Julien Sayed (ESME Sudria promotion 2013) est entré à l'ESME Sudria en troisième année, pour bénéficier « d'une formation de qualité, en adéquation avec les attentes des industriels». Depuis mai, il effectue son stage de fin d'études chez Alstom. Particularité : le site sur lequel il travaille se trouve en Estonie.
La forteresse de Narva (Estonie)
Comment as-tu trouvé ce stage ?
Grâce aux intervenants et au réseau des Anciens de l'école, les étudiants disposent de nombreux contacts pour chercher et trouver des stages innovants et intéressants. C'est ainsi que j'ai trouvé mon poste à Alstom : un professeur m'a permis d'entrer en contact avec l'entreprise ; on m'a présenté les missions et proposé d'effectuer ce stage couplé à un Volontariat international en entreprise (VIE). En accord avec l'école, je vais rester en Estonie jusqu'en mai 2014.
Je savais que je serai amené à travailler en Estonie, pays que l'on connaît finalement mal. Cela m'a donné le temps de me préparer et m'informer sur ma destination. Parce qu'en plus d'une expérience professionnelle de qualité, je souhaite vivre une aventure humaine et culturelle à part entière.
En quoi consiste ton stage ?
Je suis assistant manager construction électrique sur un chantier de centrale thermique, à Narva, dans l'Est de l'Estonie. Je dépends du département électrique qui prend en charge l'intégralité de la construction. A ce poste, j'aide à la supervision des travaux du chantier. Les équipes que je suis nous font essentiellement part des différents problèmes rencontrés. Il y a un important travail de coordination entre les différents départements concernés, du génie civil à la tuyauterie en passant par les services financiers ou la mécanique.
J'ai également pour mission de réaliser un état des lieux hebdomadaire sur l'avancement des travaux électriques, de réaliser et mettre à jour les plannings des différentes équipes et d'effectuer certaines tâches administratives. J'associe des compétences d'ingénierie très techniques à des connaissances plus pratiques et managériales, en accord avec les attentes des entreprises aujourd'hui.
Chantier de la centrale thermique de Narva
Qu'as-tu pu découvrir sur place ?
Avant mon départ, je ne connaissais absolument rien de l'Estonie. Dans la région où je travaille, près de 90 % de la population est russe (la frontière avec la Russie est très proche). Pour l'instant, je suis donc plus imprégné de cette culture russe (je commence d'ailleurs à apprendre la langue) que de la culture estonienne.
Je découvre de nouveaux paysages, un nouveau mode de vie... Du fait de sa position géographique, je peux également me rendre facilement à Tallin (capitale de l'Estonie) ou à Saint-Pétersbourg (Russie).
Cette année à venir s'annonce très intéressante, l'expérience de vie en immersion dans un pays très différent de la France étant pour l'heure très satisfaisante. Cela me prépare également à ma future carrière professionnelle, puisque j'envisage de commencer en travaillant à l'International. Cette première mise en bouche semble donc optimale...