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Le réseau des diplômés : un atout de plus pour les ingénieurs de l'ESME Sudria 1/2

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Depuis cette année, Dominique Steve (ESME Sudria promo 1986) succède à Philippe Deltombes (ESME Sudria promo 1972) à la présidence de l'association Ingénieurs ESME-Sudria. Cet ingénieur est également dirigeant d'Arcenza, sa propre société de conseil en systèmes et logiciels informatiques, qu'il a créé en 2007 après un parcours professionnel riche et varié comme salarié d'entreprises du secteur des logiciels. Dans sa transition du salariat à l'entrepreneuriat, il a bénéficié d'éclairages avisés des diplômés de l'ESME Sudria et revient justement sur son expérience auprès de l'association Ingénieurs ESME-Sudria, ainsi que sur la place de plus en plus importante que prennent les réseaux dans le monde professionnel.

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En quoi cultiver le réseau des diplômés est important pour les étudiants passés, actuels et futurs de l'ESME Sudria ?
Les réseaux professionnels ont toujours joué un rôle clé dans la réussite et le développement de la carrière professionnelle. C'est encore plus vrai aujourd'hui où les secteurs d'activité sont mondialisés, se restructurent fréquemment et où les entreprises sont fortement connectées à leurs clients, leurs partenaires, leurs fournisseurs, voire à leurs concurrents dans des joint-ventures sur certains territoires. Les ingénieurs sont donc naturellement amenés à posséder un réseau de relations au sein de leur entreprise et de ses partenaires. Pourtant, ce n'est pas suffisant : il est nécessaire d'adopter une démarche active et construite de développement et d'entretien de son réseau afin d'y apporter trois composantes essentielles : un réseau de pairs avec qui partager une expertise, des problématiques et valider son expérience professionnelle, un réseau plus éclectique où puiser des solutions innovantes et des idées nouvelles mais aussi un réseau d'amis pour se ressourcer (le fameux « modern posse » introduit par Lynda Gratton de la London Business School). Le réseau Ingénieurs ESME-Sudria, constitué de diplômés aux parcours très différents dans une grande diversité de secteurs professionnels, offre une source incontestable de rencontres et d'échanges dans ces trois dimensions.
C'est en particulier une des rares opportunités ouvertes à celui qui envisage une réorientation de carrière ou une reconversion professionnelle et qui se retrouve impuissant face à son réseau d'entreprise et aux recruteurs qui le confinent tous deux dans son domaine d'expertise et dans la valorisation de son expérience professionnelle acquise.
Personnellement, c'est la richesse que j'ai immédiatement constatée quand j'ai démarré mon projet de création d'entreprise. La création d'entreprise nous confronte à des problématiques qu'on ne peut facilement résoudre sans sortir de l'état d'esprit du salarié. En me rapprochant du réseau des dirigeants et créateurs d'entreprises de mon association de diplômés, et en rencontrant des chefs d'entreprises en activité ou retraités, j'ai obtenu des clés inestimables pour traiter plusieurs sujets sur lesquels je bloquais.

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Le bureau 2014-2015 de l'association Ingénieurs ESME Sudria
De gauche à droite : Michel Mazzella (secrétaire général adjoint), Olivier Destang (vice-président, Carrière), Bernard Vetter (vice-président, Réseau), Dominique Steve (président), Yves Moulin (trésorier), Catherine Gautier de la Plaine (vice-présidente, Communication) et Alain Leloup (secrétaire général, Groupes régionaux et étrangers)

Depuis combien de temps êtes-vous impliqué dans l'association des diplômés ?
Je le suis véritablement depuis 2004. Après mon diplôme en 1986, j'ai suivi le parcours normal d'un ingénieur, si tant est qu'il en existe un, et j'ai été très vite pris, comme la majorité des ingénieurs de l'ESME Sudria, par une vie professionnelle internationale intense. À cette époque, il me semblait que je n'avais pas assez de temps pour l'association et pour son réseau de diplômés. En réalité, j'avais une vision très naïve du réseau et je n'avais pas eu la chance d'être éclairé sur sa valeur et sur la façon de le développer et de l'utiliser. Heureusement, ça n'est plus le cas pour les plus jeunes générations. Quoiqu'il en soit, tout a changé en 2004, quand j'ai commencé à m'intéresser à l'entrepreneuriat. Je recherchais un guide de cuisine, une validation économique de mon projet, mais je souhaitais aussi inconsciemment me conforter dans la légitimité de ma démarche. C'est pourquoi j'ai rapidement ressenti une plus grande proximité avec le service proposé par mon association de diplômés qu'avec les organismes d'aide à la création d'entreprise institutionnels qui m'ont aussi apporté une aide utile. Mon attrait pour l'association est donc d'abord réapparu dans le cadre d'une recherche de service. Mais j'ai ensuite rapidement découvert la richesse, la qualité et la diversité de notre réseau. Et enfin, ce sont les échanges et les relations d'amitié que j'ai noués avec ses nombreux bénévoles qui m'ont durablement lié à l'association.

Retrouvez la deuxième partie de notre entretien avec Dominique Steve


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