre élues grâce aux votes des internautes, huit choisies par digiSchool) défendront ensuite leur projet sur la scène du théâtre des 2 Ânes (Paris 18e) le 30 mai 2015 à l'occasion d'une grande finale et pourront peut-être gagner un prix qui les aidera à concrétiser leur idée !Des prix pour les meilleures présentations
À l'issue de cette grande finale du 30 mai, un jury attribuera des prix « sur-mesure » aux meilleurs « pitchers » selon la catégorie associée. Ces dernières, au nombre de quatre, correspondent aux entrepreneurs de demain (Business Punk), aux initiatives tournées vers l'International (Globe Trotter), aux jeunes de moins de 15 ans (Espoirs) et aux projets associatifs et solidaires (2Gether). Ainsi, les gagnants des différentes catégories pourront remporter un an d'accès aux locaux de digischool à Lyon ou Paris, un billet Tour du monde, un an de campagne RP par l'agence Raoul Orchestra ou encore le financement du permis de conduire !
Concours HYPE 2015
Cliquez ici pour déposer votre candidature en ligne sous forme de vidéo (date limite du dépôt : le 10 mai 2015).
Pour assister à la grande finale du 30 mai 2015, inscrivez-vous sur la page dédiée (inscription gratuite, places limitées).
À propos de digiSchool :
digiSchool est le spécialiste de l'éducation numérique. Leader en France avec plus de 6,5 millions d'utilisateurs par mois et plus de 5 millions de membres, digiSchool ambitionne de déployer son modèle en Europe en 2015. Les services digiSchool sont disponibles sur l'ensemble des devices (web, mobile, tablette) et s'adressent à 3 typologies de jeunes (collégiens, lycéens, étudiants post-bac).
InnovOrder, la start-up qui monte cofondée par Romain Melloul (ESME Sudria promo 2013)
Romain Melloul (ESME Sudria promo 2013) est l'un des trois cofondateurs d'InnovOrder, une solution de prise de commandes innovante pour restaurant. En constante progression, sa start-up a même été récemment sélectionnée par le magazine Challenges dans son classement des 100 start-ups où investir en 2015.En quoi consiste InnovOrder ?
InnovOrder démocratise les outils de prise de commandes des grandes chaînes de la restauration rapide à tous, en offrant une solution multicanale pour optimiser la gestion des flux et augmenter le panier moyen. La première partie de notre offre est une solution de borne de commandes sur tablette qui permet au client de commander et de payer sans passer par un serveur. Le résultat est une augmentation du panier moyen allant jusqu'à 20 %, une fluidification des flux mais aussi plus de commandes traitées aux heures de pointe. Notre autre produit, complémentaire, est une solution de commande en ligne en marque blanche, adaptée aux besoins spécifiques de la restauration rapide : en quelques clics, le restaurateur peut générer son module de commande et l'insérer très simplement sur son propre site Internet. Le tout sans de lourds investissements : nous garantissons au restaurateur un retour sur investissement positif dès les premiers mois !
Romain lors de la remise des prix du Concours national de création d'entreprise Total EDHEC Entreprendre
Vous avez fait partie de la 4e saison de l'accélérateur StartUp42. Où en êtes-vous dans votre développement ?
Cela nous a beaucoup apporté sur la partie technique de notre produit, en mettant à notre disposition de nombreux experts en développement informatique mais aussi des entrepreneurs expérimentés. Aujourd'hui, nous sommes accompagnés par l'incubateur HEC, ainsi que par le Petit Poucet et nous avons récemment remporté le prix du Concours national de création d'entreprise Total EDHEC Entreprendre. Désormais, nous sommes en fin de phase de test. Nous travaillons de manière très proche avec nos clients, en étant serveurs dans leurs établissements par exemple, de manière à faire évoluer notre solution et apporter encore plus de valeur. La société compte actuellement neuf personnes et nous sommes en cours de levée de fonds pour entamer un démarchage commercial à grande échelle.
Qu'est-ce que l'ESME Sudria t'a apporté ?
L'école m'a permis d'avoir la vision globale et complète qui est celle de l'ingénieur. Je me suis spécialisé dans les systèmes d'information couplée avec une spécialisation à l'ISG en conseil stratégique et gestion du changement. Cette base que m'a donnée l'ESME Sudria m'a permis d'avoir tous les outils pour entreprendre et créer InnovOrder.
Retrouvez InnovOrder sur son site Internet, Facebook et Twitter.
110e cérémonie de remise des titres de l'ESME Sudria : les diplômés de la promotion 2014 avait rendez-vous à la Maison de l'Unesco
Entourés de leurs proches, des Anciens, des membres de l'équipe pédagogique de l'ESME Sudria et de la direction du Groupe IONIS, les diplômés de la promotion 2014 avaient rendez-vous le vendredi 10 avril 2015 à la Maison de l'Unesco à Paris (7e) pour la traditionnelle cérémonie de remise des titres d'ingénieur, la 110e de l'histoire de l'école. Retour sur ce grand moment qui clôt de la plus belle des façons leur passage au sein de l'ESME Sudria.Une cérémonie pour les bâtisseurs du monde de demain
Qu'ils se dirigent vers une grande carrière d'ingénieur, de chercheur, de manager, de chef ou de créateur d'entreprise, les diplômés de l'ESME Sudria se souviendront longtemps de cette soirée d'avril 2015. Cette cérémonie a d'abord commencé par les interventions de Marc Sellam et de Fabrice Bardèche, respectivement président-directeur général et vice-président exécutif de IONIS Education Group. « Une école d'ingénieurs comme l'ESME Sudria nous permet de rencontrer et de valoriser tous ceux qui ont des idées, de l'envie, un projet et pas seulement des "forts en maths", annonçait Marc Sellam devant l'auditoire. Nous voulons des étudiants créatifs, enthousiastes, volontaires et c'est avec eux que nous bâtirons la société avancée de demain. » Une société de demain où l'innovation sera le maître mot. « Pour le Groupe IONIS, une école d'ingénieurs doit avoir ce "plus" qui fait la différence, estimait Fabrice Bardèche. La passion ou le choix raisonné mais ambitieux, l'intelligence des grandes tendances qui fabriquent le monde de demain, conduisent les jeunes vers l'ESME Sudria qui forge à chaque promotion des créateurs, des inventeurs, des entrepreneurs. Vous, jeunes diplômés, possédez cette force en vous : il vous suffit de la libérer. »
Marc Sellam et Fabrice Bardèche
Un rite de passage vers la vie active
Sur la grande scène, Eric Simon, directeur général délégué de l'ESME Sudria, avait également un mot à adresser aux étudiants aujourd'hui récompensés de leurs efforts. « Cette soirée est très importante pour moi comme pour vous, vos familles et l'ensemble de la communauté éducative de l'école. Cette cérémonie, la 110e tout de même, représente un rite de passage entre votre vie d'étudiant et votre vie active dans laquelle beaucoup d'entre vous sont déjà rentrés. Je vous souhaite à tous et à toutes d'être heureux mais surtout de garder intacte cette curiosité, cette ouverture d'esprit et cette envie d'améliorer le monde ! »
Eric SimonDominique Steve (ESME Sudria promo 1986), président de l'association Ingénieurs ESME-Sudria, était également venu féliciter cette nouvelle promotion
HP, partenaire de l'ESME Sudria et soutien des étudiants
La marraine de la promotion, Florence Laget, directrice des activités Big Data de HP France, avait également fait le déplacement pour féliciter ses filleuls et les encourager à continuer d'innover une fois dans le monde professionnel. « Je suis très heureuse d'être votre marraine, rappelait-elle aux diplômés. Bien que je n'ai pas de conseil à vous donner sur la façon dont vous allez pénétrer le marché de l'emploi - avec vos compétences acquises, vous avez tous un boulevard devant vous -, j'en ai tout de même un sur la manière dont vous allez embarquer les gens dans le changement. Si l'innovation n'est pas apportée avec toutes les équipes qui vont devoir la vivre et l'amener à son niveau de maturité, on s'épuise à vouloir installer le changement. Il vous faut donc créer une belle histoire que tout le monde puisse comprendre et dans laquelle vos investisseurs, vos managers et vos équipes peuvent se projeter ! » De belle histoire, il en est également question entre l'ESME Sudria et HP, partenaires autour de la thématique des Big Data. « Cela correspond à la fois à notre volonté chez HP de développer des compétences, des approches et de l'expertise autour des données, poursuivait Florence Laget. D'ailleurs, nous allons bientôt lancer avec l'ESME Sudria un programme d'incubateur pour les start-ups autour également du Big Data ! »
Florence Laget
Les majors à l'honneur
Fiers et sur leur 31, les étudiants étaient ensuite invités à rejoindre la tribune pour recevoir leur titre d'ingénieur. Tradition oblige, ce sont d'abord les majors des différentes majeures qui ouvraient la marche : Mathieu Boullet (Énergie et Systèmes), Benjamin Mauron (Signal et Réseaux), Samuel Tricon (Systèmes de Traitement de l'Information), Alexis Guillemet (Systèmes Embarqués et Électronique) et Jeffrey Boullenot (Formation par l'apprentissage). Bravo à eux et à tous les diplômés !
Les diplômés au complet !
Le mot de Benjamin Mauron, major de la majeure Signal et Réseaux
« J'ai intégré l'ESME Sudria car c'était pour moi l'opportunité de découvrir une grande diversité de matières, de l'énergie à l'informatique en passant par les systèmes embarqués, et ainsi trouver la voie qui saurait me correspondre. Durant mes études, je me suis passionné pour de nombreux sujets, comme par exemple toutes les options liées aux télécommunications satellitaires, et j'ai également pu prendre part à de multiples projets en groupe. De mon passage à l'ESME Sudria, je retiens aussi mon semestre à l'International que j'ai pu faire à Budapest, une ville que je ne connaissais pas du tout et qui m'a charmé totalement durant les six mois où j'y ai vécu. C'était une expérience exceptionnelle. »
Retour sur le Lab's Day 2015 : la bonne santé de la recherche et de l'innovation à l'ESME Sudria
En amont de son traditionnel Symposium où sont présentés les meilleurs projets des étudiants de 5e année, l'ESME Sudria proposait une nouvelle édition de son Lab's Day le jeudi 12 mars 2015, un rendez-vous dédié à l'innovation selon une thématique choisie. Consacré aux nouvelles technologies au service de la santé, ce Lab's Day 2015 réunissait de nombreux porteurs de projets, dont des Anciens de l'école.
Les Mardis de l'ingénieur : l'ESME Sudria reçoit Frédéric Magnen (ESME Sudria promo 1990), directeur des ventes et du développement Europe-Asie à Essilor Instruments, le mardi 5 mai 2015
Devenir ingénieur, c'est voir s'ouvrir plusieurs portes menant vers différentes opportunités, aussi bien dans la technique pure que dans le management. Si l'ingénieur a donc le choix, quand et comment doit-il prendre sa décision ? Pour répondre à cette question, l'ESME Sudria invite Frédéric Magnen (ESME Sudria promo 1990), directeur des ventes et du développement Europe-Asie d'Essilor Instruments, le mardi 5 mai 2015. Dans le cadre des Mardis de l'ingénieur de l'école, cet Ancien animera la conférence « Ingénieur / Manager : faut-il choisir ? ».De chef de projet export à directeur des ventes, en passant par les achats, le management et le conseil, Frédéric Magnen a évolué à différents postes et goûté à de nombreuses responsabilités depuis l'obtention de son diplôme de l'ESME Sudria. Un parcours diversifié et varié sur lequel il reviendra durant cette conférence qui démontre qu'un ingénieur a la possibilité d'évoluer tout au long de sa vie professionnelle.
Les Mardis de l'ingénieur avec Frédéric Magnen : « Ingénieur / Manager : faut-il choisir ? »
Le mardi 5 mai à 19 h à l'ESME Sudria - Paris-Montparnasse.
40-42 rue du Docteur Roux
75015 Paris
Pour vous inscrire, merci de remplir le formulaire en ligne
Contacts : communication@esme.fr - 01 56 20 62 51
Suivez et participez à la conférence sur Twitter avec les hashtags #ConfESME
À propos des Mardis de l'ingénieur de l'ESME Sudria :
Les Mardis de l'ingénieur sont un cycle de conférences à destination des futurs ingénieurs formés par l'ESME Sudria et du grand public. À chaque édition, l'école accueille une personnalité importante notamment dans les champs scientifique, économique ou managérial. Ces échanges sont l'occasion de mieux appréhender la place qu'occupent les ingénieurs dans les entreprises, où dynamisme et innovation sont de mise. Retrouvez les dernières conférences d'Élodie Dahan (ESME Sudria promo 2003, cofondatrice de la start-up OsmoBlue), de Laurent Labansat Bascou (directeur des opérations pour Thales et Omnisys au Brésil), de Khaled Draz (directeur général de CS Systèmes d'information) et de Vincent Cottenceau (ESME Sudria 1999, commandant de l'Armée de terre).
Salon HelloWorld! 2015 : l'ESME Sudria Lille continue son aventure 3D !
Les 14 et 15 mars 2015 se tenait la 3e édition du salon HelloWorld! à Lille Grand Palais, un rendez-vous gratuit et ouvert au grand public où entreprises et étudiants présentaient les innovations de demain. Avec son stand consacré à l'impression 3D, l'ESME Sudria Lille a fait le plein de visiteurs. Parmi l'équipe animatrice du stand se trouvait Jean-François Marchal (ESME Sudria promo 2018), également membre actif de l'e-Smart Lab et vice-trésorier de l'association SudriAdditive récemment créée par l'école.Qu'est-ce que propose le salon HelloWorld! et comment l'ESME Sudria Lille s'y est-elle trouvée impliquée ?
En fait, HelloWorld! est un salon organisé par l'EDHEC pour proposer aux visiteurs de découvrir les nouvelles technologies à travers plusieurs stands mais aussi de participer à des tournois de jeux vidéo comme League of Legends ou HearthStone. L'EDHEC a invité l'ESME Sudria Lille pour lui confier un stand. C'est sur celui-ci que Guillaume Deshayes (ESME Sudria promo 2019), Guillaume Hoarau, Aurélien Vernizeau (ESME Sudria promo 2018) et moi-même, tous membres de l'e-Smart Lab, avons pu former les visiteurs à la conception assistée par ordinateur (CAO), qui est la manière de modéliser les objets afin d'ensuite les imprimer en 3D.
Outre l'initiation à la CAO, quelles étaient les activités que vous proposiez ?
Sur place, nous présentions aussi une imprimante 3D que nous avions nous-même réparée. L'avantage, c'était que notre stand était le premier stand d'impression 3D sur lequel les visiteurs du salon tombaient en pénétrant dans le Grand Palais. Cela signifie que nous pouvions dès le début répondre à toutes les questions qu'ils pouvaient se poser sur cette technologie que beaucoup côtoyaient pour la première fois : les matériaux, les opportunités, ce qu'on peut faire ou ne pas faire, etc. Dans l'ensemble, les gens étaient très intéressés et nous avons pu vraiment échanger avec eux, y compris avec ceux qui voulaient des explications plus techniques. Ça faisait vraiment plaisir !Pour le grand public, l'impression 3D paraît souvent plus simple qu'il n'y paraît. Le fait de leur avoir fait découvrir la CAO a-t-il changé le point de vue des visiteurs ?
Disons que les gens n'ont généralement pas conscience que pour imprimer en 3D l'objet qu'ils souhaitent, cela passe nécessairement par la maitrise de la CAO. Il y a bien sûr des sites open source où se trouvent déjà plusieurs modèles disponibles prêts à imprimer mais, pour peu qu'on soit plus créatif, la CAO est une étape obligatoire. Je pense que le public a pu en prendre conscience avec notre stand !
Avez-vous également profité du salon pour tisser des liens avec d'autres exposants ?
Oui ! Nous avons notamment rencontré une autre personne venue parler de l'impression 3D qui travaille pour l'entreprise Dagoma. Nous avons tissé de très forts liens avec elle, si bien que nous collaborons désormais avec Dagoma à travers notre association SudriAdditive : nous allons organiser une journée en juin sur le campus de Lille où les participants qui auront déboursé 300 euros recevront leur imprimante 3D Dagoma en kit à monter eux-mêmes avec notre assistance si besoin.
Les étudiants de l'ESME Sudria se préparent pour le Challenge du Monde des Grandes Écoles et Universités 2015
L'ESME Sudria s'entraîne intensivement pour le 6 juin, jour de l'édition 2015 du Challenge du Monde des Grandes Écoles et Universités (CMDGE), un Forum Métiers aux airs de compétition sportive créé par de grandes sociétés pour venir à la rencontre d'étudiants venus de toute l'Europe. Pour cette seconde participation de l'école (la première avait eu lieu en 2014), le Bureau des Sports (BDS) et sa présidente Pauline Pietroboni (ESME Sudria promo 2018) prépare plusieurs équipes d'athlètes, dont une toute nouvelle formation de pom-pom girls !Quel est le programme qui attend les supporters de l'ESME Sudria lors du CMDGE ?
Pauline Pietroboni : L'ESME Sudria aura des représentant(e)s dans les défis d'athlétisme - 100 m, saut en longueur, saut en hauteur, etc. Elle sera également présente dans les tournois de football - masculin et féminin - et de basketball masculin. Si, en 2014 pour la toute 1re participation de l'ESME Sudria, nous n'étions qu'une trentaine de participants de l'école, cette année, on espère être au moins 80 !
Aussi, nous venons de lancer une association de pom-pom girls au sein de l'école pour l'occasion. Cela fait plusieurs années que les étudiants de l'école disent y penser mais ça y est, c'est maintenant officiel : le jour du CDMGE 2015, les pom-pom girls de l'ESME Sudria seront enfin là !
Cela a-t-il été facile de créer cette association de pom-pom girls ?
Oui, plutôt ! Une fois l'annonce de la création de l'équipe de pom-pom girls, de nombreuses étudiantes se sont rapidement mobilisées, cela nous a même étonnés au sein du BDS ! Pour cette première, l'équipe est surtout constituée d'une dizaine d'étudiantes de 1re, 2e et 3e années. Par contre, on n'a pas encore trouvé de pom-pom boy : ce sera peut-être pour plus tard !
En ce qui concerne la chorégraphie, nous sommes en train de la préparer. C'est un étudiant de 1re année qui, de par le fait qu'il pratique la danse depuis de nombreuses années, nous donne des cours tous les mercredis. On s'entraîne à fond !
Qu'est-ce qui fait une bonne pom pom girl ?
Déjà, il faut avoir un bon physique ! Pour cela, nous courrons toutes les semaines ensemble et suivons des entraînements étudiés. À part ça, il faut juste de la volonté. Nos objectifs sont simples : mettre une bonne ambiance, faire parler de l'école et donner envie à d'autres filles de nous rejoindre !
Vos tenues sont-elles déjà prêtes ?
Pour les tenues et les pompons, l'école nous aide avec une subvention mais nous cherchons également d'autres sponsors. Si une entreprise souhaite nous contacter, elle le peut directement le faire, via notre page Facebook ou par email !
Retrouvez le Bureau des Sports de l'ESME Sudria sur sa page Facebook
Le Bureau des Sports de l'ESME Sudria : une association qui n'arrête pas !
Outre le CMDGE, le BDS propose de nombreuses activités aux futurs ingénieurs les sportifs. Grâce à l'association, plusieurs équipes étudiantes évoluent ainsi dans nombreux championnats de sports collectifs pour affronter d'autres établissements, des Grandes Écoles comme des universités. En interne, le BDS propose également des tournois de pétanque, de foot, de handball, de futsal et de ping-pong ou encore des rendez-vous entre étudiants et Anciens pour assister ensemble - et dans la bonne humeur - à de grands rendez-vous sportifs.
Votez pour Handi'Blind, le projet des étudiants de Benjamin Combe, Charles Herbelin et Clément Rondeau (ESME Sudria promo 2015) engagé dans la finale du Défi H !
Jusqu'au 12 mai, les internautes peuvent voter pour le projet du Défi H qu'ils jugent le plus prometteur parmi les 10 équipes engagées. Pour l'édition 2015 de ce concours mettant à l'honneur des projets étudiants contribuant à l'insertion professionnelle des personnes handicapées, l'équipe du projet Handi'Blind représente l'ESME Sudria. Pour la soutenir, n'hésitez pas à vous rendre sur la page dédiée !
Soutenez et suivez également Handi'Blind sur Facebook, Twitter et YouTube.
« Ne pas réussir médecine m'a permis de découvrir une formation qui me plaît encore plus » Ursula de Vaux Bidon (ESME Sudria promo 2017)
Ursula de Vaux Bidon (ESME Sudria promo 2017) a rebondi à l'ESME Sudria après une première expérience à la faculté de médecine. Aujourd'hui épanouie dans ses études, la future ingénieure revient sur ce choix pas si facile à faire mais finalement très bénéfique.Que faisais-tu avant de rejoindre l'ESME Sudria ?
J'ai fait une PACES à la faculté de médecine de Créteil. Après avoir réalisé cette première année complète mais n'ayant pas eu le concours, j'ai dû redoubler. Mais après le premier semestre de cette nouvelle année, je me suis vite aperçue que ça n'allait pas passer non plus. J'ai donc pris la décision d'arrêter et de chercher ailleurs. C'est comme ça que j'ai pris connaissance de l'ESME Sudria où j'ai postulé.
Pourquoi t'étais-tu dirigée vers médecine au départ ?
Parce que j'avais envie de faire ça depuis le collège. J'étais intéressée par la biologie et je voulais aider les gens, les soigner.
Cette envie d'aider les autres, tu comptes continuer à la cultiver ?
Oui mais elle a un peu évolué : je ne vais pas soigner des patients mais je compte bien apporter mes compétences d'ingénieure pour aider les autres. Pour cela, j'aimerai bien me spécialiser dans les systèmes embarqués et éventuellement rejoindre l'ingénierie médicale par ce biais.
Qu'est-ce qui t'avais attirée à l'ESME Sudria ?
L'école avait plusieurs avantages pour moi comme le fait que les trois premières années soient généralistes. Venant de médecine, cela m'a permis de pouvoir toucher un petit peu à tout et de ne pas me spécialiser tout de suite, sachant que je ne savais pas ce que je voulais faire après. Un autre atout pour moi, c'est son ancienneté. Cela signifie que l'école possède un bon réseau d'entreprises et que ça n'allait pas être très difficile de trouver un stage pendant mes études ni un travail à la sortie.
Maintenant que tu es en 3e année, qu'est-ce qui te plaît le plus dans tes études ?
À l'ESME Sudria, j'ai découvert l'informatique ! Je n'avais jamais pratiqué avant et cela me plaît pas mal, comme l'électronique d'ailleurs. J'aime beaucoup !
Quel conseil donnerais-tu à un étudiant qui, comme toi après un PACES, pourrait se réorienter vers l'ESME Sudria ?
En sortant de médecine, il aura déjà le bon rythme de travail à fournir donc ça ne lui posera pas de problème ! Le plus dur en fait, c'est la déception d'arrêter un parcours entamé et de décider de se réorienter : il ne faut pas baisser les bras et se dire qu'on peut toujours rebondir ! Il faut continuer à avancer. Ne pas réussir médecine n'est pas forcément un échec, bien au contraire : personnellement, ça m'a permis de découvrir une formation qui me plaît encore plus. Aujourd'hui, je me rends compte que j'adore ça. C'était un vrai nouveau départ.
L'ESME Sudria organise une journée spéciale PAES le jeudi 28 mai 2015 de 14 h à 18 h sur le campus Paris Montparnasse (40, Rue du Docteur Roux - 75015 PARIS).
Revivez en vidéo la cérémonie de remise des titres d'ingénieur de la promotion 2014 de l'ESME Sudria
Pour tous les membres de la promotion 2014 de l'ESME Sudria, le vendredi 10 avril 2015 restera une date inoubliable puisqu'elle marquait la fin de leur parcours au sein de l'école. Au cours d'une cérémonie de remise des titres organisée dans la prestigieuse Maison de l'Unesco (Paris 7e), l'ensemble des diplômés se retrouvait ainsi une dernière fois avant d'officiellement se lancer dans la vie active. Découvrez la vidéo qui immortalise ce moment-clé de la carrière de ces jeunes ingénieurs prometteurs.
18e Symposium de l'ESME Sudria : 12 projets innovants à découvrir le jeudi 21 mai 2015
Avec ses 110 ans d'existence, l'ESME Sudria n'a de cesse de participer aux évolutions de son temps. Formés à devenir des ingénieurs complets, ses étudiants travaillent ainsi régulièrement avec les laboratoires de l'école sur de nombreux projets tournés vers l'innovation et les nouvelles technologies. Ce travail de recherche et de développement atteint son apogée avec le Symposium durant lequel sont présentés les meilleurs projets des étudiants de dernière année du cycle ingénieur. Ouverte au public et aux professionnels (sur inscription), la 18e édition du Symposium sera organisée le jeudi 21 mai 2015 de 14 h à 17 h 30 dans les locaux de l'école et permettra aux visiteurs de découvrir douze réalisations étonnantes et prometteuses.
« Énergies, Systèmes et Environnement », « Systèmes Embarqués et Électronique », « Images, Signaux et Réseaux » et « Intelligence Numérique et Data » : les thématiques abordées lors de ce rendez-vous seront nombreuses. De la prise électrique commandée par la pensée Smart N Plug à Handi'Blind et ses lunettes de détection d'obstacles statiques en passant par Dash et son principe de streaming vidéo à débit adaptatif pensé en collaboration avec Airbus Defence and Space, les découvertes seront multiples et variées pour les visiteurs présents.
18e Symposium de l'ESME Sudria
Le jeudi 21 mai 2015 de 14 h à 17 h 30 à l'ESME Sudria - Campus d'Ivry-sur-Seine
51 boulevard de Brandebourg
94200 Ivry-sur-Seine
Métro : Mairie d'Ivry (ligne 7)
RER C : Ivry-sur-Seine
Retrouvez le programme complet et la présentation des projets présentés
Pour vous inscrire à l'événement, rendez-vous sur la page dédiée
« Le plaisir a toujours été le moteur de mes choix » Frédéric Magnen (ESME Sudria promo 1990), invité des Mardis de l'ingénieur
Pour son dernier rendez-vous des Mardis de l'ingénieur de l'année 2014-2015, l'ESME Sudria invitait Frédéric Magnen (ESME Sudria promo 1990), directeur des ventes et du développement Europe-Asie d'Essilor Instruments, le mardi 5 mai 2015. Au cours d'une conférence axée sur la thématique « Ingénieur / Manager : faut-il choisir ? », cet Ancien qui, avec près de 25 ans d'expérience, a pu goûter à ces deux aspects loin d'être antinomiques.
Eric Simon, directeur général délégué de l'ESME Sudria et Frédéric Magnen, l'invité de ce Mardi de l'ingénieur
Bien avant de rejoindre Essilor Instruments, le leader mondial de l'ophtalmologie, ses quelque 5 ,76 milliards d'euros de chiffre d'affaires et ses 495 millions de verres produits en 2014, Frédéric Magnen était étudiant à l'ESME Sudria. C'était il y a un quart de siècle et, de l'aveu même de cet Ancien, son école a su évoluer depuis. « À l'époque, on n'avait pas de professionnels qui venaient nous voir : cela manquait, juge-t-il. On partait peut-être plus à l'aventure, vers cet inconnu qu'était alors le monde de la vie active. »
Fraîchement diplômé en 1990, Frédéric Magnen commençait d'abord sa carrière chez Matra Communication pour « un vrai boulot » d'ingénieur. « J'ai eu de la chance de trouver ce poste qui m'a amené à me déplacer sur des plateformes pétrolières ou sur un train de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) pour mettre en œuvre des réseaux de télécommunications pouvant peser près de 100 millions d'euros. Surtout, cela m'a permis de découvrir l'export, un domaine que je ne connaissais pas jusque-là. » Ce goût du voyage, de l'International et de l'export ne le quittera plus si bien qu'aujourd'hui, il affiche près d'une quarantaine de pays visités sur les quatre coins du globe.Changer d'entreprises pour accéder à d'autres défis
Souhaitant « goûter à de nouveaux projets », Frédéric Magnen quitte ensuite Matra Communication pour rejoindre Dassault Automatismes et Télécommunications. Durant deux ans, il évoluera dans cette filiale de Dassault Electronique qui proposait alors « le premier terminal de paiement portatif, des tourniquets de tickets de métro, des lecteurs de cartes d'embarquement ou encore un distributeur de billets. » De quoi lui permettre d'appliquer tout le savoir accumulé durant ses études à l'ESME Sudria. « Le distributeur de billets est, par exemple, un très bon concentré de la formation que j'ai reçu, avec de la mécanique, des télécoms, etc. Une fois impliqué dans un projet pareil, on se dit qu'on est assez bien armé pour attaquer ce type de sujets. »
Malgré des dossiers passionnants à traiter, l'aventure va finalement tourner court après seulement deux ans, la faute à une restructuration du groupe ne laissant pas le choix aux ingénieurs présents. « Cela m'a contrarié et j'ai décidé de partir, explique-t-il. Ayant réalisé durant ces quelques années que j'étais assez à l'aise dans la fonction achat, je me décide à postuler à un poste d'acheteur industriel pour le groupe industriel Lafarge. On me dit alors que je n'ai pas les tempes assez grises... Par contre, on me propose un poste pour faire du conseil. Même si ce domaine ne m'attirait pas plus que ça, j'ai rencontré un manager qui m'a finalement convaincu. » Résultat : l'ingénieur passera 8 ans chez KPMG - CSC Peat Marwick, un grand cabinet de conseil à la stature internationale.Ingénieur et consultant, même combat
De l'avis de l'intervenant, le conseil est une excellente formation complémentaire pour tous les ingénieurs. « En plus d'amener la possibilité de rester au contact des industriels, elle permet d'acquérir une multitude d'expériences, toutes plus riches les unes que les autres, sur des techniques, des solutions et des environnements différents. Pour ma part, je continue à me servir de ce bagage aujourd'hui. » L'autre atout du conseil, c'est sa proportion à gonfler les égos comme les portefeuilles. « Il est très flatteur de faire du conseil, notamment avec la belle augmentation du niveau de salaire qui va avec. On commence en tant que consultant puis on devient manager et enfin manager partner selon si l'on est performant ou non. Les chasseurs de têtes vous contactent également. »
Les avantages d'un grand groupe
Après avoir gravi les différents échelons du conseil, Frédéric Magnen a une nouvelle envie de changer en 2003. « Je voulais trouver du plaisir ailleurs, affirme-t-il. Le plaisir a toujours été le moteur de mes choix et une opportunité s'est présentée à Essilor. Le poste de directeur des achats Europe que j'ai rejoint a été créé pour l'occasion. Le groupe étant déjà installé, je n'ai pas pris trop de risques. » Outre le challenge inhérent à l'occupation d'un tel poste au sein d'une entreprise proposant des produits dans plus de 100 pays, cet ingénieur devenu manager apprécie également le fait de pouvoir « changer de métier » régulièrement « tout en restant dans le même groupe ». Sa progression est d'ailleurs représentative de ces opportunités d'évolution interne propre aux grandes entités : en 2007, il devient alors directeur de la Business Units Instruments d'Essilor France, en 2011 directeur des Opérations d'Essilor Instruments et, depuis 2013, il occupe le poste de directeur des ventes et du développement Europe-Asie.
« Penser additive manufacturing ne s'invente pas : plus on commence tôt, mieux c'est » Johan Verstraete, directeur de l'ESME Sudria Lille
Avec son e-Smart Lab et sa toute nouvelle association SudriAdditive, l'ESME Sudria Lille promeut activement la fabrication additive et l'impression 3D. Son directeur, Johan Verstraete, a justement répondu aux questions du site spécialisé Primante 3D.
Apports pédagogiques, CAO, workshops..., découvrez cette interview en intégralité.
Les 2es années de l'ESME Sudria Lille au cœur de l'Union européenne
Les étudiants de 2e année de l'ESME Sudria Lille se sont rendus à Bruxelles pour une sortie scolaire dédiée au Vieux Continent, le jeudi 21 mai. Emmenés par leur professeur de gestion d'entreprise Jean-Luc Bardoux, les étudiants ont ainsi pu découvrir le Parlamentarium, soit le centre des visiteurs du Parlement européen, puis assister à deux conférences : l'une sur la recherche et développement au sein de l'Union européenne et l'autre sur la communication au sein de l'UE et de la Commission européenne. De quoi peut-être créer de nouvelles vocations chez ces futurs ingénieurs déjà encouragés par l'école à s'ouvrir à l'International.
Streaming vidéo optimisé, fauteuil roulant à données, plans d'évacuation calculés ou encore vanne connectée : découvrez le meilleur du 18e Symposium de l'ESME Sudria (1/2)
Le 18e Symposium de l'ESME Sudria avait lieu sur le campus d'Ivry-sur-Seine le 21 mai 2015. Ce rendez-vous majeur de l'école mettait à l'honneur les meilleurs projets innovants des étudiants de 5e année menés avec les laboratoires de l'école. Quatre équipes reviennent sur ce moment fort qui clôt d'une belle manière leurs années d'études.SEES : l'évacuation de bâtiments optimisée
Pensé et développée par Florian Audinot, Nathanaël Julien et Arthur Ponton, le projet SEES (pour « software for emergency evacuation simulation ») est un logiciel de simulation comportementale pour l'évacuation de bâtiments. « Le but de SEES était de simuler un exercice d'évacuation d'urgence en modélisant le comportement humain, explique Florian, actuellement en stage de fin d'études chez Thales en tant que développeur en cybersécurité. Pour cela, il nous a d'abord fallu modéliser l'environnement - en l'occurrence, le 1er étage des locaux de l'ESME Sudria - pour ensuite créer des intelligences artificielles en leur donnant différentes variables afin de les faire tourner ensemble pour voir leurs réactions en fonction de l'environnement et des variables. » SEES est donc un projet à la fois utile et ambitieux à en croire l'étudiant. « Créer une intelligence artificielle capable d'interactions, ce n'était pas évident, d'autant plus que nous avions dû appliquer pour cela des concepts que nous avions vu seulement cette année avec Sébastien Herry, le responsable du Laboratoire Intelligence Numérique et Data ! C'était donc très intéressant mais aussi très challengeant de devoir associer en même temps différents domaines - logique floue, intelligence artificielle, modélisation, interaction de données, voire Big Data quand SEES sera utilisé pour simuler le comportement de 500 personnes. »Si Florian estime que SEES pourra être un jour utilisé pour simuler le comportement de plusieurs centaines de personnes, c'est que le logiciel répond à un besoin concret des entreprises obligées de faire un plan de prévention le plus efficace possible. « Notre projet permet d'optimiser ces plans de prévention, de les revoir si besoin. Avec notre outil, nous sommes en mesure de pouvoir ensuite formuler des conseils aux entreprises pour mieux concevoir leur environnement en plaçant au mieux les signalétiques et panneaux de sortie ou en améliorant les portes pouvant gêner le passage. Cela permettra de sauver des gens. » Pratique d'utilisation (« nous avons choisi un aspect graphique adapté à une page Internet pour que chaque utilisateur puisse y avoir accès facilement, y compris depuis un téléphone portable »), SEES a donc de beaux jours devant lui. « On pense continuer le projet pour l'améliorer et, pourquoi pas, créer une entreprise afin de le commercialiser. Des membres du jury de ce Symposium nous ont d'ailleurs déjà donné des conseils pour l'optimiser afin de le mettre sur le marché par la suite. » En attendant, Florian, Nathanaël et Arthur peuvent savourer le chemin parcouru. « Ce projet, c'était un gros rush, un sprint de tous les instants et là, le Symposium le conclut en même temps que notre cycle d'ingénieur à l'ESME Sudria. Chacun d'entre nous peut être fier de ce qu'on a fait, y compris ceux qui n'ont pas été jusqu'au Symposium car la compétition était très serrée et acharnée. »
Dash : la solution aux problèmes de streaming vidéo
Pour peu qu'on soit coutumier des sites de streaming vidéo, on a déjà eu la mauvaise surprise de voir la qualité d'une vidéo souvent être perturbée à cause d'un débit capricieux. Heureusement, une nouvelle technologie risque de transformer cette mauvaise expérience en un lointain souvenir. Cette technologie, nommée « Dash », est au cœur du projet présenté par Remy Hage et Elie Meouchi lors du Symposium. « Dash est un projet autour d'une vidéo capable de s'adapter aux conditions du débit de l'utilisateur, explique Remy. Pour faire simple, la vidéo s'adaptera à la capacité de débit que l'utilisateur peut avoir alors que, jusqu'à présent, c'est l'utilisateur qui s'adaptait à la vidéo ! » « En effet, Dash permet de lisser la vidéo, note Elie. Auparavant, en fonction de la scène, on pouvait avoir des "pics" dans une vidéo, ce qui signifiait qu'on pouvait passer d'une bonne qualité à une mauvaise alors que le réseau restait le même. Avec ce lissage de vidéo, il y aura beaucoup moins de changement de qualité. La vidéo sera beaucoup plus fluide, sans coupure ni saccade ! »
Elie et Remy
Pour ce projet, les deux étudiants ont pu compter sur le soutien de l'école et d'une entreprise réputée. « Le sujet nous a été proposé par Sébastien Maizy, le responsable du Laboratoire Images, Signaux et Réseaux, développe Remy. Nous avons été directement attirés par le fait qu'il s'agisse d'une technologie assez récente pouvant encore beaucoup évoluer, sachant qu'elle sera ensuite utilisée par l'entreprise avec qui nous étions en collaboration, Airbus Defence and Space. » L'ambition de l'entreprise est donc de se servir de la technologie Dash dans le domaine de la PMR. « C'est Private Mobile Radiocommunications, une sorte de gros talkie-walkie qu'ont les policiers ou les pompiers pour communiquer, précise Elie. Airbus Defence and Space veut y incorporer de la vidéo afin d'obtenir des informations précieuses en temps réelle permettant d'agir au plus vite. Cela passe par une bande passante restreinte, d'où le fait de chercher à avoir des débits stables. » Pour mettre cela en place et éventuellement envisager d'autres applications (« cette technologie est d'ailleurs susceptible d'être prisée par les chaines de télévision »), l'entreprise s'appuie actuellement sur Remy, en stage de fin d'études chez elle.
Retrouvez la seconde partie de l'article consacré au 18e Symposium de l'ESME Sudria
Streaming vidéo optimisé, fauteuil roulant à données, plans d'évacuation calculés ou encore vanne connectée : découvrez le meilleur du 18e Symposium de l'ESME Sudria (2/2)
Le 18e Symposium de l'ESME Sudria avait lieu sur le campus d'Ivry-sur-Seine le 21 mai 2015. Ce rendez-vous majeur de l'école mettait à l'honneur les meilleurs projets innovants des étudiants de 5e année menés avec les laboratoires de l'école. Quatre équipes reviennent sur ce moment fort qui clôt d'une belle manière leurs années d'études.HandiPerf' : l'analyse des données en faveur du handisport
« Handi'Perf est un projet qui nous a été demandé par la Fédération Française Handisport (FFH) à travers la Fondation Garches pour réaliser un système d'acquisition de données sur des fauteuils manuels handisport. » Une belle ambition qu'était fier de concrétiser Arnaud Kawka et ses coéquipiers Pierre Grison et Odrann Le Floc'h lors du Symposium. « Avoir été sélectionnés pour le Symposium, c'est une reconnaissance et la concrétisation de toute une année de travail, avec plus d'une centaine d'heures passées sur notre projet, rappelle-t-il. Notre but était de permettre aux entraineurs d'avoir désormais des outils à leur disposition pour évaluer les performances de leurs joueurs selon certaines caractéristiques comme la fatigue, la position du sportif sur le fauteuil, la vitesse du fauteuil, l'accélération de chaque roue, la symétrie de poussée sur ces dernières, etc. Notre système leur permet de juger qualitativement et quantitativement ces données. » Une vraie performance qui vient donc récompenser un travail fourni avec le soutien du Laboratoire Systèmes Embarqués et Electronique.Outre le fait de pouvoir servir les sportifs handisport, l'intérêt de HandiPerf' était aussi technique à en croire Arnaud : « Notre projet regroupe de nombreuses technologies : c'était donc un vrai défi que de le mener à bout. Au final, c'est une vraie application de ce qu'on apprend en cours à l'ESME Sudria et, aujourd'hui, ces nombreuses choses qu'on a faites durant le projet me servent au quotidien pour mon stage chez Thales en tant qu'ingénieur software en systèmes embarqués. » L'aventure HandiPerf' n'est d'ailleurs pas encore terminée pour les étudiants qui le présenteront au mois de juin devant des industriels et des personnes de la FFH. Affaire à suivre.
oZen, la 1re vanne d'arrêt connecté : un projet qui coule de source
Porté par Anthony Bismuth, Brian Françoise et Loic Techer avec le soutien du Laboratoire Énergies, Systèmes et Environnement de l'ESME Sudria, le projet oZen a été réalisé avec l'Atelier des Compagnons. « Pour ce projet, nous avons collaboré avec cette entreprise spécialisée depuis 1985 dans la rénovation et l'entretien de bâtiments, précise Anthony. L'Atelier des Compagnons avait toutes les capacités et compétences techniques au niveau de l'acheminement d'eau de la maison pour nous aider : ils ont proposé l'idée et nous avons travaillé dessus. » L'idée d'oZen est simple : elle consiste en une vanne connectée permettant de détecter des fuites. « Notre vanne est capable de détecter les fuites avec une sensibilité d'au moins un litre par heure, poursuit Anthony. Cela permet d'éviter des dégâts des eaux et donc le gaspillage. Grâce à lui, une entreprise peut intervenir plus rapidement dès qu'une fuite est déclarée. » « Il y a également une interface machine pour pouvoir dialoguer avec un utilisateur localement ou à distance, ajoute Brian. Ainsi, des notifications par emails sont envoyées en cas de détection de fuite. Pour le premier prototype d'oZen que nous avons réalisé, nous nous sommes basés sur des habitations mais on peut très bien imaginer par la suite le voir être adapté à des entreprises qui consomment également beaucoup d'eau dans leurs processus. »Si, pour le moment, Anthony et Brian ne travaillent plus sur oZen pour se consacrer à leurs stages de fin d'études respectifs chez Areva et Orange, Loic continue de suivre sa progression. « Il est justement en stage au sein de l'Atelier des Compagnons pour pouvoir industrialiser le système », rapporte Brian. En attendant, les étudiants ne peuvent que se satisfaire du chemin accompli. « Grâce à ce projet, on a pu voir ce que c'était vraiment que de travailler avec une entreprise mais pas seulement, note Anthony. Humainement, l'expérience fut aussi très bonne puisqu'il y a toujours eu une belle entente entre nous trois. Ce fut également l'occasion d'appliquer les compétences que l'on a acquises à l'école les années précédentes avec un projet pluridisciplinaire. Mais maintenant que le Symposium est terminé, on est d'un côté soulagés mais de l'autre, on se dit que les cinq années à l'ESME Sudria sont quand même passées très vite... »
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